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Accès au traitement sur le lieu de travail dans le secteur privé : trois entreprises d’Afrique du Sud apportent un traitement antirétroviral
23 octobre 2006
Le traitement antirétroviral (ART) a un profond impact sur la vie de ceux qui peuvent y accéder. Pour ces personnes, le SIDA est devenu une maladie chronique gérable plutôt qu’une condamnation à mort. Mais pour la plupart des personnes vivant avec le VIH, rien n’a changé parce ni ces personnes ni leur pays ne peuvent payer ces traitements. Le secteur des affaires apporte un rayon d’espoir. Le lieu de travail – privé ou public – offre de nombreuses occasions d’élargir l’accès au traitement à travers des programmes de médecine du travail ou des modalités d’assurance maladie. Un certain nombre d’entreprises ont acquis de l’expérience dans l’administration d’antirétroviraux à leurs salariés (et dans certains cas également aux personnes à charge). Etant donné l’impact de l’épidémie, les entreprises ont nettement avantage à faire preuve de leur sens de la responsabilité en offrant aux salariés un accès au traitement. Après avoir brièvement discuté les composantes majeures des programmes VIH et SIDA sur le lieu de travail, cette étude de cas décrit trois compagnies sud-africaines qui mettent la thérapie antirétrovirale à la disposition de leurs salariés (Anglo American, BHP Billiton et Eskom). Le texte décrit en détail les programmes d’entreprise sur la thérapie antirétrovirale et de soins et d’appui, analysant les différences d’approche et les défis que ces entreprises partagent. La contribution du secteur privé au traitement de l’infection à VIH et du SIDA devrait renforcer et non amenuiser le contribution de la santé publique. Les entreprises décrites ici travaillent avec le gouvernement, les communautés et la société civile pour étendre le traitement à l’ensemble du pays grâce à divers programmes et projets, en s’efforçant de donner un exemple d’accès durable au traitement et à la prise en charge.