Reportage
L’ONUSIDA est l'une des organisations championnes de l’égalité des sexes
13 mars 2020
13 mars 202013 mars 2020Une fois encore, l’ONUSIDA enregistre un « très bon score » dans un rapport portant sur les progr
Une fois encore, l’ONUSIDA enregistre un « très bon score » dans un rapport portant sur les progrès réalisés au cours des 12 derniers mois par les organisations du secteur de la santé. Cette étude se concentre sur la mise en place de mesures de promotion de l’égalité des sexes, de la non-discrimination et de l’inclusion sur le lieu du travail.
Sur les 200 principaux acteurs de la santé dans le monde (financeurs, organisations non gouvernementales et du secteur privé ou autres, présents dans trois pays au moins), notre organisation et 12 autres seulement ont obtenu ce score exceptionnel. 27 autres entités ont reçu un « bon score ».
« Je suis heureuse que l’ONUSIDA soit considérée comme une organisation inclusive qui tient compte de la question du genre », a déclaré Winnie Byanyima, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers, car il nous reste encore fort à faire. »
L'étude évalue le sexe et l’origine géographique des leaders de la santé dans le monde, ainsi que l’existence de règlements liés au genre et à la diversité sur le lieu de travail. Le rapport évalue également si les organisations prennent en compte le rôle crucial du genre dans leurs programmes d’investissement de santé et leurs priorités dans ce domaine.
Le rapport indique que les 200 organisations évaluées ont fait quelques progrès en faveur de l’égalité des sexes, mais que ce changement est trop lent. À ce rythme, il faudra attendre plus de 50 ans pour parvenir à la parité au niveau de la haute direction des organisations internationales de santé.
« Les mesures en faveur de l’égalité des sexes adoptées par nombre des 200 organisations sous revue ne sont pas à la hauteur de la position affichée. Les hommes occupent plus de 70 % des postes de direction générale et de présidence du conseil d’administration, alors que seulement 5 % de ces positions sont occupés par des femmes venant de pays à revenu intermédiaire et faible», explique Sarah Hawkes, cofondatrice de Global Health 50/50 et professeure de santé publique mondiale au University College de Londres.
Power, privilege and priorities est le troisième rapport publié par Global Health 50/50. Les deux éditions précédentes ont aussi révélé que l’ONUSIDA est aux premières lignes de l’égalité des sexes : en 2018, notre organisation figurait parmi les 9 premières sur 140 et, en 2019, parmi les 14 premières sur près de 200 organisations évaluées dans le classement.