Reportage

L’ONUSIDA dans le top 9 des organisations qui intègrent la dimension de genre

08 mars 2018

L’ONUSIDA figure parmi les organisations les plus performantes dans le premier rapport Global Health 50/50.

Global Health 50/50 est une initiative qui étudie l’aptitude des grandes organisations internationales influentes dans le domaine de la santé à prendre en compte la dimension de genre. Elle a passé en revue 140organisations majeures qui travaillent sur la santé mondiale ou sont actives dans ce secteur. Selon ce nouveau rapport, l’ONUSIDA figure parmi les neuf organisations mondiales de ce type qui enregistrent les meilleurs résultats en la matière.

Publié le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, le rapport Global Health 50/50 est le fruit d’une préoccupation croissante selon laquelle trop peu d’organisations internationales du domaine de la santé mettent en place une définition, des programmes, des ressources ou des contrôles concernant la dimension de genre dans leurs travaux sur la santé ou au sein des lieux de travail. Le rapport vise à illustrer aussi bien les problèmes que la marche à suivre recommandée.

Selon le rapport, l’ONUSIDA dispose non seulement de politiques qui tiennent compte de la dimension de genre, mais aussi d’objectifs concrets et assortis de délais en matière de parité, tels qu’ils sont définis dans son Plan d’action pour l’égalité des genres. Dans le cadre de ce plan, l’ONUSIDA a vu augmenter la proportion de femmes au sein de son personnel, lesquelles représentent désormais 54 % des effectifs de l’organisation. Par ailleurs, les femmes sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes de direction sur le terrain : elles représentent 48 % des directeurs nationaux de l’ONUSIDA, contre 27 % en 2013.

« L’étude de Global Health 50/50 montre la force de l’engagement de l’ONUSIDA en faveur de l’égalité des genres. Je suis déterminé à exploiter nos résultats et à atteindre tous les objectifs du Plan d’action pour l’égalité des genres de l’ONUSIDA », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé.

Outre son engagement en faveur de l’égalité des genres et sa politique en la matière sur le lieu de travail, l’ONUSIDA a obtenu un bon score grâce à sa définition du genre dans ses déclarations publiques, ses stratégies et ses politiques et à sa stratégie programmatique de genre qui vise à améliorer la santé pour toutes et tous.

L’ONUSIDA entreprend depuis longtemps des efforts en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, aussi bien au sein de son Secrétariat qu’ailleurs, et a récemment entamé une révision de ses pratiques tout en se réengageant à garantir leur respect.

Garantir les droits et l’autonomisation des femmes et des filles relève non seulement d’une obligation morale, mais aussi d’une initiative de développement et d’un investissement judicieux qui permet de préserver la santé des femmes et des filles. Éliminer les inégalités entre les sexes est l’un des dix engagements de la stratégie Accélérer pris par les États membres en 2016 lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida.

Global Health 50/50

2018 report