Tuberculosis TB


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Le Japon accueille une grande conférence sur le financement de la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme
17 décembre 2015
17 décembre 2015 17 décembre 2015Les 16 et 17 décembre, le Japon a accueilli la cinquième réunion préparatoire pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), dont le but était de préparer la conférence des donateurs qui aura lieu mi-2016 et durant laquelle les donateurs finaliseront le prochain cycle de financement de trois ans du Fonds mondial.
Parmi les participants figuraient le Ministre des Affaires étrangères japonais, Fumio Kishida, les Ministres de la Santé de plusieurs pays, Margaret Chan, Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, Bill Gates, Co-président de la Fondation Bill & Melinda Gates, et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA.
« Nous disposons d'une opportunité sans précédent de stopper l'épidémie de sida au cours des cinq prochaines années », a déclaré M. Loures. « Si nous élargissons les services de soins, de traitement et de prévention et que nous créons un environnement dans lequel les personnes y ont pleinement accès, nous serons sur la bonne voie pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 ».
À la veille de la réunion, le Japon a également organisé une conférence sur la couverture santé universelle afin d'évaluer les systèmes de financement et les fonds dont les pays ont besoin pour promouvoir l'accès à des soins et des médicaments abordables. La couverture santé universelle est fondamentale pour mettre fin aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme, qui se nourrissent de la pauvreté, de la stigmatisation et de la discrimination.
Le Japon est l'un des principaux investisseurs dans la riposte au sida, en soutenant des programmes axés sur les populations les plus exposées en Asie et en finançant des projets tels que la Kenya HIV Situation Room, qui se sert de technologies de pointe pour fournir des données de haute qualité sur l'épidémie dans le pays.
Lors de son séjour au Japon, M. Loures a également rendu visite à PLACE Tokyo, qui fournit des services à base communautaire en lien avec le VIH et la santé sexuelle, notamment des services de consultation pour les personnes vivant avec le VIH.
« Le rôle des communautés demeure plus essentiel que jamais dans la réponse aux réalités, aux besoins et aux problèmes des personnes vivant avec le VIH au Japon », a indiqué M. Loures. « Je félicite PLACE Tokyo pour le travail qu'ils accomplissent pour aider les personnes vivant avec le VIH, leurs partenaires et les membres de leur famille ».
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Le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA souligne la nécessité d'une plus grande participation de la communauté pour mettre fin à la tuberculose et au VIH
04 décembre 2015
04 décembre 2015 04 décembre 2015Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a participé à une table ronde de haut niveau lors de la séance plénière d'ouverture de la 46e Conférence mondiale de l'Union sur la santé respiratoire afin de discuter des problèmes mondiaux rencontrés pour mettre fin aux épidémies liées de VIH et de tuberculose, comme le prévoient les Objectifs de développement durable.
Cette conférence de cinq jours s'est tenue au Cap, en Afrique du Sud, du 2 au 6 décembre 2015. L'Afrique du Sud enregistre le taux le plus élevé de tuberculose liée au VIH dans le monde, avec plus de 60 % de personnes vivant avec la tuberculose qui vivent aussi avec le VIH.
M. Loures a souligné la nécessité d'impliquer et de soutenir les personnes et les communautés les plus touchées par la tuberculose et le VIH. « Une approche centrée sur les personnes et fondée sur les droits est essentielle pour lutter contre le VIH et la tuberculose », a déclaré M. Loures. « Le pouvoir du changement vient seulement quand il est encouragé par les personnes elles-mêmes, grâce à la responsabilisation, la proximité et l'inclusion ».
Constance Manwa, une survivante de tuberculose multirésistante, militante communautaire et mère vivant avec le VIH raconte : « Faire participer la communauté aide beaucoup. J'étais une patiente, mais j'ai également donné des conférences pour d'autres patients dans la communauté. Il est important de faire passer le message de se faire dépister tôt. Les gens écoutent davantage une personne qui partage la même expérience ».
Les communautés aident à cibler les services de prévention et de traitement pour répondre aux besoins des personnes vivant avec la tuberculose et peuvent atteindre ceux qui sont laissés pour compte. Elles peuvent également contribuer à fournir un appui aux personnes vivant avec le VIH et la tuberculose pour qu'elles restent dans le parcours de soins et observent leur traitement.
Des progrès ont été accomplis. Depuis 1990, les décès liés à la tuberculose ont diminué de près de 50 %. Toutefois, la tuberculose est toujours encore la principale cause de décès en Afrique du Sud et une cause majeure de décès dans le monde. En 2014, plus d'un million de personnes dans le monde sont décédées de la tuberculose.
« Nous devons arrêter de parler des problèmes et commencer à parler des solutions », a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. « Nous avons besoin de nouveaux médicaments, nous avons besoin de nouveaux diagnostics, et nous pourrons définitivement éliminer la tuberculose ».
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Malgré une baisse spectaculaire des décès, la tuberculose reste une maladie mortelle importante dans le monde
30 octobre 2015
30 octobre 2015 30 octobre 2015Le taux mondial de décès par tuberculose a été quasiment divisé par deux depuis 1990, mais plus de 4 000 personnes continuent de mourir chaque jour de cette maladie évitable, indique le Rapport 2015 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde (en angles) de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), publié le 28 octobre.
La tuberculose, comme le VIH, est une cause majeure de décès, avec 1,5 million de personnes décédées de cette maladie en 2014, dont 400 000 étaient séropositives au VIH.
« Le rapport montre que le contrôle de la tuberculose a eu un impact extraordinaire en termes de vies sauvées et de patients guéris. Ces avancées sont encourageantes, mais si le monde veut mettre fin à cette épidémie, il doit étendre les services et surtout investir dans la recherche. »
Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS
Des succès notables ont été enregistrés dans la riposte à la tuberculose et 43 millions de vies ont été sauvées ces 15 dernières années grâce à l'efficacité des diagnostics et des traitements. L'objectif du Millénaire pour le développement visant à maîtriser l'épidémie et à inverser la tendance dans l'incidence de la tuberculose d'ici 2015 a été atteint à la fois à l'échelle mondiale et dans 16 des 22 pays où se concentrent 80 % des cas.
Selon la Directrice générale de l'OMS Margaret Chan : « Le rapport montre que le contrôle de la tuberculose a eu un impact extraordinaire en termes de vies sauvées et de patients guéris ». Elle nuance toutefois ses propos : « Ces avancées sont encourageantes, mais si le monde veut mettre fin à cette épidémie, il doit étendre les services et surtout investir dans la recherche ».
En plus de ces investissements accrus, de nouveaux diagnostics, vaccins et médicaments doivent être développés et le financement doit être amélioré. Le rapport indique que la principale cause des défauts de dépistage et de traitement est un manque considérable de financements, qui se sont élevés à 1,4 milliard de dollars en 2015, sur les 8 milliards de dollars nécessaires pour mettre en œuvre les programmes de lutte contre la tuberculose.
Le financement revêt également un caractère critique pour le mouvement ambitieux consistant à passer de la maîtrise de la maladie à la fin de l'épidémie mondiale de tuberculose, qui doit commencer en 2016. Les États membres de l'OMS ont désormais adopté la Stratégie pour mettre fin à la tuberculose, qui prévoit une feuille de route destinée aux pays pour la réduction de l'incidence de la tuberculose de 80 % et des décès de 90 % d'ici 2030, tout en veillant également à ce que les familles ne soient pas accablées par les dépenses dues à la maladie.
« Mettre fin à l'épidémie de tuberculose fait désormais partie de l'agenda des Objectifs de développement durable », a déclaré Eric Goosby, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la tuberculose. « Si nous voulons y arriver, nous aurons besoin de beaucoup plus d'investissements, à un niveau adapté à une telle menace mondiale. Nous devrons aussi avancer sur la couverture maladie universelle et la réduction de la pauvreté. Notre volonté est que les communautés les plus vulnérables du monde entier soient les premières à bénéficier de nos efforts, et non les dernières ».
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Le Malawi signe un nouvel accord pour intensifier la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme
23 octobre 2015
23 octobre 2015 23 octobre 2015L'ONUSIDA a salué la signature de nouvelles aides entre le Malawi et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour plus 332 millions d'US$. L'accord porte l'engagement total du Fonds mondial au Malawi à 616 millions US$ pour la période 2014-2017, la répartition par habitant la plus élevée par rapport à n'importe quel pays dans le monde.
L'accord permettra l'expansion des programmes de traitement et de prévention pour les trois maladies et la construction de systèmes de santé plus solides. Basées sur les communautés, les approches à la prévention du VIH et aux programmes visant à diagnostiquer les nouveaux cas de tuberculose vont être intensifiées. En même temps qu'il a signé le nouvel accord avec Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial, le Président du Malawi, Peter Mutharika, s'est engagé sur une somme supplémentaire de 30 millions US$ provenant des ressources intérieures pour renforcer le système de santé du pays.
Le Malawi compte 1,1 million de personnes vivant avec le VIH. Le pays a augmenté le nombre de personnes accédant à des médicaments antirétroviraux de quelques milliers en 2003 à plus de 536 000 à la fin de l'année 2014.
Quotes
« Les aides signées ici aujourd'hui renforceront les efforts déployés par le gouvernement du Malawi contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Ces maladies sont les principales causes de décès, responsables de plus de deux décès sur cinq. Les aides seront la clé pour réaliser les plans stratégiques nationaux pour les programmes de contrôle des maladies tels que les objectifs 90-90-90 définis dans la stratégie nationale au traitement anti-VIH et sida. Ils seront également une contribution majeure à la réalisation des objectifs de développement durable. »
« Aujourd'hui est un moment historique de solidarité mondiale et de la responsabilité partagée pour le Malawi. Ce nouvel investissement reconnaît l'excellent travail et l'engagement du Malawi. Je n'ai aucun doute qu'un leadership solide du Malawi va mener au succès. »
« Le partenariat est au cœur de ce que nous faisons, ainsi, il est très encourageant de voir le large éventail de partenaires qui travaille ensemble ici, aujourd'hui, pour contrôler les maladies au Malawi. »
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Un nouveau rapport montre que des millions de vies sont sauvées grâce aux programmes soutenus par le Fonds mondial
21 septembre 2015
21 septembre 2015 21 septembre 2015Les investissements en matière de santé réalisés par l'intermédiaire du partenariat du Fonds mondial ont permis de sauver 17 millions de vies, selon le rapport 2015 sur les résultats du Fonds mondial publié le 21 septembre.
Le rapport indique que le Fonds mondial a permis des avancées remarquables dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et propose un large aperçu des résultats obtenus à ce jour.
Selon ces résultats, les programmes soutenus par le Fonds mondial ont ouvert l'accès au traitement anti-VIH à 8,1 millions de personnes, soit une hausse de 22 % depuis l'an dernier, et le nombre de cas de tuberculose détectés et traités a augmenté de 11 % pour atteindre 13,2 millions. Pour le paludisme, le partenariat a distribué 548 millions de moustiquaires afin de protéger les enfants et leurs familles de la maladie, soit une augmentation annuelle de 32 %.
Selon le rapport, les avancées scientifiques, les solutions innovantes et un soutien mondial accru sauvent des vies à un rythme en constante augmentation chaque année (plus de deux millions), ce qui place le partenariat sur la bonne voie pour sauver 22 millions de vies d'ici fin 2016.
Le Fonds mondial unit les forces des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des personnes touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le Fonds mondial est également en train de renforcer sa collaboration avec des partenaires clés comme l'ONUSIDA pour une meilleure appropriation par les pays des programmes qui défendent les droits des personnes les plus touchées par ces maladies.
Ressources
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Press Statement
L’ONUSIDA lance un appel en faveur de l’intégration des services pour mettre fin à la double épidémie de tuberculose et de VIH
24 mars 2015 24 mars 2015GENÈVE, 24 mars 2015 – À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, l’ONUSIDA lance un appel en faveur d’une intégration à grande échelle des services de prise en charge du VIH et de la tuberculose, en particulier dans les pays et les régions les plus durement touchés par cette double épidémie. Neuf millions de personnes ont développé la tuberculose dans le monde en 2013 et un million et demi de personnes décèdent encore de cette maladie chaque année. La tuberculose renforce la pauvreté dans de nombreux pays où les revenus annuels des familles affectées chutent en moyenne d’environ 50 %.
La tuberculose reste également l’une des principales causes de décès des personnes vivant avec le VIH. En 2013, environ 360 000 décès liés à la tuberculose de personnes séropositives ont été enregistrés et environ 1,1 millions de personnes vivant avec le VIH ont développé la tuberculose.
Cependant, si les personnes vivant avec le VIH sont mises sous traitement antirétroviral, elles réduisent le risque de développer une tuberculose active. Un diagnostic et un accès au traitement contre le VIH précoces permettent de réduire de 65 % le risque de contracter la tuberculose. Lorsque le traitement de l’infection tuberculeuse latente est associé à un traitement antirétroviral, le risque de tuberculose active chute d’environ 90 %.
Si les personnes vivant avec le VIH développent une tuberculose active, un accès immédiat au traitement antirétroviral et au traitement contre la tuberculose (thérapie préventive à base d’isoniazide) peut réduire de 50 % les risques de décès. Le diagnostic de la tuberculose chez les personnes séropositives au VIH et le dépistage du VIH chez toutes les personnes présumées ou diagnostiquées tuberculeuses sont donc essentiels.
L’ONUSIDA soutient les activités communautaires qui visent à mettre en place des approches innovantes et intégrées de la prise en charge du VIH et de la tuberculose pour faire en sorte que tout le monde ait un accès plus précoce aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH et de la tuberculose. En coordonnant et en intensifiant les activités qui apportent un soutien aux personnes vivant avec le VIH et la tuberculose, on peut parallèlement réduire et mettre un terme ces épidémies. Pour ce faire, l’appui et la mobilisation des communautés seront essentiels pour sensibiliser davantage aux options de dépistage et de traitement, et pour renforcer les capacités sanitaires.
Une nouvelle stratégie lancée par l’Organisation mondiale de la Santé – Passons à la vitesse supérieure pour mettre fin à la tuberculose – propose un renforcement de la collaboration entre les services de prise en charge de la tuberculose et du VIH ainsi que des systèmes de santé, un engagement des communautés, une amélioration de la protection sociale et une intensification de la recherche et de l’innovation. La stratégie vise une réduction de 95 % des décès de la tuberculose et de 90 % des nouveaux cas de tuberculose à l’horizon 2035.
L’ONUSIDA a établi des objectifs de traitement ambitieux « 90–90–90 » : 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes conscientes de leur séropositivité sont sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable afin que leur système immunitaire reste fort et qu’elles ne soient plus infectieuses. L’ONUSIDA s’efforce également d’accélérer la réduction des nouvelles infections à VIH à moins d’un million par an d’ici à 2020.
L’ONUSIDA continuera de travailler en étroite collaboration avec les pays, les donateurs et les partenaires, y compris l’Organisation mondiale de la Santé, le Partenariat Halte à la tuberculose, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis, pour trouver des solutions durables afin de fournir des services essentiels de prise en charge du VIH et de la tuberculose pleinement intégrés.
Ressources
Éviter les décès liés à la tuberculose
90-90-90: Une cible ambitieuse de traitement pour aider à mettre fin à l’épidémie du sida
World Tuberculosis Day (en anglais)
Eric Goosby on World TB Day 2015 (en anglais)
The Global Fund: In a Country Highly Burdened by TB, Public Private Partnership is Key (en anglais)
Press centre
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Les ministres de la Santé des BRICS adoptent la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida
10 décembre 2014
10 décembre 2014 10 décembre 2014Les ministres de la Santé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud (pays BRICS) se sont engagés à adopter la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace de santé publique mondiale d'ici 2030.
La décision a été annoncée lors d'une réunion des ministres de la Santé des BRICS, qui s'est tenue à Brasilia, au Brésil, les 4 et 5 décembre. Les ministres sont convenus de soutenir l'accomplissement d'ici 2020 de l'objectif de traitement anti-VIH 90-90-90, qui doit permettre une baisse rapide des nouvelles infections à VIH et des décès dus au sida et une accélération de l'action des pays pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Ils se sont également engagés sur des objectifs ambitieux de lutte contre la tuberculose et un renforcement de la coopération et de l'action contre la tuberculose et le VIH dans les BRICS, par exemple en matière de production de médicaments de qualité certifiée et de diagnostic des cas de tuberculose.
En 2013, les BRICS ont représenté environ 30 % des nouvelles infections à VIH dans le monde. Selon les estimations, près de la moitié des cas de tuberculose, 55 % des cas de tuberculose multirésistante et 38 % des cas de co-infection tuberculose/VIH surviennent dans les pays des BRICS.
L'adoption de la stratégie Accélérer par les ministres de la Santé démontre l'engagement politique renouvelé des BRICS à travailler ensemble pour réduire l'impact de la co-infection tuberculose/VIH. Selon l'ONUSIDA, dans un futur proche, la majorité des personnes vivant avec le VIH seront des habitants de pays à revenu intermédiaire. À cet égard, les BRICS peuvent servir de référence pour apporter des solutions et échanger leurs expériences avec les économies émergentes.
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a appelé à un leadership accru des BRICS pour inciter la communauté internationale à mettre en œuvre l'objectif de traitement 90-90-90 et accélérer la riposte au sida.
Quotes
« La possibilité d'assurer un traitement de première intention gratuit contre la tuberculose représente une étape importante et démontre notre engagement, notre motivation pour le développement de technologies et notre soutien aux initiatives multilatérales en matière de santé. »
« Nous sommes heureux de voir que les BRICS approfondissent les débats et passent à des actions communes pour lutter contre le fardeau de la tuberculose et du VIH dans les BRICS et ailleurs. »
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Dialogue de haut niveau : appliquer le nouveau modèle de financement du Fonds mondial à la tuberculose
31 octobre 2014
31 octobre 2014 31 octobre 2014La tuberculose (TB) reste une cause majeure de décès chez les personnes vivant avec le VIH. En 2013 dans le monde, 360 000 personnes séropositives au VIH sont décédées des suites d'une tuberculose, une maladie pourtant évitable et guérissable. Un engagement et des ressources plus importants sont nécessaires pour construire une riposte efficace à la tuberculose, et une table ronde de haut niveau s'est penchée sur les manières possibles de procéder à travers le nouveau modèle de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).
Cette réunion, qui a eu lieu le 30 octobre à Barcelone, en Espagne, a été l'occasion d'échanger les expériences nationales et des informations sur le financement de la lutte contre la tuberculose et l'investissement pour un impact véritable. Les participants ont aussi évoqué les problèmes et les opportunités qui se dégagent du nouveau modèle de financement, lequel favorise des investissements plus stratégiques, plus flexibles et plus prévisibles.
Lors de la session d'ouverture, le Directeur exécutif du Fonds mondial Mark Dybul était accompagné d'Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé sud-africain, Blessi Kumar, de la Global Coalition of TB Activists, Amy Bloom, Conseillère principale Politique et stratégie de lutte contre la tuberculose de USAID, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Les participants ont souligné l'importance des mouvements sociaux et de l'engagement communautaire pour des approches plus durables et inclusives. Ils ont reconnu la nécessité de disposer de ressources supplémentaires et appelé à une utilisation plus ciblée des ressources existantes. Ils ont également insisté sur le fait que les approches de lutte contre la tuberculose et le VIH doivent être centrées sur les personnes plutôt que sur la maladie.
Quotes
« Ne demandez pas aux finances publiques si elles peuvent se permettre d'investir dans la lutte contre la tuberculose. Demandez-leur si elles peuvent se permettre de ne pas le faire. »
« Investir dans l'engagement communautaire contre la tuberculose est une démarche intelligente. Elle conduit à de meilleurs résultats, plus durables. Nous avons aussi besoin d'une prise de conscience de l'urgence d'éliminer la tuberculose. »
« Nous avons les outils pour guérir la tuberculose, mais les avancées sont trop lentes. Soyons plus audacieux dans notre ambition de mettre fin à la tuberculose. »
« Les programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose ne doivent pas être en concurrence pour les mêmes rares ressources. Nos programmes doivent se renforcer mutuellement et être centrés sur les personnes. »
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Malgré des progrès dans la lutte contre la tuberculose liée au VIH, il faut aller plus vite, selon un rapport de l'OMS
22 octobre 2014
22 octobre 2014 22 octobre 2014Un nouveau rapport sur la tuberculose, publié le 22 octobre par l'Organisation mondiale de la Santé, montre que 9 millions de personnes ont développé la tuberculose en 2013, et que 1,5 million en sont mortes, dont 360 000 personnes qui vivaient avec le VIH.
Le Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose souligne que, bien que le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ait chuté depuis près de dix ans, passant de 540 000 en 2004 à 360 000 en 2013, le dépistage précoce, le traitement antirétroviral, le traitement préventif et d'autres mesures clés doivent être étendus davantage.
Selon l'OMS, l'une des clés pour la réduction du nombre de décès dus à une tuberculose liée au VIH est le dépistage précoce des cas grâce à la conduite d'un dépistage du VIH chez tous les patients atteints de tuberculose et un dépistage de routine de la tuberculose chez les personnes qui suivent un traitement contre le VIH. En 2013, 48 % des patients atteints de tuberculose pouvaient présenter un résultat de dépistage du VIH et seulement la moitié des co-infections VIH/tuberculose estimées étaient identifiées. Depuis 2012, l'OMS recommande un traitement antirétroviral pour tous les patients atteints de tuberculose testés positifs au VIH durant les 8 premières semaines du traitement anti-tuberculeux (et dans les 2 premières semaines de traitement anti-tuberculeux pour les patients atteints de tuberculose et présentant une immunodépression grave). Entre 2012 et 2013, la couverture du traitement anti-VIH chez les patients tuberculeux répertoriés a augmenté de façon encourageante de 60 à 70 %, mais ce chiffre représente toujours moins d'un tiers du nombre estimé de personnes vivant à la fois avec la tuberculose et le VIH.
Selon le rapport, le recours au traitement préventif par isoniazide, qui évite aux personnes vivant avec le VIH de développer une tuberculose active, augmente lentement. Cependant, si la fourniture d'un tel traitement s'étend en Afrique, seulement 21 % des pays dans le monde et 14 sur les 41 pays présentant la plus forte prévalence tuberculose/VIH ont fait part de la fourniture d'un traitement préventif par isoniazide aux personnes séropositives au VIH en 2013.
La mise en œuvre des actions conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH n'a pas évolué de manière uniforme entre les pays. Le rapport souligne qu'un nouvel élargissement des actions conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH pourrait être facilité par des programmes conjoints de lutte contre la tuberculose et le VIH, qui permettraient de surmonter les contraintes, de promouvoir les synergies et d'obtenir des gains d'efficacité, notamment entre les programmes de lutte contre la tuberculose et le VIH.
Les recommandations de l'OMS sur les activités nécessaires pour prévenir la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et réduire l'impact de la co-infection par le VIH chez les patients atteints de tuberculose et séropositives au VIH sont disponibles depuis 2004. Elles comprennent la mise en place et le renforcement de mécanismes de coordination pour la fourniture de services intégrés de lutte contre la tuberculose et le VIH ; le dépistage du VIH pour tous les patients présentant une tuberculose présumée ou diagnostiquée ; la fourniture d'un traitement antirétroviral et d'un traitement préventif au co-trimoxazole à tous les patients tuberculeux et séropositifs au VIH ; la fourniture de services de prévention du VIH aux patients tuberculeux ; l'intensification du dépistage de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ; la fourniture d'un traitement préventif par isoniazide aux personnes vivant avec le VIH qui ne présentent pas de tuberculose active ; et la prévention de la transmission de la tuberculose au sein des structures de soins et dans les lieux de vie en collectivité.
Le rapport conclut que malgré des progrès encourageants, atteindre l'objectif mondial d'une réduction de moitié des décès dus à la tuberculose liée au VIH ne sera pas possible si les pays n'intensifient pas les actions conjointes de lutte contre le VIH et la tuberculose.



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Éliminer les décès dus à la tuberculose : il est temps d'accélérer la riposte au VIH
20 juillet 2014
20 juillet 2014 20 juillet 2014Durant ces dix dernières années, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la riposte à la tuberculose (TB) liée au sida, avec une intensification des interventions intégrées contre la tuberculose et le VIH qui ont permis de sauver un nombre de vies estimé à 1,3 million entre 2005 et 2011. Cependant, la tuberculose a représenté 320 000 décès dus au sida en 2012, et la grande majorité des pays (plus de 80 %) ne fournissent toujours pas de traitement préventif antituberculeux à ceux qui en ont besoin.
Une consultation de haut niveau organisée le 20 juillet à l'occasion de la conférence AIDS 2014 à Melbourne, en Australie, a réuni des responsables de la riposte mondiale au VIH afin de travailler sur l'élimination des décès dus à la tuberculose, en accélérant la riposte au VIH et en mobilisant un engagement politique plus fort sur cette question critique mais souvent négligée.
Cette réunion a permis de faire le point sur les avancées dans la riposte régionale et mondiale et d'analyser les lacunes et les obstacles à l'élimination des décès dus à la tuberculose et au sida, avec des besoins critiques en outils de diagnostic de la tuberculose là où les soins sont dispensés et la simplification des protocoles thérapeutiques. Les participants ont également recensé les prochaines étapes cruciales, comme les possibilités de combler les lacunes en matière de recherche et promouvoir une innovation absolument impérative.
Organisée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la session était présidée par Hiro Nakatani, Sous-directeur général - VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées à l'OMS. Parmi les participants figuraient Gottfried Hirnschall, Directeur du Département VIH/sida à l'OMS, Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'Ambassadrice Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, Anthony Fauci, Directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, et Lucy Chesire, Directrice exécutive, TB Action Group, ainsi que des représentants gouvernementaux venus du Cambodge, d'Inde et du Viet Nam.
Quotes
« Des progrès ont été réalisés et une grande partie concerne les pays fortement touchés d'Afrique australe. »
« Si 70 % des patients atteints de tuberculose et vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, il est inacceptable que seulement 50 % d'entre eux soient traités pour les deux maladies dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne. »
« Toutes les communautés chargées de la santé publique doivent se rassembler dans l'intérêt des personnes souffrant de maladies multiples ou exposées à un tel risque. »