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7 milliards de personnes - 7 milliards d'actions

14 septembre 2011

La campagne 7 milliards d'actions est conçue pour agir comme un point de ralliement pour une action collective afin d'améliorer la vie des générations actuelles et futures.

D'ici la fin de cette année, il y aura 7 milliards de personnes sur la planète. Afin de marquer cette étape mondiale qui représente autant d'opportunités significatives que de défis, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et ses partenaires ont lancé une campagne innovante.

Baptisée 7 milliards d'action, la plateforme est conçue pour promouvoir un monde en bonne santé et durable. Elle rassemble un large éventail d'organismes des Nations Unies, y compris l'ONUSIDA, les gouvernements, les entreprises, les ONG, les académiques, les professionnels des médias, les organisations au niveau local et communautaire ainsi que les individuels. Selon le FNUAP, la campagne agira comme un point de ralliement pour une action collective afin d'améliorer la vie des générations actuelles et futures.

Selon le Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP, la campagne a pour objectif de réaliser un potentiel inexploité, « Il s'agit d'embrasser la dignité et les droits de l'homme de chaque individu. Nous devons créer les conditions pour chacun d'entre nous afin de pouvoir vivre sur une planète saine, ainsi tous pourront réaliser la totalité de leur potentiel.  Dans un monde de 7 milliards de personnes, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres. »

Nous devons créer les conditions pour chacun d'entre nous afin de pouvoir vivre sur une planète saine, ainsi tous pourront réaliser la totalité de leur potentiel. Dans un monde de 7 milliards de personnes, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres

Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP

Le 14 septembre, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, présidera une discussion interactive pour son lancement officiel. L'événement sera retransmis en direct et les participants du monde entier pourront prendre part à la conversation globale en posant des questions et en faisant des commentaires. Le lancement à proprement parler des activités de la campagne se fera en septembre et en octobre, le point culminant étant le jour J des 7 milliards le 31 octobre.

Il y a un grand nombre de thématiques que les 7 milliards d'actions vont prendre en compte. Celles-ci comprennent : rompre le cycle de la pauvreté et de l'inégalité ; promouvoir l'émancipation des femmes et des jeunes, la santé et les droits sexuels et reproductifs et cibler l'environnement, les populations vieillissantes et l'urbanisation.

« Cette campagne inspirante associe les personnes, les idées et les actions. L'ONUSIDA se réjouit de rejoindre les efforts pour garantir que toutes les voix soient entendues alors que nous atteignons cette importante étape, » déclare Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.

La lutte contre le VIH est une composante critique de différents thèmes. Une plus grande émancipation des femmes et des filles aura un impact sur l'épidémie du sida. Par exemple, de nombreuses femmes subissent des violences sexistes entravant ainsi fortement leur capacité à se protéger elles-mêmes contre le VIH. Dans ce domaine du droit à une éducation, l'augmentation de l'accès des filles à la scolarisation a été vécue comme un « vaccin social » contre le virus.

Gérer le VIH et les droits sexuels et reproductifs des femmes d'une manière intégrée agit également sur la prestation de service plus forte et plus effective. Là où l'on peut trouver sous « un seul toit » le dépistage du VIH, l'élimination des nouvelles infections au VIH parmi les enfants, l'accès aux préservatifs, à la contraception et une information correction, les femmes ont plus de chance de rester en bonne santé. Le sida est toujours encore la principale cause de décès et de maladie parmi les femmes en âge d'avoir des enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Comment soutenir l'initiative

En termes concrets, le soutien à l'initiative peut se faire de nombreuses manières. Par exemple, ses messages principaux peuvent être intégrés dans le programme de développement des partenaires ; un engagement à la plateforme défendu dans des déclarations et des apparitions publiques ; des contributions financières faites à des niveaux individuels et des entreprises, des projets, les meilleures pratiques et le travail partagés en utilisant les outils en ligne de 7 milliards d'actions comme le site internet mondial, Twitter et Facebook.

D'après la campagne, il est possible non seulement de construire sur le travail des organismes des Nations Unies, des entreprises et des ONG, mais également sur les efforts des individuels : dans un monde de 7 milliards de personnes, des actions progressives peuvent créer des résultats exponentiels.

Pour plus d'information sur comment faire partie de la campagne, consultez :
www.7billionactions.org

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Le ministre brésilien de la Santé et le directeur exécutif de l’ONUSIDA explorent les opportunités de collaboration stratégique

16 mai 2011

Crédit: ONUSIDA

En marge de l’Assemblée Mondiale de la Santé, réunie à Genève du 16 au 24 Mai, Michel Sidibé, le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA et le Ministre Brésilien de la Santé, Alexander Padilha se sont rencontrés pour discuter de la riposte mondiale contre le SIDA et de la promotion la coopération Sud-Sud.

Messieurs Sidibe et Padilha ont évoqué la participation et le rôle du Brésil lors de la prochaine réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le SIDA qui se tiendra à New York du 8 au 10 Juin 2011.

Le traitement du VIH à titre préventif a été présenté comme l’une des plus belles réussites du pays et un domaine où le Brésil devrait imprimer le rythme de l’innovation et du transfert de technologies entre les pays. Les deux hauts responsables ont également parlé des opportunités de plaidoyer en faveur du VIH par le canal du sport qu’offre la Coupe du Monde FIFA que le Brésil organisera en 2014.

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Le temps est venu d'agir contre le changement climatique : les chefs de gouvernement et les dirigeants des Nations Unies se réunissent à Copenhague

15 décembre 2009

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Secretary-General Ban Ki-moon addresses the opening of the high-level segment of the UN Conference on Climate Change in Copenhagen. Copenhagen, Denmark 15 December 2009
Credit: UN Photo/Mark Garten

Le Sommet des Nations Unies sur le changement climatique, qui se tient à Copenhague, a pour objectif de conclure un accord mondial destiné à endiguer le changement climatique. Le Secrétaire général Ban Ki-moon a averti les participants que le monde se trouvait à la croisée des chemins qui conduiront soit à un avenir durable, soit à la catastrophe. « C'est maintenant le moment d'agir », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège des Nations Unies à New York.

« Rarement dans l'histoire, un choix n'a été aussi clair. Nous pouvons aller de l'avant vers un avenir de croissance verte qui soit supportable ou nous pouvons continuer de descendre la pente menant à la ruine. Nous pouvons agir dès maintenant ou laisser à nos enfants et petits-enfants une dette qui ne pourra jamais être remboursée et qui menace notre planète et sa population », a-t-il ajouté.

C'est maintenant le moment d'agir.

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

Environ 15 000 personnes venues de 192 pays et représentant les gouvernements, l'ONU, le monde des affaires et la société civile, vont participer à la plus grande conférence politique internationale jamais organisée au Danemark.

Environ 120 chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon doivent assister à la réunion finale de haut niveau du sommet, qui débutera ce soir.

Le Secrétaire général organisera demain un petit déjeuner de travail pour les dirigeants du système des Nations Unies. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, participera à cette réunion matinale, puis au Conseil de haut niveau des directeurs généraux, prévu plus tard dans la journée.

Toute riposte sérieuse au changement climatique doit impliquer une forte participation de la société civile et des autres principales parties prenantes, notamment le secteur privé, dans une collaboration étroite avec les autorités sanitaires nationales et les Nations Unies.

De même que la riposte au sida requiert une collaboration entre partenaires des gouvernements, de la société civile et du secteur privé, les réponses apportées au problème du changement climatique nécessitent la même collaboration.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« De même que la riposte au sida requiert une collaboration entre partenaires des gouvernements, de la société civile et du secteur privé, les réponses apportées au problème du changement climatique nécessitent la même collaboration », a déclaré M. Michel Sidibé.

Les partenariats mis en place dans le cadre de la riposte au sida, adaptés aux problèmes sanitaires, sociaux et économiques posés par le changement climatique, peuvent servir de modèles aux actions menées dans ce domaine.

Il est nécessaire de s'assurer que les pays et les communautés les plus menacés sont au coeur de la réflexion et de la planification concernant la riposte au changement climatique. Dans le cas du sida, ce sont les communautés les plus touchées représentées par la société civile qui ont généré le mouvement social qui a stimulé les soutiens politiques et entraîné l'augmentation des financements, le renforcement de l'obligation de rendre des comptes et l'élaboration d'actions spécifiques adaptées.

Dans la recherche de solutions pour lutter contre le changement climatique, il y a beaucoup à apprendre des solutions issues de la riposte au sida. En effet, celle-ci a dû faire face à bien des crises et a souvent réussi au passage à transformer les sociétés.

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Le rapport annuel de l'UNFPA examine les liens entre VIH et changements climatiques

18 novembre 2009

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State of the Worlds Population, 2009
Credit: UNFPA

Pour atteindre ses objectifs, la riposte mondiale au sida devra s'attaquer non seulement au VIH, qui tend à gagner du terrain, mais également aux conséquences des changements climatiques, notamment les pénuries d'eau et de nourriture, l'augmentation de la pauvreté et la fréquence accrue des catastrophes naturelles. C'est ce que soutient le Rapport sur l'Etat de la population mondiale 2009, publié aujourd'hui par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

Le rapport soutient de la même manière que le renforcement de la riposte à l'épidémie de sida permettra davantage aux individus, aux communautés et aux sociétés, de résister socialement aux menaces liées aux changements climatiques et de faire face aux conséquences de ces changements. Le VIH et les changements climatiques sont considérés comme deux problèmes profondément liés, une perception partagée par plusieurs institutions des Nations Unies, dont l'ONUSIDA et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

Avec comme sous-titre « Face à un monde qui change : les femmes, la population et le climat », le rapport sur l'Etat de la population mondiale place les femmes au centre des tentatives visant à affronter les changements climatiques et maintient que les politiques, les programmes et les initiatives diverses auront plus de chances d'atténuer les pires effets de ces changements s'ils prennent en compte les droits et les besoins des femmes.

Les femmes pauvres des pays pauvres sont les plus durement touchées par les changements climatiques, alors qu'elles y contribuent le moins.

Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA

On estime que les femmes sont plus touchées par les changements climatiques, en partie à cause du fait qu'elles représentent dans de nombreux pays la majorité de la main d'oeuvre agricole, laquelle subit de plein fouet les crises environnementales, et parce qu'elles n'ont que rarement la possibilité de contrôler leur propre vie et de profiter à égalité avec les homes d'opportunités génératrices de revenus ; elles ont plus de chances que les hommes d'être pauvres et de voir leur pauvreté empirer. Ainsi que le formule Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA, « les femmes pauvres des pays pauvres sont les plus durement touchées par les changements climatiques, alors qu'elles y contribuent le moins ». 

De nombreux exemples de conséquences extrêmes des changements climatiques sont cités, de la fonte des glaciers en Bolivie, à la destruction des cultures par les typhons aux Philippines, en passant par la sécheresse en Afrique australe et orientale et les inondations au Vietnam. Dans chaque scénario, les femmes doivent se battre pour continuer d'assurer leur propre subsistance et celle de leurs familles, voire lutter pour leur survie dans certains cas.

Selon le rapport, l'émancipation des femmes et des filles, notamment par des investissements dans la santé et l'éducation, contribue à stimuler le développement économique et à réduire la pauvreté, ce qui permet de mieux faire face aux conséquences des changements climatiques. Les filles plus éduquées auront davantage tendance, une fois adultes, à se protéger contre le VIH et à fonder des familles de petite taille et en bonne santé. En général, l'accès aux services de santé reproductive comme la planification familiale abaisse le taux de fertilité, ce qui contribue clairement à réduire l'impact potentiel des crises environnementales et à accroître les chances d'un développement durable.

« Les femmes doivent faire partie de tout accord sur les changements climatiques, non pas dans le cadre d'une réflexion après coup ou parce que cela est politiquement correct, mais parce que c'est ce qu'il faut faire », affirme Mme Obaid. « L'avenir de l'humanité dépend de notre capacité à mobiliser le potentiel de l'ensemble des êtres humains, et notamment celui des femmes. »

Le rapport sur l'Etat de la population mondiale 2009 soutient que l'égalité des sexes est confrontée à de nombreux défis ; il s'agit pourtant d'une nécessité urgente, non seulement pour améliorer la vie des femmes, mais également pour écarter les effets des crises environnementales. Ce sentiment d'urgence sera relayé auprès des dirigeants et des négociateurs, qui doivent se réunir lors de l'importante conférence sur les changements climatiques prévue en décembre à Copenhague. Il leur est demandé « d'entretenir une réflexion constructive » non seulement sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais également sur la population, la santé reproductive et l'égalité des sexes, et sur la manière de contribuer ainsi à l'avènement « d'un monde juste et écologiquement viable ».

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ITU Telecom World : relier le monde et diffuser des informations sur le VIH

05 octobre 2009

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ITU Telecom World 2009 souhaite la bienvenue aux participants du Forum de la jeunesse.
Photo: UIT / F. Rouzioux

La révolution dans les domaines du numérique et des technologies a profondément changé les modes de communication dans le monde entier. Nombre de communautés dans les pays en développement n’ont toujours pas accès à des ordinateurs ni à l’Internet. Pourtant, d’après l’Union internationale des communications (UIT), quelque 2,2 milliards d’utilisateurs de téléphones mobiles vivaient dans des pays en développement fin 2008, ce qui représente 64% du marché mondial. Des estimations indiquent qu’à l’horizon 2012, la moitié de l’ensemble des personnes vivant dans des zones reculées, qui n’ont souvent pas accès à l’eau salubre courante, l’électricité ou l’Internet, posséderont des téléphones mobiles.

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S.E. M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, et le Dr Hamadoun I. Touré, Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), à la cérémonie d’ouverture animée de ITU Telecom World 2009
Photo: UIT / F. Rouzioux

Cette semaine, l’UIT réunit le secteur mondial des télécommunications à Genève (Suisse) dans le cadre de la manifestation ITU Telecom World 2009. La conférence a été ouverte par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, le 5 octobre. Des délégués vont examiner des aspects des transformations sociétales, notamment la fracture numérique, le changement climatique et les secours en cas de catastrophe. Axée principalement sur les possibilités en matière de développement, la manifestation traite de la responsabilité sociale de l’entreprise et présente des exemples de pratiques les meilleures.

L’explosion de la technologie mobile représente une occasion importante d’intensifier la riposte au sida dans les pays pauvres.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, est convaincu du bien-fondé de cette approche. « De plus en plus de personnes dans le monde ont accès aux outils de communication, même dans les villages les plus reculés. Ils nous permettent d’être tous reliés au sein d’une communauté mondiale », a-t-il déclaré.

Exploiter la technologie de façon créative nous permettra d’entrer en contact avec les personnes ayant besoin d’aide. Je veux que l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH soit aussi étendu que la couverture des téléphones mobiles.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Exploiter la technologie de façon créative nous permettra d’entrer en contact avec les personnes ayant besoin d’aide. Je veux que l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH soit aussi étendu que la couverture des téléphones mobiles », a-t-il ajouté.

Les technologies mobiles et la riposte au sida

À travers la technologie mobile, les millions de personnes dans les pays en développement qui avaient été laissées pour compte par la fracture numérique peuvent désormais accéder du bout des doigts à des informations sur la santé et à des services de soins de santé. Les téléphones mobiles sont utilisés comme des outils peu onéreux pour le dépistage du VIH, la collecte de données, le suivi de l’épidémie, la formation des professionnels de santé, la prévention et l’appui au traitement dans le domaine du VIH.

Parmi les exemples novateurs figurent la campagne par SMS de sensibilisation au VIH et de dépistage (« Text to Change », Ouganda), le dépistage du VIH et l’appui au traitement via les téléphones mobiles (« Project Masiluleke », Afrique du Sud), le renforcement des systèmes de santé via les téléphones mobiles (« Phones for Health », Rwanda), et des cartes à puce permettant d’assurer le suivi des patients séropositifs (Inde et Zambie). Ces initiatives à petite échelle s’inscrivent dans le domaine en pleine expansion de la téléphonie mobile au service de la santé (« mHealth »), qui met à profit les outils de communication mobile, tels que les téléphones portables et les assistants numériques personnels (PDA), pour les services de santé et la diffusion d’informations dans ce domaine. Les programmes « mHealth » gagnent du terrain dans toutes les régions du monde.

Les SMS peuvent contribuer au changement de comportement

Aujourd’hui, les messages transmis par le service de messages courts (SMS) constituent un moyen peu onéreux et efficace de diffuser des messages sur la santé dans les pays en développement. D’après le rapport de la Fondation pour les Nations Unies, « mHealth for Development: The Opportunity of Mobile Technology for Healthcare in the Developing World » (La téléphonie mobile au service des soins de  santé dans les pays en développement), des études officielles et des données empiriques montrent que les alertes par SMS ont une plus grande influence sur le comportement que les campagnes radiophoniques et télévisées.

En outre, les alertes par SMS sont relativement discrètes et assurent à l’utilisateur une confidentialité dans des contextes où le VIH est souvent un sujet tabou. Dans les pays en développement, ces alertes se sont révélées très efficaces pour cibler des groupes de population difficiles à atteindre dans des zones rurales, où le manque de dispensaires et de dispensateurs de soins de santé ainsi que l’accès limité à des informations empêchent souvent les personnes de prendre des décisions éclairées en rapport avec leur santé.

Les campagnes par SMS sur le dépistage du VIH et l’appui au traitement

Un nombre croissant de pays, pour l’essentiel en Afrique, établissent des partenariats avec des opérateurs de téléphonie mobile locaux pour lancer des campagnes par SMS de sensibilisation au VIH et de dépistage. Ces campagnes ont été particulièrement efficaces pour renseigner les jeunes sur le VIH et les encourager à se soumettre à un dépistage. La téléphonie mobile a également été exploitée pour encourager les personnes vivant avec le VIH à suivre leur traitement et à aller à leur rendez-vous médicaux. Dans un traitement contre le VIH, il est indispensable de prendre les médicaments de façon régulière pour éviter la pharmacorésistance.

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Le Projet Masiluleke se sert de la technologie mobile pour inciter les Sud-Africains à se soumettre à un dépistage du VIH. Un million de SMS disant « Please call me » (Appelle-moi, s’il te plaît) sont envoyés chaque jour dans toute l’Afrique du Sud pour encourager les gens à aller faire un test VIH et à recevoir un traitement. Rédigés dans les langues régionales, ces messages visent à diriger les utilisateurs vers le service téléphonique national consacré au sida. Une fois que le patient est en ligne, les interlocuteurs le renseignent sur les services de test VIH et lui en communiquent l’adresse. Avoir connaissance de sa sérologie VIH est indispensable dans un pays où près de 20% de la population vit avec le VIH mais où moins de 3% connaît son statut VIH.

Utiliser la technologie mobile pour les diagnostics et la collecte de données

Les professionnels de santé dans les zones reculées qui ne disposent d’aucun centre de santé sont désormais en mesure d’établir des diagnostics et de fournir un appui au traitement aux personnes vivant avec le VIH par le biais d’un accès sans fil à des bases de données sur les informations médicales ou de personnel médical. Résultat, les patients peuvent recevoir un traitement dans leur village et leur foyer.

En outre, la collecte de données des zones reculées par le biais de la technologie mobile est beaucoup plus rapide, fiable et efficace. Des initiatives novatrices telles que « Phones for Health » (Des téléphones pour la santé) contribuent à pallier l’absence de données sur les patients dans les pays en développement, ce qui permet aux décideurs de faire des investissements plus avisés en allouant les ressources là où elles sont le plus nécessaire. La collecte de données est une composante essentielle des programmes VIH dans les pays en développement, étant donné que les décideurs et les dispensateurs de soins de santé aux niveaux des pays, des districts et des communautés ont besoin de données précises pour évaluer l’efficacité des programmes en place et concevoir de nouvelles politiques.

La cartographie par SIG pour renforcer les programmes VIH
En collaboration avec ses partenaires, l’OMS renforce les programmes de surveillance, de prévention et de traitement en matière de VIH dans des pays, grâce à un système mondial d’information et de cartographie établi à l’aide d’outils de collecte de données de terrain à distance, d’applications sans fil et de systèmes à satellites. L’OMS peut ainsi suivre et analyser les tendances épidémiologiques de l’infection à VIH dans le monde ainsi que l’efficacité des programmes de prévention et de traitement. Par exemple, les données collectées par le système de cartographie peuvent permettre aux experts de la santé de déterminer quels sont les centres de santé qui disposent d’un stock suffisant d’antirétroviraux.

La technologie en ligne pour lutter contre le VIH

Parallèlement à la technologie mobile, la technologie sur le Web révolutionne la façon dont les informations sur la santé sont diffusées de par le monde. Il existe désormais une proportion élevée de personnes dans le monde qui peuvent, en un clic de souris, avoir accès à des informations sur la transmission, la prévention, les soins et le traitement dans le domaine du VIH.

S’agissant de sensibiliser les jeunes au VIH, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et ses Coparrainants, notamment l’UNICEF, l’UNFPA et la Banque mondiale, exploitent le Web de façon novatrice pour diffuser des messages de prévention du VIH.

En 1998, l’ONUSIDA et l’UNICEF ont établi un partenariat avec la chaîne MTV pour lancer la campagne Staying Alive (Rester en vie) (), qui a été primée. Dix ans plus tard, c’est la campagne de prévention du VIH ciblant les jeunes la plus importante du monde. Le site Internet de l’UNICEF La voix des jeunes offre aux jeunes un espace sûr et réconfortant dans le cadre duquel ils peuvent réfléchir, discuter et s’associer à d’autres jeunes autour de questions liées à la santé, au développement et aux droits de l’homme, notamment les moyens d’arrêter la propagation du VIH.

Exploiter le phénomène de la communication virale

Les réseaux de médias sociaux, tels que Facebook, MySpace, et Twitter, sont de plus en plus en vogue dans le monde. Ces exemples d’outils de communication virale invitent à une plus grande interaction, grâce à laquelle les informations sont diffusées à plus grande échelle et plus rapidement. Ce phénomène augmente la vitesse à laquelle les informations circulent et dispose d’atouts impressionnants pour toucher de nouveaux destinataires avec des messages précis et ciblés.

À l’instar de nombre d’organismes, l’ONUSIDA fait un usage croissant des réseaux de médias sociaux afin que ses messages touchent des destinataires nouveaux et existants. Présent tant sur Facebook que sur Twitter, le Programme commun noue le dialogue avec les utilisateurs de ces sites en les encourageant à laisser des commentaires et des observations et en affichant régulièrement des nouvelles fraîches. Les sites de mise en commun d’informations, comme Flickr et YouTube, permettent aussi à l’ONUSIDA de partager ses contenus audiovisuels avec des personnes du monde entier.

Le but de l’utilisation des réseaux de médias sociaux est simple : diffuser des messages sur le VIH et inciter les jeunes à prendre des mesures pour arrêter la propagation du virus.

Envisager l’avenir

Tout comme les nouvelles technologies, la façon dont les pays s’engagent contre le VIH continuera d’évoluer. En maîtrisant les nouvelles tendances en matière de technologie, les pays pourront exploiter des outils novateurs pour fournir aux gens, même dans les villages les plus reculés, un accès à des services de prévention et de traitement dans le domaine du VIH.

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L'ONUSIDA en 2008 : Une année de progrès, de défis, de débats, et de changements

26 décembre 2008

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2008 a été une année de progrès, de défis, de débats et de changements. Dans ce bilan de fin d’année, l’ONUSIDA fournit un instantané des problèmes, des événements et des initiatives clés qui ont façonné la riposte mondiale au sida au cours des 12 derniers mois.

Progrès
Les investissements dans le sida donnent des résultats

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Plusieurs étapes ont été franchies en 2008 : l’objectif d’avoir au moins 3 millions de personnes sous traitement antirétroviral a été atteint ; à la fin de 2008, environ 4 millions de personnes étaient sous traitement.

Il y a eu moins de nouvelles infections à VIH en 2008 qu’en 2005, et le nombre de personnes qui sont mortes à cause du sida a diminué.


Leadership accru pour la riposte mondiale au sida

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L’engagement du leadership pour le VIH s’est maintenu à des niveaux élevés tout au long de 2008. Lors de la Réunion de haut niveau sur le sida et les objectifs du Millénaire pour le développement, les pays ont réaffirmé leurs engagements en faveur de la réalisation des cibles mondiales sur le sida.

Une nouvelle initiative de l’ancien Président du Botswana, M. Festus Mogae, a invité les dirigeants africains à s’unir pour des activités de prévention du VIH. Deux commissions indépendantes sur le sida, l’une en Afrique et l’autre en Asie, ont passé en revue la situation de l’épidémie de sida sur les deux continents et ont appelé les dirigeants à accélérer les efforts de prévention et de traitement du VIH.

Près de US $10 milliards étaient disponibles pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les dépenses domestiques sur le sida ont augmenté de 25% à 54%, et les pays de l’Afrique subsaharienne ont dépensé six fois plus en provenance de leurs propres ressources. Les Etats-Unis d’Amérique ont engagé US $48 milliards supplémentaires sur cinq ans à partir de 2009 pour le sida, la tuberculose et le paludisme.


Défis
Les efforts de prévention et de traitement du VIH sont à la traîne

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D’importants défis subsistent dans le cadre de la riposte au sida : pour deux personnes placées sous traitement, cinq autres sont nouvellement infectées. Le nombre total des personnes vivant avec le VIH s’est accru pour atteindre 33 millions. Près de 6 millions de personnes ont aujourd’hui besoin de traitement. L’accès au traitement pédiatrique est à la traîne, et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les personnes qui s’injectent des drogues et les professionnel(le)s du sexe sont souvent ignorés par les programmes de prévention et de traitement du VIH.


Les crises mondiale ont des répercussions sur la riposte au sida

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Les systèmes de santé sont dépassés – tout comme d’autres secteurs, par exemple l’éducation et l’emploi. La hausse du prix des aliments, ainsi que les pénuries alimentaires, ont placé un fardeau supplémentaire sur la capacité des familles à faire face à leurs besoins. En outre, la crise financière mondiale a créé des incertitudes au sujet de l’impact qu’elle risque d’avoir sur la riposte au sida.


Les droits humains des personnes vivant avec le VIH et des personnes marginalisées sont souvent violés

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De nombreux pays sont en train de réviser leurs lois ou d’en adopter de nouvelles, dont plusieurs visent à protéger les personnes vivant avec le VIH contre la discrimination. Mais dans nombre de pays, on observe une tendance préoccupante à la criminalisation de la transmission du VIH ainsi que des comportements sexuels.


Débats
Le sida est-il terminé?

Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008 de l’ONUSIDA a montré clairement que le sida n’est terminé dans aucune partie du monde, même si le nombre des nouvelles infections à VIH a chuté dans plusieurs pays. Le rapport a mis en garde que le sida restait une cause principale de décès en Afrique. Il soulignait également que l’incidence du VIH est en hausse dans les pays qui connaissent des épidémies plus anciennes tels que les Etats-Unis d’Amérique, l’Australie, l’Allemagne, et le Royaume-Uni. Les dirigeants mondiaux, lors de divers forums internationaux, à commencer par la Réunion de haut niveau sur le sida et la Conférence sur le sida de Mexico jusqu’à l’ICASA de Dakar, ont réfuté avec véhémence la notion que ‘le sida est terminé’.


Le sida affaiblit-il les systèmes de santé ?

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La faiblesse des systèmes de santé a entravé les progrès dans l’accélération de l’accès aux services de traitement du VIH dans de nombreux pays. Parallèlement, le sida a également exercé une pression sur des systèmes de santé déjà faibles dans un grand nombre de pays.

S’exprimant lors de la Conférence internationale sur le sida à Mexico, le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, a déclaré « Nous ne devrions pas accuser les programmes spécifiques aux maladies d’avoir affaibli les systèmes de santé. La vérité est que pendant des décennies, les gouvernements ont sous-investi dans les infrastructures sanitaires. » Le Dr Chan a ajouté que « d’autres progrès durables dépendent absolument de l’amélioration de la capacité des services. A ce stade, nous avons une opportunité historique d’aligner l’agenda de la riposte au sida sur l’agenda du renforcement des services de santé. »

Au cours d’un entretien, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, a déclaré « Il n’y a absolument aucune preuve que le sida ébranle les services de santé. Au contraire, il a certainement renforcé certains services. Les gouvernements déterminés feront en sorte que le financement spécifique à la maladie soit utilisé pour renforcer les capacités locales. »


Y a-t-il une solution miracle pour la prévention du VIH ?

Les stratégies et programmes de prévention du VIH ont été au centre de nombreux débats. Divers experts ont approché la prévention sous des angles différents : le rôle des partenaires sexuels multiples et des relations simultanées, le traitement contre le VIH en tant que mesure de prévention, la circoncision masculine, le rôle des préservatifs, et le report du début de l’activité sexuelle ont fait l’objet de débats.

L’ONUSIDA a soutenu que le mot « seulement » ne s’applique pas au sida – que ce soit pour le traitement seulement, la prévention du VIH seulement, les préservatifs seulement, l’abstinence seulement ou la circoncision masculine seulement. En réalité, ils sont tous nécessaires – une approche réellement exhaustive. Pour l’ONUSIDA, les trois piliers d’une riposte complète et efficace au sida, alors que nous nous approchons de l’accès universel, sont la prévention, le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH.

L’ONUSIDA préconise que les pays mettent en œuvre des programmes de prévention du VIH qui seront vraiment efficaces pour réduire les nouvelles infections à VIH. Cela demande une combinaison stratégique d’interventions qui s’adressent aux populations exposées au risque d’infection ou vulnérables à la transmission du VIH et qui utilisent des méthodes de changement comportementales et sociales qui sont appropriées et fondées sur les dernières données probantes.


Changements à l’ONUSIDA
Le mandat du Dr Peter Piot en tant que Directeur exécutif de l’ONUSIDA se termine à la fin 2008.

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A la fin 2008, le Dr Peter Piot, le Directeur exécutif fondateur de l’ONUSIDA, quittera ses fonctions après avoir dirigé l’organisation depuis sa création. En 2009, il rejoindra l’Imperial College de Londres comme premier directeur de son nouvel Institut pour la santé mondiale.


M. Michel Sidibé est nommé nouveau Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Michel Sidibé, l’actuel Directeur exécutif adjoint des programmes pour l’ONUSIDA, a été nommé nouveau Directeur exécutif de l’ONUSIDA lors de la Journée mondiale sida. Il entre en fonctions en janvier 2009.


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L’ICC et l’ONUSIDA fêtent leur partenariat et se tournent vers l’avenir

17 novembre 2008

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Michel Sidibé, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA (à droite) a accueilli David Morgan, Président du Conseil international du cricket, lors de sa visite à l’ONUSIDA consacrée à l’examen de la continuité de leur partenariat sur le sida. Genève, 17 novembre 2008. Photo : UNAIDS/D. Bregnard

David Morgan, Président du Conseil international du cricket (ICC), s’est rendu au Secrétariat de l’ONUSIDA à Genève où il a été accueilli par Michel Sidibé, Directeur exécutif adjoint.

Au cours d’une réunion avec le personnel de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, le Président de l’ICC a réaffirmé l’engagement du Conseil au sein du partenariat étroit noué en septembre 2003, lorsque l’ONUSIDA et l’ICC se sont associés pour la première fois en vue de porter des messages de prévention du VIH aux jeunes des pays où le cricket est populaire. En 2006, l’UNICEF s’est à son tour associé à ce partenariat qui soutient aujourd’hui la campagne « Unissons-nous pour les enfants, contre le sida ».

Michel Sidibé a passé en revue les réussites mondiales qu’a déjà connues ce partenariat. Grâce à des événements internationaux importants ainsi qu’à des initiatives locales, joueurs et entraîneurs diffusent des messages visant à dissiper la stigmatisation, les peurs déplacées et les malentendus liés au VIH. Il a aussi parlé de l’importance de la prévention du VIH et des services de soutien à destination des jeunes.

« Nous devons mettre l’accent sur le soutien et le travail de riposte au sida, main dans la main, avec une nouvelle génération de jeunes dirigeants, notamment ceux vivant avec le VIH. Les travaux effectués dans le cadre de ce partenariat peuvent être utiles en la matière », a noté M. Sidibé.

« Je souhaiterais surtout saluer l’engagement de l’ICC et vous remercier de votre visite d’aujourd’hui. »

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(de gauche à droite) : David Morgan, Président du Conseil international du cricket, Shashank Mane et Korey Chisholm, stagiaires à l’ONUSIDA, et Michel Sidibé, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA. Genève, 17 novembre 2008. Photo : UNAIDS/D. Bregnard

Plusieurs messages d’intérêt public sur le VIH ont été enregistrés par des stars telles que Graeme Smith, Kumar Sangakkara et Mahendra Singh Dhoni et sont diffusés dans les stades lors d’événements organisés par l’ICC et par les radiodiffuseurs. Lors d’événements internationaux, tels que la Coupe du monde ICC de cricket et la Coupe du monde Twenty20 de 2007, des activités sont menées. Des joueurs connus se rendent par exemple là où sont menés des projets communautaires locaux et portent des rubans rouges pour manifester leur soutien aux personnes vivant avec le VIH.

Un « Programme d’enseignement sur le VIH et le sida pour le cricket » a été élaboré par l’ICC et l’ONUSIDA pour que joueurs et entraîneurs puissent eux aussi sensibiliser les jeunes au VIH. Il contient aussi des conseils relatifs à la manière dont ils peuvent user de leur influence pour faire naître des changements positifs au sein de leurs communautés. Dans le cadre du programme intitulé « The Captain’s Pledge » (la promesse du capitaine), les capitaines de toutes les nations jouant au Test cricket ont pris part à des initiatives visant à faire comprendre aux jeunes les modes de transmission du VIH.

L’esprit du cricket

Andres Guerrero, chargé des partenariats à l’UNICEF, a joué le rôle de modérateur dans une discussion sur la planification stratégique de ces prochaines années.

Au cours de la réunion, Korey Chisholm, stagiaire à l’ONUSIDA, a expliqué comment le sport pouvait constituer une force permettant de faire changer les choses : en effet, il fait tomber les barrières de l’âge et renforce l’estime de soi. Il a remercié l’ICC d’avoir remplacé la stigmatisation par le soutien. Shashank Mane, stagiaire à l’ONUSIDA originaire d’Inde, a aussi partagé son opinion sur le partenariat ICC/ONUSIDA.

« Quand je vois l’influence du cricket sur ma vie, je pense que l’ONUSIDA et l’ICC ont beaucoup à se donner et à donner au monde en ce qui concerne la sensibilisation des jeunes au sida par le sport. »

« Dans le monde entier, l’influence du cricket est croissante, mais le sida continue malheureusement lui aussi sa progression. Je ne pense à aucune autre façon qui diffuserait mieux les messages de prévention du VIH et qui lutterait mieux contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH qu’un partenariat de ce type. »

L’ICC et l’ONUSIDA fêtent leur partenariat et se

Coparrainants:

UNICEF


Centre de presse:

Coupe du monde ICC 2007 de cricket aux Antilles visant à placer les enfants et les jeunes touchés par le VIH sous les feux de la rampe (6 mars 2007) (pdf, 113 Kb) (en anglais)

L'Inde et le Pakistan lutte contre le sida par le biais du cricket (8 avril 2004) (pdf, 107 Kb) (en anglais)

Les équipes internationales de cricket soutiennent la Journée mondiale sida (28 novembre 2003) (pdf, 119 Kb) (en anglais)


Reportages:

Les stars australiennes soutiennent le projet Love Life (12 Septembre 2007)

Pour Graeme Smith, «le cricket peut contribuer à la lutte contre le VIH et le sida» (12 Septembre 2007)

L’équipe de cricket du Pakistan parle de la prévention du VIH (12 Septembre 2007)

L’accent sur le sida lors du championnat de cricket organisé par l’ICC en Afrique du Sud (10 Septembre 2007)

Les événements de sensibilisation au sida se poursuivent à la Coupe du monde de cricket (03 April 2007)

La Coupe du monde de cricket partenaire de la sensibilisation au sida (11 mars 2007)


Multimédias:

Voir la galerie de photos de la visite du Président de l'ICC à l'ONUSIDA

Voir les messages d’intérêt public : les joueurs de cricket parlent du VIH et du sida


Liens externes:

Conseil international du cricket

Unissons-nous pour les enfants, contre le sida


Discours:

Discours de Shashank Mane, stagiaireà l’ONUSIDA, lors de la visite du Président de l’ICC (17 novembre 2008) (pdf, 31.5 Kb) (en anglais)


Publications:

La publication sur le «Programme d’enseignement sur le VIH et le sida pour le cricket» (pdf, 1.16 Mb) (en anglais)

Feature Story

Premier Sommet des Conseils de l'agenda mondial

07 novembre 2008

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Mohamed Alabbar, Président d'Emaar Properties et Coprésident du Sommet sur l'agenda mondial, dans un discours prononcé lors de la session d'ouverture du Sommet sur l'agenda mondial (7 au 9 novembre 2008). Droit d'auteur : Forum économique mondial. Photo : Dana Smillie.

Le premier Sommet des Conseils de l'agenda mondial mis en place par le Forum économique mondial, qui constitue un rassemblement unique de leaders issus du monde universitaire, des milieux d'affaires, de gouvernements et de la société civile, se tiendra à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, du 7 au 9 novembre. Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, se trouve actuellement à Dubaï pour participer à cet événement.

Le Sommet a pour but de proposer des solutions aux défis essentiels auxquels le monde doit faire face ; les nouveaux Conseils de l'agenda mondial mis en place par le Forum sont présentés comme le plus important réseau d'échange de connaissances et d'informations au monde.

Dans les prochains jours, le Dr Piot, en tant que Président du Conseil de l'agenda mondial pour le sida, participera à plusieurs ateliers et sessions, durant lesquels se tiendront des débats sur les moyens visant à améliorer l'état du monde, avec une attention particulière portée sur des problèmes spécifiques comme le VIH, le risque financier systémique, la gouvernance mondiale, la sécurité énergétique, la protection de l'enfance, les changements climatiques et la sécurité des aliments. Les autres questions abordées porteront sur les mesures à prendre et les acteurs dans ces domaines, la présentation des points essentiels des discussions des Conseils et les décisions concernant les prochains travaux des Conseils.

Les résultats du Sommet seront présentés comme base pour de futures discussions et de nouvelles mesures lors de la prochaine réunion annuelle du Forum économique mondial, qui se tiendra en 2009 à Davos, en Suisse.

Feature Story

L’Initiative mondiale de Bill Clinton

26 septembre 2008

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L’Initiative mondiale de Bill Clinton (CGI) est un mouvement catalyseur et non partisan pour l’action, qui rassemble une communauté de dirigeants mondiaux de divers horizons afin de concevoir et de mettre en œuvre des solutions innovantes à certains des enjeux les plus urgents de la planète.

La réunion annuelle de l’Initiative mondiale de Bill Clinton (CGI) s’achève aujourd’hui à New York. Cette manifestation d’une durée de trois jours a rassemblé un groupe divers de dirigeants mondiaux émanant des gouvernements, du monde des affaires, des organismes internationaux et de la société civile pour passer en revue les enjeux au niveau de la planète et transformer cette prise de conscience en action.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, et l’ancien Président de la République portugaise, Jorge Sampaio, ont participé à un petit-déjeuner de travail sur la santé mondiale, portant sur le sida, la tuberculose et le paludisme.

Grâce à un effort et à un investissement accrus dans la riposte au sida au cours de ces dernières années, des exemples d’approches couronnées de succès ont vu le jour et peuvent être reproduites ou intensifiées sur le plan mondial. Les participants ont défini et étudié des opportunités d’améliorer la manière dont nous agissons contre ces trois maladies avec les outils et connaissances existants et ont souligné les enjeux actuels.

Depuis son lancement en 2005, la CGI a réuni une communauté qui comprend plus de 80 actuels ou anciens chefs d’Etat, des centaines de leaders du monde des affaires, d’organismes internationaux ou d’institutions à but non lucratif, des philanthropes de premier plan, ainsi que des lauréats du Prix Nobel. Leur but est de concevoir et de mettre en œuvre des solutions novatrices à certains des défis les plus urgents de la planète.

La réunion annuelle 2008 était axée sur les enjeux et les opportunités dans les quatre domaines prioritaires suivants : éducation, énergie et changement climatique, santé mondiale et réduction de la pauvreté.

L’Initiative mondiale de Bill Clinton

Liens externes:

Initiative mondiale de Bill Clinton (en anglais)

Feature Story

Troisième réunion de la Cellule internationale de réflexion sur les restrictions aux voyages liées au VIH

18 juillet 2008

La Cellule internationale de réflexion sur les restrictions aux voyages liées au VIH a conclu sa troisième réunion avec un projet de recommandations portant sur l’élimination des restrictions d’entrée, de séjour et de résidence liées au VIH. Au cours des mois à venir, ces recommandations seront finalisées et présentées aux conseils du Fonds mondial et de l’ONUSIDA en novembre et décembre de cette année.

Les restrictions relatives à l’entrée, au séjour ou à la résidence dans un pays du seul fait d’une séropositivité au VIH est discriminatoire, et dans le monde hautement mobile d’aujourd’hui, ces restrictions ont un impact encore plus fort sur les personnes vivant avec le VIH. En 2008, quelque 67 pays continuent d’imposer de telles restrictions.

Au début 2008, l’ONUSIDA a mis sur pied une cellule internationale de réflexion comprenant des gouvernements, des groupements de la société civile et des organisations internationales afin de remettre à l’ordre du jour la question des restrictions aux voyages liées au VIH et de promouvoir l’action en vue de leur élimination. Coprésidée par l’ONUSIDA et le Gouvernement norvégien, la Cellule de réflexion s’est réunie pour la première fois à Genève en février 2008, suivie d’une deuxième réunion dans les bureaux du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à Genève en avril, et de la troisième et dernière réunion à Madrid au Siège de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT).

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Lors de la troisième réunion, la Cellule de
réflexion a fait l’inventaire de l’ensemble
du plaidoyer et des activités menés par ses
membres à l’égard des restrictions aux
voyages, et noté qu’il y a effectivement une
dynamique bien plus significative sur la
voie de leur élimination.Photo: ONUSIDA

La troisième réunion, qui s’est tenue du 24 au 26 juin, a été ouverte par Francisco Elías de Tejada Lozano, ancien Ambassadeur espagnol auprès du Fonds mondial, Ministère espagnol des Affaires étrangères, et par Francesco Frangialli, Secrétaire général de l’OMT. Ce dernier à souligné que les restrictions aux voyages fondées sur le statut VIH sont discriminatoires, et qu’elles représentent une préoccupation majeure pour le secteur du tourisme dans son ensemble.

« Le VIH n’est pas quelque chose qui se transmet par l’air. S’il doit y avoir des restrictions, elles doivent être rationnelles et fondées sur des motifs valables sur le plan de la santé publique. Pour le VIH, ce qu’il faut c’est une information de prévention et un dialogue, » a déclaré Francesco Frangialli.

Lors de la troisième réunion, la Cellule de réflexion a fait l’inventaire de l’ensemble du plaidoyer et des activités menés par ses membres à l’égard des restrictions aux voyages, et noté qu’il y a effectivement une dynamique bien plus significative sur la voie de leur élimination.

Par exemple, l’important travail de plaidoyer des groupes de la société civile a mené à la Réunion de haut niveau sur le sida à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies en juin. Lors de cette réunion, tant le Secrétaire général Ban Ki-moon que le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Peter Piot ont appelé à la fin des restrictions aux voyages liées au VIH dans leurs discours à l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée générale. « La stigmatisation et la discrimination qui entourent le sida restent toujours aussi fortes : et dans ce contexte je joins ma voix à celle du Secrétaire général et je prie tous les pays d’abandonner les restrictions relatives à l’entrée pour les individus simplement au motif qu’ils vivent avec le VIH, » a déclaré le Dr Piot.

Au cours de la troisième réunion, les membres de la Cellule de réflexion ont également rappelé qu’une sensibilisation est requise en permanence, et que le travail de la Cellule de réflexion doit être suivi d’une action intense au niveau des pays, qui mène à l’élimination des restrictions aux voyages.

« A cette étape de l’épidémie, avec plus de 25 ans d’expérience, c’est de l’hypocrisie si les choses ne changent pas et que les gouvernements déclarent s’engager à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination, » a souligné Craig McClure, Directeur exécutif de la Société internationale du sida.

Susan Timberlake, Coprésidente de la Cellule de réflexion et Conseillère principale de l’ONUSIDA pour le droit et les droits de l’homme, a déclaré qu’il faut consentir davantage d’efforts pour faire en sorte que les touristes, les migrants et autres populations mobiles soient prises en compte dans les ripostes nationales au sida.

« Les pays doivent comprendre que toute vulnérabilité au VIH relative à la mobilité ne concerne pas simplement les touristes et les migrants, mais qu’il s’agit aussi de citoyens qui entrent, sortent et entrent à nouveau. Si les gouvernements veulent vraiment réduire la vulnérabilité liée à la mobilité, ils doivent veiller à ce que toutes les populations mobiles bénéficient de programmes et de services suffisants en matière de VIH. A l’ère de l’Accès universel et d’une mondialisation toujours accrue, aucune riposte au sida ne devrait oublier les gens qui se déplacent, » a-t-elle déclaré.

Les restrictions relatives à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH seront mises en exergue au cours d’une session spéciale de la Conférence internationale sur le sida qui se tiendra en août au Mexique, ainsi que lors du Forum mondial sur la migration et le développement aux Philippines en octobre prochain. Les recommandations finales de la Cellule de réflexion seront présentées dans un rapport à la réunion du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA de décembre 2008 et au Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en novembre.

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