Global issues

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Etude des liens entre sida et changement climatique
07 juillet 2008
07 juillet 2008 07 juillet 2008L’épidémie de sida et le phénomène de changement de climat sont deux des plus importants problèmes mondiaux ‘à effets durables’ affectant le passé récent, le présent et l’avenir. Ils ont en commun des similitudes et des corrélations, et offrent des possibilités de riposte plus unie. Cependant, ces liens ont jusqu’à présent été peu étudiés.
C’est pour cette raison que des représentants de plusieurs organismes des Nations Unies, d’instituts de recherche de Suisse, d’Inde, d’Afrique du Sud et du Canada, de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge se sont réunis pour analyser les liens existants entre le sida et le changement climatique lors d’une réunion technique qui s’est tenue à Nyon, Suisse, le 20 mai 2008.
En outre, le PNUE et l’ONUSIDA ont demandé à l’Australian National University d’établir un document commun d’orientation sur le sida et le changement climatique en février 2008. Ce document, dont les observations ont été débattues lors de la réunion de Nyon, est axé sur des questions scientifiques et recense les liens majeurs, mineurs et hypothétiques par l’intermédiaire desquels sida et changement climatique pourraient mutuellement influer l’un sur l’autre.
Lire le rapport résumé de la réunion technique sur le sida et le changement climatique (pdf, 41,3 Kb) (en anglais)
Etude des liens entre sida et changement climatiq
Liens externes:
Publicaciones:
Rapport résumé de la réunion technique sur le sida et le changement climatique (pdf, 41,3 Kb) (en anglais)

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Elaborer des stratégies pour travailler avec les organisations confessionnelles
10 avril 2008
10 avril 2008 10 avril 2008
Les organisations confessionnelles
apportent une contribution majeure à la
lutte mondiale contre le sida, en
particulier dans les pays en
développement les plus pauvres, où les
services liés aux communautés
confessionnelles sont parfois la seule
source d’assistance sanitaire.
Soixante-dix pour cent de la population mondiale se reconnait comme membre d’une communauté confessionnelle, ce qui place ces dernières dans une position privilégiée pour influer sur les comportements et attitudes des gens, même pour ce qui est de l’épidémie de sida.
Les organisations motivées par la foi—souvent appelées organisations confessionnelles—participent à la riposte au sida depuis les premiers temps de l’épidémie et elles ont souvent été les premières à réagir en offrant des services, des activités d’enseignement et des soins.
L’ONUSIDA, en collaboration avec l’UNFPA, l’OMS, l’OIT et le PNUD, a rassemblé un groupe de travail composé de représentants d’un partenariat regroupant le Secrétariat de l’ONUSIDA, les organismes coparrainants et des organisations confessionnelles afin de tracer les grandes lignes d’une stratégie relative à sa collaboration à venir avec les organisations confessionnelles sur les questions entourant le sida. Cette réunion, qui se tient à Genève du 9 au 11 avril, vise à élaborer une stratégie permettant une riposte mieux coordonnée de toutes les parties prenantes de la lutte contre le sida.
Des communautés religieuses, des mosquées, des temples, des églises, des hôpitaux et des dispensaires sont allés au-devant des populations pour apporter un soutien aux personnes infectées et affectées par le VIH. Elles sont nombreuses à s’être impliquées dans la riposte dès le début de l’épidémie. Leur leadership possède une grande influence sur la vie de nombreux individus et les leaders qui s’expriment de manière responsable sur le sida peuvent avoir un impact important au niveau communautaire et dans le monde.

Les participants analyseront les meilleurs
moyens de travailler avec le vaste éventail
d’organisations confessionnelles œuvrant
dans le domaine du sida et discuteront
des opportunités et des difficultés qui se
présentent.
Cependant la riposte de la communauté religieuse peut aussi être négative. Les personnes vivant avec le VIH ont été ostracisées par certains leaders religieux et communautés confessionnelles. Les approches des méthodes de prévention du VIH et les attitudes à l’égard des personnes exposées à un risque accru d’infection à VIH, telles que les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, ont parfois entravé la riposte. Il reste beaucoup à faire pour éradiquer la stigmatisation et la discrimination.
Les organisations confessionnelles apportent une contribution majeure à la lutte mondiale contre le sida, en particulier dans les pays en développement les plus pauvres, où les services liés aux communautés confessionnelles sont parfois (dans certaines régions) la seule source d’assistance sanitaire. Le rapport ARHAP/OMS (2007) a montré que les organisations confessionnelles fournissaient entre 33% et 40% de tous les soins de santé et services de traitement liés au VIH en Zambie et au Lesotho, et calculé qu’entre 30% et 70% de toutes les infrastructures de santé de l’ensemble du continent étaient gérés par des groupes confessionnels.
En outre, il est clair que les communautés confessionnelles sont idéalement placées pour réagir, de la manière la plus large possible, aux problèmes posés par l’épidémie, non seulement en leur qualité de prestataires de services mais aussi (et c’est peut-être le plus important) en tant que réseaux et mouvements qui parviennent au cœur même de la vie communautaire et familiale. Ces organismes sont ainsi des acteurs décisifs dans une riposte au sida holistique, intégrée et possédant de multiples facettes. C’est pour cette raison que l’ONUSIDA explore aujourd’hui les moyens de renforcer son engagement avec les organisations confessionnelles.
Les participants à la réunion analyseront les meilleurs moyens de travailler avec le vaste éventail d’organisations confessionnelles œuvrant dans le domaine du sida et discuteront des opportunités et des difficultés qui se présentent. Le groupe de travail produira une stratégie sur trois à cinq ans qui guidera les efforts déployés par l’ONUSIDA et ses Coparrainants pour consolider une riposte coordonnée au sida avec la communauté confessionnelle.
Elaborer des stratégies pour travailler avec les

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Augmentation du nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH
17 mars 2008
17 mars 2008 17 mars 2008
(à partir de la gauche, devant) : Michel Kazatchkine (Directeur exécutif, Fonds mondial), Mme Margaret Chan (Directrice générale, OMS), Peter Piot (Directeur exécutif, ONUSIDA), Jorge Sampaio (Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’initiative ‘Halte à la tuberculose’ et ancien président du Portugal) et (à partir de la gauche, derrière) : Jorge Bermudez (Secrétaire exécutif d’UNITAID), Mario Raviglione (Directeur du Département Halte à la tuberculose de l’OMS), Marcos Espinal (Secrétaire exécutif du Partenariat Halte à la tuberculose) lors du lancement du rapport Global Tuberculosis Control 2008. Genève, 17 mars 2008.
Photo : OMS/C. Black
Selon un nouveau rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), près de 250 000 personnes vivant avec le VIH sont décédées de la tuberculose en 2006.
Le rapport annuel intitulé Global Tuberculosis Control 2008 révèle également que près de 750 000 personnes vivant avec le VIH ont été infectées par la tuberculose en 2006, ce qui confirme que la tuberculose est une cause majeure de maladie et de décès chez les personnes vivant avec le VIH, et ce, bien que cette maladie soit essentiellement évitable et guérissable. L’Afrique est de nouveau le continent le plus durement touché avec 85 % des cas mondiaux de tuberculose liée au VIH.
Le rapport contient aussi quelques bonnes nouvelles grâce à des signes encourageants, en particulier en provenance d’Afrique, indiquant que les programmes de lutte contre la tuberculose et le VIH collaborent de plus en plus pour réduire le poids important de la tuberculose chez les personnes vivant avec le virus. Rappelons, par exemple, qu’au Rwanda, les programmes de lutte contre la tuberculose ont pu fournir un dépistage du VIH à 76 % de tous les patients atteints de tuberculose, s’assurant ainsi qu’ils pouvaient avoir accès aux meilleurs services de prévention, de traitement et de soins du VIH. Il reste cependant beaucoup à faire pour s’assurer que les personnes vivant avec le virus ont un meilleur accès aux services de prévention, de diagnostic et de traitement de la tuberculose (ex : moins de 1 % des personnes vivant avec le VIH ont bénéficié d’un dépistage de la tuberculose en 2006).

Le Dr. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’exprimant lors de la présentation à la presse du rapport Global Tuberculosis Control 2008. Genève, 17 mars 2008.
Photo : OMS/C. Black
« Le rapport nous indique que nous sommes loin de fournir un accès universel à des services de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins de haut niveau de qualité en rapport avec le VIH et la tuberculose » a déclaré le Dr. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Des progrès évidents ont été enregistrés, mais nous devons tous en faire plus pour qu’une stratégie commune de réduction des décès liés à la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH devienne une réalité ».
Le rapport a été présenté à Genève par le Dr. Peter Piot (Directeur exécutif, ONUSIDA), Mme Margaret Chan (Directrice générale, OMS), Michel Kazatchkine (Directeur exécutif, Fonds mondial) et Jorge Sampaio (Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’initiative ‘Halte à la tuberculose’ et ancien président du Portugal) en temps voulu pour la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose (24 mars).
L’ONUSIDA, l’OMS, le Fonds mondial, le Partenariat Halte à la tuberculose et nos partenaires nationaux et internationaux travailleront en étroite collaboration pour garantir un accès universel aux services intégrés en rapport avec le VIH et la tuberculose, et garantir une riposte coordonnée aux épidémies de VIH et de tuberculose – ce qui est la seule manière d’avancer si nous voulons mettre en œuvre une riposte réellement efficace.
Augmentation du nombre de décès dus à la tubercul
Coparrainants:
Département Tuberculose de l'OMS
Informations connexes:
Tuberculose et VIH
Co-infection
Reportages:
La tuberculose résistante aux médicaments est plus courante chez les personnes vivant avec le VIH (28 février 2008)
Evénements de la Journée mondiale contre la tuberculose 2007 (30 mars 2007)
Tuberculose quelque part = Tuberculose partout (24 mars 2007)
Unir nos forces pour lutter contre la tuberculose et le VIH (24 novembre 2006)
Centre de presse:
Les efforts mondiaux engagés pour lutter contre la tuberculose enregistrent des progrès, mais trop lents (17 mars 2008) (en anglais)
Liens externes:
Partenariat Halte à la tuberculose (en anglais)
Publications:
Rapport Global Tuberculosis Control 2008 (pdf, 4.5Mb) (en anglais)
Questions fréquentes sur la tuberculose et le VIH (pdf, 33 Kb) (en anglais)
Questions fréquentes sur tuberculose ultra-résistante (pdf, 33 Kb) (en anglais)
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Restrictions de voyage liées au VIH
04 mars 2008
04 mars 2008 04 mars 2008Depuis le début de l’épidémie à VIH, les autorités nationales et le secteur privé ont mis en place des restrictions au voyage à l’encontre des personnes séropositives désireuses d’entrer dans leur pays ou d’y rester pour un temps limité (voyage d’affaires, visite privée, tourisme) ou pour plus longtemps (asile, travail, immigration, études ou installation en tant que réfugié(e)s).

La Cellule internationale de réflexion sur
les restrictions au voyage liées au VIH s’est
réunie pour la première fois à Genève
les 25 et 26 février 2008, sous la présidence
jointe du gouvernement norvégien
et de l’ONUSIDA.
L’ONUSIDA a mis sur pied une cellule internationale de réflexion afin d’attirer l’attention sur la question des limitations de voyage liées au VIH – tant à court terme qu’à long terme – au niveau national et international et afin de procéder à l’élimination de ces restrictions.
La Cellule internationale de réflexion s’est réunie pour la première fois à Genève les 25 et 26 février 2008, sous la présidence jointe du gouvernement norvégien et de l’ONUSIDA. Cette réunion a rassemblé des représentants des gouvernements, des organisations intergouvernementales et de la société civile, notamment le secteur privé et les réseaux de personnes vivant avec le VIH.
Les données assemblées par le Groupe européen de Traitement du sida (European AIDS Treatment Group, connu par son acronyme anglais EATG) montrent que 74 pays au total appliquent l’une ou l’autre forme de restriction de voyage liée au VIH, dont 12 interdisent l’entré aux personnes séropositives quelle que soit la raison ou la durée du séjour envisagé. Les justifications le plus souvent alléguées sont celles qui se réfèrent à la protection de la santé publique et aux coûts éventuellement liés é la prise en charge, au soutien et au traitement des personnes vivant avec le VIH.
Quelle que soit la raison alléguée, les restrictions au voyage liées au VIH soulèvent des questions fondamentales liées aux droits de la personne humaine en ce qui concerne la non-discrimination et la liberté de circulation des personnes vivant avec le VIH dans notre époque de haute mobilité.
En 2000, l’Organisation mondiale du Tourisme a estimé le nombre d’arrivées internationales de par le monde à 698 millions de personnes, voyageant pour la plupart à court terme (tourisme, affaires, conférences, visites familiales). En ce qui concerne les déplacements à plus long terme, l’Organisation internationale pour les Migrations (IOM) estime qu’environ 175 millions de personnes vivent et travaillent à l’heure actuelle ailleurs qu’au sein de leurs frontières nationales, soit 2,9% de la population mondiale.
Les restrictions aux voyages liées au VIH consistent la plupart du temps en une loi ou une instruction administrative exigeant une déclaration de séronégativité par l’individu avant d’entrer dans un pays ou d’y rester. Certains pays exigent des candidat(e)s de se soumettre à un test VIH ; d’autres demandent un certificat de séronégativité, d’autres encore une déclaration du statut VIH.
Les tests effectués dans ces conditions sont proches du test obligatoire et dans de nombreux cas ne s’accompagnent ni de conseils pré- ou post-test ni de garanties de confidentialité adéquates. Tout test VIH devrait être volontaire et fondé sur le consentement éclairé.
L’impact des restrictions de voyage liées au VIH peut être catastrophique pour la personne qui s’efforce d’immigrer, de requérir l’asile, de visiter sa famille, d’assister à une réunion, d’étudier ou de vaquer à ses affaires professionnelles. Il se peut que la personne concernée (potentiellement immigrant/e, réfugié/e, étudiant/e ou simple voyageur/se) apprenne d’un seul coup sa séropositivité en même temps qu’interdiction lui est faite de voyager, sans compter le risque de voir les autorités et le cas échéant sa famille, sa communauté ou son employeur/se au courant de son statut sérologique – ce qui peut exposer l’individu à une discrimination ou à une stigmatisation qui peuvent être graves.
Les personnes déjà installées dans le pays hôte courent le risque de déportation sommaire sans protection légale appropriée ni protection au niveau de la confidentialité. Dans ces conditions, il est extrêmement tentant de cacher ou de nier son propre statut sérologique et de fuir le contact avec les autorités d’immigration et les agents des soins de santé – tant les efforts de contrôle de l’immigration que les activités de santé publique se voient donc contrecarrées, en même temps que les individus se voient privés des activités de prévention, et d’aide, voire de services de santé pourtant bien nécessaires.

Les restrictions au voyage fondées
sur le statut VIH, surtout à court terme,
ne font que souligner l’aspect
exceptionnel du sida, a déclaré le
Dr Peter Piot, Directeur exécutif
de l’ONUSIDA.
Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a déclaré que les restrictions au voyage fondées sur le statut VIH, surtout à court terme, ne font que souligner l’aspect exceptionnel du sida. Aucune autre maladie n’interdit aux personnes de passer la frontière pour voyage d’affaires, pour assister à une réunion ou pour des rasions touristiques. Aucune autre maladie, a-t-il ajouté, ne voit les individus terrifiés de voir leurs bagages fouillés à la frontière pour y chercher des médicaments, avec à la clé un refus d’admission ou, pire encore, la détention et la déportation vers leur pays d’origine.
Tout en reconnaissant que la sécurité des frontières nationales et les problèmes d’immigration ressortissent aux prérogatives nationales et au pouvoir souverain des Etats Membres, il faut s’assurer que les lois et les règlements permettent aux personnes vivant avec le VIH de ne pas subir de discrimination en ce qui concerne le fait de participer sur un pied d’égalité aux voyages internationaux et d’entrer ou de séjourner dans un pays autre que le leur. Les Directives internationales sur le VIH/SIDA et les Droits de l’Homme considèrent que toute restriction à la liberté de mouvement ou au choix de résidence fondé sur le seul statut VIH (réel ou supposé), notamment le dépistage VIH des voyageurs internationaux, constitue une discrimination.
Outre qu’elles sont discriminatoires, ces restrictions au voyage n’ont aucune justification en termes de santé publique. L’infection à VIH ne doit pas être tenue pour une condition qui menace la santé publique sous l’angle des voyages : même s’il s’agit d’une infection, ni la simple présence dans le pays d’une personne infectée par le VIH ni les contacts sociaux ordinaires ne suffisent à transmettre le virus de l’immunodéficience humaine.
Les mesures restrictives peuvent en fait contrarier les efforts de santé publique : l’exclusion des personnes non nationales séropositives alourdit encore l’atmosphère de stigmatisation et de discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et peuvent ainsi, au niveau des individus, décourager tant les nationaux que les étrangers d’avoir recours aux services de prévention et de prise en charge du VIH. En outre, les restrictions apportées aux déplacements peuvent encourager les gens du pays à considérer que l’infection à VIH est un « problème extérieur » auquel le maintien des étrangers et étrangères au-delà des frontières apporte une réponse suffisante, de telle façon qu’il n’est plus nécessaire de maintenir les règles de comportement à moindre risque.
Ces mesures n’ont pas non plus justification sur le plan de l’économie. Les personnes vivant avec le VIH peuvent maintenant jouir d’une longue vie productive, ce qui modifie l’argument économique qui sous-tend les restrictions au voyage : il faut dorénavant peser la contribution potentielle des personnes migrantes par rapport à leur poids sur les services de santé. En outre, l’extension continue des programmes de traitement jusqu’à l’accès universel en 2010, et la baisse continue des coûts de traitement dans les pays à revenu faible ou moyen font justice du mythe selon lequel le voyage d’une personne séropositive risquerait de faire grimper les coûts des systèmes de soins de santé dans les pays.
La mise en place d’une cellule de réflexion internationale sur les restrictions au voyage liées au VIH offre une excellente occasion d’attirer l’attention sur ces restrictions aux niveaux international et national et d’encourager leur élimination.
Recommandations spécifiques pour un changement positif

La Cellule internationale de réflexion
présentera des recommandations
concrètes d’actions spécifiques à
entreprendre par les diverses
parties prenantes pour éliminer
les restrictions de voyage liées au VIH.
La Cellule internationale de réflexion compte deux groupes de travail centrés respectivement sur les restrictions à court terme et les restrictions à long terme, soutenus et conseillés par un comité d’orientation. Les groupes de travail et le comité d’orientation se réuniront à quatre reprises avant le mois d’août 2008, date à laquelle la cellule de réflexion présentera ses recommandations finales à la Conférence internationale sur le sida à Mexico. La Cellule internationale présentera des recommandations concrètes d’actions spécifiques à entreprendre par les diverses parties prenantes (autorités gouvernementales, société civile, organisations intergouvernementales, secteur privé) pour éliminer progressivement les restrictions de voyage liées au VIH. L’équipe présentera essentiellement des actions stratégiques visant à :
- Accroître l’attention portée aux restrictions de voyage liées au VIH sur les plans international, régional et national
- Encourager les gouvernements qui ont stipulé des restrictions de voyage liées au VIH relatives à l’admission dans le pays ou à des courts séjours à éliminer ces restrictions
- Encourager des actions à plus long terme pour aboutir à l’élimination de toute restriction de voyage liée au VIH.
Le comité d’orientation serra soutenu dans son action par les groupes de travail qui devront assurer :
- Une analyse critique de la situation actuelle relative aux restrictions de voyage à court terme et à long terme liées au VIH
- Une analyse des obstacles à l’élimination des diverses restrictions de voyage liées au VIH et des actions que pourront entreprendre diverses parties prenantes au niveau national et international pour encourager cette élimination
- La mise en forme de recommandations sur les meilleures pratiques relatives à l‘entrée sur le territoire et au séjour de personnes vivant avec le VIH dans divers cadres contextuels de mobilité et de migration.
Les recommandations soutiendront les principes de non discrimination et celui de la participation accrue des personnes vivant avec le VIH/sida (GIPA) ainsi que des orientations politiques rationnelles liés au VIH pour les voyageurs, les personnes migrantes et les populations mobiles dans les pays d’origine et dans les pays d’accueil – dans le cadre des efforts visant à atteindre la prévention, le traitement, la prise en charge et le soutien pour le VIH tels que ces éléments ont été acceptés par les gouvernements lors de la Réunion de haut niveau sur le sida (2006).
La Cellule internationale de réflexion sur les restrictions au voyage liées au VIH tiendra sa prochaine session à Genève du 31 mars au 2 avril 2008.
Restrictions de voyage liées au VIH
Politiques et orientations:
Déclaration de l'ONUSIDA et de l'OIM sur les restrictions de voyage liées au VIH
Reportages:
En savoir plus sur la deuxième réunion de la Cellule internationale de réflexion sur les restrictions de voyage liées au VIH (site Internet de l'HCDH) (en anglais)
Liens externes:
XVIe Réunion du Conseil de direction du Fond Mondial - Reconnaissance de l'engagement de l'ONUSIDA pour la création d'un Groupe de Travail sur les Restrictions de Voyage (pdf, 966 Kb) (en anglais)
Déclaration politique de la Société Internationale sur le sida (IAS)(pdf, 1.19 Mb) (en anglais)
Groupe européen sur le Traitement du sida (en anglais)
Multimédias:
Fragment audio: Shaun Mellor, Conseiller supérieur technique sur les droits de l'homme à l'Alliance internationale sur le VIH/sida (en anglais)
Fragment audio: Gracia Violeta Ross Quiroga, Directrice nationale du Réseau bolivien des personnes vivant avec le VIH (en anglais)
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Des scientifiques de haut niveau se penchent sur les défis liés à la santé dans le monde à Boston
15 février 2008
15 février 2008 15 février 2008
De g. à d.: Timothy E. Wirth, Président,
Fondation des Nations Unies et Fonds pour
un monde meilleur, Jim Yong Kim, Ecole
de médecine de Harvard, David Baltimore
(modérateur), Président de l’AAAS, Institut
de technologie de Californie, et le
Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr
Peter Piot.
La réunion 2008 de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS) s’est tenue à Boston, Etats-Unis d’Amérique, du 14 au 18 février et a rassemblé des professionnels de la science et de la technologie en provenance de 56 pays pour discuter des dernières avancées et enjeux scientifiques.
Le Président de l’AAAS, le lauréat du Prix Nobel M. David Baltimore, a qualifié la manifestation de « plus grand et plus important rassemblement scientifique interdisciplinaire de l’année ». La conférence portait principalement sur le pouvoir de la science, de la technologie et de l’éducation à aider les segments les moins développés de la société mondiale, tout en améliorant la coopération parmi les pays industrialisés et en amorçant une transformation dirigée par la connaissance à travers les disciplines scientifiques.
Quelque 10 000 personnes ont assisté à la conférence, notamment des scientifiques, ingénieurs, enseignants et décideurs de renom ainsi que des membres des médias nationaux et internationaux.
La réunion avait pour thème global ‘La science et la technologie sur le plan mondial’ et le programme a mis en lumière des domaines de recherche, de nouveaux développements, et des activités transversales à l’appui de la science, de la technologie et de l’éducation dans le monde.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr
Peter Piot, s’est exprimé lors de la plénière
d’un panel sur les défis liés à la santé dans
le monde.
Parmi les 150 symposiums et présentations, une table ronde a évoqué l’état de la santé publique en s’axant en particulier sur le sida et la tuberculose. Des présentations ont été faites sur la quête d’un vaccin mondial contre le sida et les enjeux de la lutte exhaustive contre le VIH en Afrique subsaharienne.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, s’est exprimé à l’occasion de la séance plénière d’un panel sur les défis mondiaux en matière de santé, lors de la journée de clôture de la conférence, avec Jim Young Kim de l’Ecole de santé publique de Harvard et Timothy Worth, Président de la Fondation des Nations Unies et du Fonds pour un monde meilleur. La séance était modérée par le Président de l’AAAS, David Baltimore.
Des scientifiques de haut niveau se penchent sur
Liens externes:
Site web de l’AAAS (en anglais)
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Science, HIV and COVID-19—where are we headed?

08 juin 2021
How was a COVID-19 vaccine found so quickly?

09 février 2021
New guidance on ethical HIV prevention trials published

27 janvier 2021

Feature Story
Coalitions d’entreprises : une riposte commune au sida
24 janvier 2008
24 janvier 2008 24 janvier 2008
L’Initiative mondiale en faveur de la santé du Forum économique mondial, soutenue par l’ONUSIDA, a publié son premier rapport sur les coalitions d’entreprises lors de la réunion annuelle du Forum à Davos. Le rapport présente une étude approfondie des activités des coalitions d’entreprises et il contribuera à définir comment elles pourraient améliorer le soutien qu’elles apportent au secteur privé dans la riposte au sida.
Les coalitions d’entreprises sur le sida se sont profilées comme des plateformes efficaces pour la riposte du secteur privé à l’épidémie. Le sida a déjà fauché 25 millions de personnes parmi la main d’œuvre mondiale et il reste une menace sérieuse pour l’économie.
Bien que certaines compagnies s’attaquent déjà efficacement au sida sur le lieu de travail, d’autres, bien que conscientes des risques pour leur entreprise, ne savent simplement pas comment ni où commencer à réduire les risques. Les coalitions d’entreprises ont été créées pour combler cette lacune et apporter au secteur privé les outils et procédés dont il a besoin pour s’attaquer efficacement au sida sur le lieu de travail.
Les coalitions d’entreprises sont une voix pour le secteur privé, souvent par leur représentation au sein des comités sida nationaux et leur interaction avec d’autres parties prenantes importantes. Elles soutiennent la riposte au sida du monde économique par leur travail de sensibilisation et la conception, le développement et la mise en œuvre de programmes sur le lieu de travail, en apportant le matériel, les outils et la formation nécessaires.
« L’ONUSIDA a soutenu le développement d’un certain nombre de coalitions d’entreprises nationales sur le VIH dans des régions fortement touchées par l’épidémie, » explique Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les coalitions d’entreprises sont des partenaires précieux et respectés de la riposte au sida. Grâce à leur influence grandissante, elles engagent un nombre croissant de compagnies dans des activités de lutte contre le sida. Mais ces dernières restent une minorité. J’espère que ce rapport contribuera à encourager d’autres entreprises à s’impliquer. »
A ce jour, quatre coalitions d’entreprises régionales et 47 coalitions d’entreprises nationales ont été créées et le lancement de 10 coalitions nationales est prévu pour 2008-2009. Collectivement, ces coalitions ont déjà apporté à plus d’un million d’organisations des politiques et programmes sida pour le lieu de travail.
Des coalitions ont formé des partenariats avec des parties prenantes importantes aux niveaux national, régional et international. En plus du secteur privé, celles-ci comprennent également des donateurs internationaux, d’autres coalitions d’entreprises régionales et nationales, des gouvernements et des groupes de la société civile. Ces relations sont essentielles à l’exécution d’une riposte coordonnée à l’épidémie.
Les coalitions régionales font office de plateforme pour les coalitions nationales en leur permettant de se réunir, de partager leurs expériences, d’échanger leurs compétences et de trouver des solutions aux défis les plus complexes de la région. L’ONUSIDA travaille actuellement avec plus de 30 coalitions d’entreprises régionales et nationales, contribuant à soutenir la riposte au sida du secteur privé.
Les Coalitions d’entreprises s’attaquent au sida : Rapport mondial (janvier 2008) (en anglais) présente le paysage actuel des coalitions d’entreprises et propose à toutes les parties prenantes une marche à suivre visant à tirer parti de l’élan et du succès rencontrés à l’échelle mondiale par l’engagement du secteur privé.
Le rapport a été préparé par l’Initiative mondiale en faveur de la santé en partenariat avec la Banque Mondiale, l’ONUSIDA et la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) et avec le soutien du Corporate Council of Africa (CCA) et de la Fondation PharmAccess.
Coalitions d’entreprises : une riposte commune au
Information aux médias:
Lire le communiqué de presse (pdf, 41,0 Kb) (en anglais)
Liens utiles:
Initiative mondiale en faveur de la santé (en anglais)
Forum économique mondial (en anglais)
Reportages:
L’économie et la riposte au sida
Publications:
Les coalitions d’entreprises s’attaquent au sida : Rapport mondial (pdf, 2, 13 Mb) (en anglais)

Feature Story
Invest in Women – It Pays
18 octobre 2007
18 octobre 2007 18 octobre 2007At the Women Deliver conference in London (18 – 20 Oct 2007), UNAIDS Executive Director called for renewed political support and increased funding to make sure that women’s health become a national priority across the world. He stressed that healthy mothers and children are key to slowing down the AIDS epidemic.
Every minute of every day, a woman dies needlessly during pregnancy or childbirth, most in the developing world. Ten million women are lost in every generation. Huge disparities exist between rich and poor countries, and between the rich and poor in all countries. At the same time, four million newborn babies die every year, also from causes that are mainly preventable. Evidence and experience shows that with increased political will and adequate financial investment, most women and newborns can survive so that families, communities and nations can thrive.
Bringing to light the critical connection between women’s health, rights, education and poverty reduction, the global conference on maternal health ‘Women Deliver’ is taking place in London from 18 to 20 October 2007.
Co-Chaired by Mary Robinson, president of Realizing Rights, former president of Ireland, and former United Nations High Commissioner for Human Rights and by Asha Rose Migiro, Deputy Secretary-General of the United Nations, the conference encourages governments to integrate women’s health and rights into national plans and strategies.
At the Conference opening, UNAIDS Executive Director Peter Piot, underlined a number of similarities between the response to women’s health and the AIDS response. He cited the prevention of mother to child transmission of HIV as an intervention with proven results that is a potential catalyst to strengthen health systems.
Dr Piot noted that women are paying a heavy price today as a result of years of under-investment – including within the AIDS response. Despite accelerating progress in AIDS over the past few years, women and girls are still being left behind. About 18 million women are living with HIV today – many of them poor, most of them stigmatized, some at risk of violence, and too few are able to access HIV treatment. Only one in ten women in developing countries has access to drugs to prevent transmission of HIV to their children.
In his conclusion, Dr Piot suggested that the world should start talking about women’s health, morbidity and mortality and not just maternal mortality. He underlined that taking the issue beyond the health sector and focussing on socio-economic implications would attract governments’ attention in ways that women’s health has not.
The Women Deliver Conference runs until 20 October 2007
Links:
Read more on the Women Deliver conferenceRead more on the Global Women’s Coalition on AIDS
View the video by the Global Coalition on Women and AIDS that is being shown at the conference

Feature Story
International Health Partnership launch
05 septembre 2007
05 septembre 2007 05 septembre 2007
Jens Stoltenberg, UNAIDS Deputy Executive
Director Michel Sidibe, British Prime Minister
Gordon Brown, and Dr Margaret Chan, Director-
General of the World Health Organization
(Photo: Richard Lewis/Crown Copyright)
Leaders from donor countries, funding organizations, developing nations, and international agencies came together in London on Wednesday 5 September to launch a new international partnership to help improve healthcare systems in the developing world.
Led by the government of the United Kingdom, the International Health Partnership was launched formally by UK Prime Minister Gordon Brown at an event at 10 Downing Street, London.
The initiative aims to increase donor, country and international coordination on health and development issues in order to drive forward work on the health-related Millennium Development Goals (MDGs) – reducing child mortality, improving maternal health, and halting and reversing the spread of HIV.
Following a roundtable discussion focusing on implementation, participants signed a compact to work within countries’ national plans and improve coordination in order to address problems related to health worker staffing, infrastructure, health commodities, logistics, tracking progress, and effective financing. Partners will work together to ensure that health plans are well-designed, well-supported and well-implemented and to make their work more effective and better aligned with developing countries’ established priorities.
In a statement released on Wednesday 5 by the United Kingdom, Prime Minister Gordon Brown said, “There is no greater cause than that every man, woman and child in the world should be able to benefit from the best medicine and healthcare. Today we come together – donor governments, health agencies and developing countries – with the certainty that we have the knowledge and the power to save millions of lives through our efforts.”
In an initial phase, seven ‘first wave’ countries – Burundi, Cambodia, Ethiopia, Kenya, Mozambique, Nepal and Zambia – have joined the partnership and participated in the London event. Also attending were Heads of State and ministers from donor countries such as Norway and Canada and senior figures from international agencies, including UNAIDS. Philanthropist Bill Gates attended on behalf of the Bill and Melinda Gates Foundation.
Speaking at the event, UNAIDS Deputy Executive Director Michel Sidibe underlined the importance of the partnership. “To improve global health, it is critical that we have better coordination and mutual accountability from all parties: countries, donors, and the international organizations.” he said. “The International Health Partnership will be crucial in order to deliver on our commitments to the targets of Universal Access to HIV prevention, treatment, care, and support, and in reaching all the health-related Millennium Development Goals. The global response to AIDS has shown us that increased coordination can lead to progress. We also need to stay focused on the concrete results that we are all committed to, at the same time putting in place predictable, scaled-up financing for a long-term sustainable response.”
A joint statement from international health partners – UNAIDS, The GAVI Alliance, Global Fund to Fight Aids, Tuberculosis and Malaria, UNICEF, United Nations Population Fund, World Bank and the World Health Organization – welcomed the initiative: “We, as international health partners committed to improving health and development outcomes in the world, welcome and fully support the International Health Partnership's mission to strengthen health systems, and we congratulate those involved for setting it in motion.”
“We will be coordinated and accountable in this work and take every opportunity to capture knowledge and lessons learned in improving health programmes,” the partners stated.
The International Health Partnership is the first of several complementary initiatives being launched by donor countries over the next several weeks as part of a new Global Campaign for the Health Millennium Development Goals. More information will be featured in the coming weeks on the UNAIDS website.
Links:
Read the joint statement by international health partnersRead the UK press release
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Feature Story
‘Le leadership’ : thème de la Journée mondiale sida 2007-2008
16 mars 2007
16 mars 2007 16 mars 2007
Le « Leadership » a été choisi par la Campagne mondiale contre le sida comme thème de la Journée mondiale sida en 2007 et 2008. La promotion de ce thème se poursuivra sous le slogan « Stop sida – Tenir la promesse », idée maîtresse de la Campagne mondiale contre le sida de 2005 à 2010.
Le 1er décembre de chaque année, le monde entier se rassemble pour observer la Journée mondiale sida. Le thème de la Journée est déterminé depuis 1997 par la Campagne mondiale contre le sida.
« Nous savons que des progrès marquants dans la riposte au sida sont réalisés lorsqu’il existe un leadership fort et engagé. Les leaders se distinguent par leur action, leur innovation, leur vision ; par l’exemple qu’ils représentent pour d’autres et leur engagement auprès d’eux ; et par leur persévérance face aux obstacles et aux défis », dit la Campagne mondiale contre le sida. « Le leadership doit être présent à tous les niveaux si nous voulons rattraper l’épidémie – dans les familles, dans les communautés, dans les pays et dans le monde. »
« Le meilleur leadership sur les questions de sida a dans une large mesure été observé au sein d’organisations de la société civile qui ont mis en question le statu quo. Faire du leadership le thème des deux prochaines Journées mondiales sida contribuera à encourager le leadership sur les questions de sida à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la société. »
Le thème de « Leadership » de 2007/2008 développera l’accent mis sur la responsabilité par la Journée mondiale sida de 2006. Il a été sélectionné par le Comité directeur de la Campagne mondiale contre le sida lors de sa réunion à Genève en février.
« Nous continuons à mourir ! Un bon leadership exige que nous confrontions cette réalité. Si l’extension de la prise en charge du VIH est maintenant devenue une priorité, elle est encore sous-financée et mal appliquée », nous dit Deloris Dockrey, membre du Comité directeur de la Campagne mondiale contre le sida et Présidente du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida.

Linda Hartke, également membre du Comité directeur et Coordonnatrice pour l’Alliance œcuménique "agir ensemble", ajoute : « Un bon leadership suppose d’avoir le pouvoir et l’autorité de faire la différence, de mener par l’action et l’exemple. En soutenant le thème général de Leadership pour la Journée mondiale sida, les leaders religieux et les communautés dont ils font partie peuvent aider à formuler une vision, construire des relations et entreprendre des actions concrètes en solidarité avec toutes les personnes qui se sont engagées à parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement et au soutien face au sida. »
L’objectif global de la Campagne mondiale contre le sida de 2005 à 2010 est de garantir que les leaders et décideurs tiennent leurs promesses concernant le sida, y compris celle de fournir d’ici à 2010 un accès universel aux services de traitement, de soins, de soutien et de prévention. Dans le cadre de cette mission de cinq ans, les thèmes de campagne annuels sont choisis en fonction de leur opportunité, de leur pertinence et de leur adaptabilité à un éventail de régions et de problèmes.
La question d’un leadership accru et continu en matière de sida et de son importance pour une riposte au sida viable à long terme a été soulignée par le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à la Conférence européenne sur le sida à Brême, Allemagne, les 12-13 Mars. Il a déclaré : « Le leadership fait ou défait la riposte au sida ».
Le Comité directeur de la Campagne mondiale contre le sida est constitué du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida, de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida, de la Youth Coalition, du Programme mondial des Syndicats sur le VIH/sida, du Conseil international des organisations d'entraide et de lutte contre le sida, de l’Alliance œcuménique "agir ensemble" et du Comité international des femmes contre le sida. L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme sont des membres sans droit de vote.
Liens:
Site web de la Campagne mondiale contre le sida
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Press Statement
Le Secrétaire général des Nations Unies nomme Michel Kazatchkine Envoyé spécial pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale
20 juillet 2012 20 juillet 2012Washington, DC/Genève, le 20 juillet 2012 — Les Nations Unies ont annoncé la nomination de Michel Kazatchkine en tant que nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale, l’une des deux seules régions du monde où le VIH continue de progresser.
En 2011, 1,5 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale, et 170 000 y avaient été nouvellement infectées par le virus. Les nouvelles infections ont augmenté de plus de 22 % dans cette région depuis 2005 et aucun signe n’indique que l’épidémie ralentit.
« L’Europe orientale et l’Asie centrale restent confrontées à d’énormes difficultés pour riposter au VIH », a commenté Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Je suis convaincu que M. Kazatchkine, fort de son expérience et de son leadership, fera un excellent travail et contribuera à inverser la tendance de l’épidémie dans cette région stratégique. »
Michel Kazatchkine est un médecin de renommée internationale qui a consacré trente années de sa vie professionnelle à la riposte au sida. Entre 2007 et 2012, il a occupé la fonction de Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Entre 1998 et 2005, il a été Directeur de l’agence française de recherches sur le sida (ANRS), et de 2005 à 2007, Ambassadeur de la France pour le VIH et les maladies transmissibles.
« Je suis résolu à encourager les pays de cette région pour faire reculer l’épidémie et sauver des millions de vies », a déclaré M. Kazatchkine. « En concertation avec l’ONUSIDA, je préconiserai une mobilisation urgente afin de combattre l’épidémie de VIH en Europe orientale et en Asie centrale. »
En tant qu’Envoyé spécial pour le VIH/sida, M. Kazatchkine plaidera aux plus hauts niveaux pour la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011 et la réalisation de ses objectifs.
Contact
ONUSIDA GenèveSaira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org
Washington DC
Sophie Barton-Knott
tel. +1 202 735 46 05, +41 79 514 68 96
bartonknotts@unaids.org
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