Global issues


Press Statement
L’ONUSIDA salue la nomination de Peter Sands au poste de Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
14 novembre 2017 14 novembre 2017GENÈVE, 14 novembre 2017 — L’ONUSIDA se félicite de la nomination de Peter Sands en tant que nouveau Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial).
« Le Fonds mondial est un partenaire essentiel pour l’ONUSIDA », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « M. Sands possède l’expérience, le leadership et la vision nécessaires pour accomplir cette mission et je me réjouis vraiment de travailler avec lui pour améliorer la vie de millions de gens dans le monde ».
L’ONUSIDA travaille en étroite collaboration avec le Fonds mondial depuis sa création en 2002. L’ONUSIDA s’appuie sur ses relations et ses partenariats pour aider les pays à consolider les ressources du Fonds mondial, mettre en œuvre les programmes de subventions et surmonter les obstacles. En collaboration avec d’autres donateurs et gouvernements, le Fonds mondial réunit les ressources requises pour organiser une riposte efficace au VIH, à la tuberculose et au paludisme.
Ensemble, l’ONUSIDA et le Fonds mondial ont permis à des millions de personnes vivant avec le VIH d’accéder à un traitement et aux personnes les plus touchées par l’épidémie de bénéficier des services de santé et d’appui dont elles ont besoin.

Feature Story
L’Allemagne renforce sa position en tant que leader de la santé mondiale
25 octobre 2017
25 octobre 2017 25 octobre 2017L’Allemagne ne cesse d’intensifier son engagement politique et financier en faveur de la santé mondiale. Après avoir fait de la santé mondiale une priorité lors de sa présidence du G7, l’Allemagne poursuit cet engagement dans le cadre de son mandat à la tête du G20. En mai 2017, l’Allemagne a organisé la toute première réunion des Ministres de la Santé du G20. Organisée à Berlin, cette réunion a représenté une plate-forme majeure de discussion et d’engagement autour de la sécurité sanitaire mondiale, du renforcement des systèmes de santé et de la résistance aux microbes.
La ville de Berlin elle-même est en passe d’être largement reconnue comme l’un des centres névralgiques du débat sur la santé mondiale, en accueillant plusieurs conférences et événements de premier plan sur le thème de la santé, des droits de l’homme et de la protection sociale. Parmi les événements annuels les plus importants figurant sur le calendrier berlinois de la santé mondiale se trouve le Sommet annuel mondial de la santé. Cette année, le sommet a eu lieu du 15 au 17 octobre et a réuni 2 000 participants venus de plus d’une centaine de pays.
L’ONUSIDA contribue à ce sommet depuis plusieurs années et lors de cette édition, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA Luiz Loures a participé à toute une série d’ateliers et de tables rondes dont les thèmes allaient de la sécurité sanitaire mondiale aux agents de santé communautaires.
L’ONUSIDA et le German Healthcare Partnership ont coorganisé une table ronde sur l’importance du renforcement de l’innovation et des systèmes de santé en Afrique, qui a réuni plus de 100 participants représentant des gouvernements, le secteur privé et des organisations régionales et internationales dans le but d’étudier les opportunités de création de partenariats solides et de promotion de l’innovation.
Parmi ces participants, Bernard Haufiku, Ministre de la Santé de Namibie, a déclaré : « le concept d’agent de santé communautaire est pour moi une idée brillante ; ces agents sont issus de la communauté, ils vivent en son sein et ils comprennent la communauté, sa culture et ses problèmes ».
Kwaku Agyemang-Manu, Ministre de la Santé du Ghana, Margaret Anyetei-Agama, Responsable de la Division Santé, nutrition et population de la Commission de l’Union africaine, Bakhuti Shengelia, Responsable du portefeuille de la santé mondiale de la Fondation Novartis, ainsi que Dazhu Yang, Directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique, étaient également présents.
« Nous insistons fortement sur la nécessité d’encourager l’engagement des gouvernements dans le but de renforcer les systèmes de santé dans la région, de bâtir la volonté politique pour s’attaquer aux problèmes prioritaires et de développer des mécanismes de financement adaptés afin de rendre les services abordables », a déclaré le Dr Anyetei-Agama.
En marge du Sommet mondial de la santé se tenait également à Berlin un autre symposium d’envergure, « HIV in Eastern Europe – the unnoticed epidemic » (Le VIH en Europe de l’Est : l’épidémie invisible), organisé par Deutsche AIDS Hilfe, Action against AIDS Germany et Brot für die Welt, qui a réuni des représentants de la société civile venus d’Europe orientale et d’Allemagne afin de trouver des solutions aux problèmes de la riposte au VIH en Europe orientale, où les taux d’infection à VIH augmentent, la couverture de traitement est faible et le financement international est en baisse.
Selon Sylvia Urban, Présidente d’Action against AIDS Germany et de Deutsche AIDS-Hilfe, « les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe de tous les genres ne sont pas le problème, mais une partie de la solution ! Pour que les stratégies de prévention et de traitement du VIH en Europe orientale donnent des résultats positifs, nous n’avons pas d’autre choix que de les inclure, avec leurs besoins réels. Les programmes de prévention du VIH imaginés par l’Allemagne peuvent servir de modèles : quand le gouvernement travaille en collaboration avec les communautés et les partenaires des organisations de la société civile, les résultats sont excellents ».
M. Loures s’est joint au débat et a fait part de ses préoccupations concernant l’Europe orientale. « Malgré tous les progrès scientifiques et économiques, l’épidémie de VIH continue de se propager en Europe orientale », a-t-il déclaré. « Nous avons les outils, les connaissances et les médicaments, mais il existe une épidémie mondiale de discrimination et, sans la combattre, nous ne pourrons pas avancer comme il faut. Le leadership et la solidarité de la société civile et des communautés d’Allemagne et d’Europe orientale sont essentiels ».
L’ONUSIDA salue l’engagement de l’Allemagne en faveur de la santé, encourage le pays à poursuivre le développement de sa position solide de leader de la santé mondiale et va continuer de travailler en collaboration étroite avec l’Allemagne dans le cadre des efforts conjoints pour en finir avec l’épidémie de sida et atteindre les Objectifs de développement durable.
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Suivi mondial de la lutte contre le sida 2025 — Indicateurs et questions pour le suivi des progrès de la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2021
17 décembre 2024
Les indicateurs et les questions contenus dans ce document sont conçus pour être utilisés par les programmes nationaux de lutte contre le sida et les partenaires afin d’évaluer l’état de la réponse d’un pays au VIH et au sida, et de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs nationaux en matière de VIH. Les pays sont encouragés à intégrer ces indicateurs et ces questions dans leurs efforts de suivi en cours et à communiquer des données nationales complètes par le biais du processus du Suivi mondial de la lutte contre le sida (GAM). Ils contribueront ainsi à améliorer la compréhension de la réponse mondiale à l’épidémie de VIH, y compris les progrès réalisés en vue d’atteindre les engagements et les objectifs mondiaux énoncés dans la nouvelle Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH et le sida: Mettre fin aux inégalités et se mettre sur la voie de l’élimination du sida d’ici à 2030, adopté en juin 2021, et les Objectifs de développement durable.
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Indicators and questions for monitoring progress on the 2021 Political Declaration on HIV and AIDS — Global AIDS Monitoring 2025
17 décembre 2024
Presentation: 2025 Global AIDS Monitoring
17 décembre 2024
Data entry form — 2025 Global AIDS Monitoring
17 décembre 2024
Frequently Asked Questions — Global AIDS Monitoring 2025
17 décembre 2024
Take the rights path to end AIDS — World AIDS Day report 2024
26 novembre 2024
HIV response sustainability primer
17 janvier 2024
UN Secretary-General's message on World AIDS Day 2023

27 novembre 2023

Press Statement
Les BRICS mettent en exergue l'impératif d’une avancée en matière de coopération et d'action contre le HIV et la tuberculose
17 octobre 2016 17 octobre 2016GENÈVE, le 17 octobre 2016 - Au terme du Sommet BRICS 2016 de Goa, en Inde, les leaders des BRICS (Brésil, Fédération de Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont souligné l’impératif d’une avancée en matière d’action et de coopération afin de s’engager contre les épidémies du VIH et de tuberculose.
Dans leur déclaration, les leaders ont mis en lumière l’importance de la coopération parmi les BRICS afin de promouvoir la recherche et le développement d’outils de diagnostic et pharmaceutiques et ainsi favoriser l’accès à des traitements sûrs, efficaces, de qualité et abordables.
La déclaration de Goa publiée à la fin des deux jours de sommet a également pris note des efforts réalisés par les ministères de la santé des BRICS afin d’atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici 2020, selon lesquels d’ici là, 90% des personnes vivant avec le VIH doivent connaître leur séropositivité, 90% des personnes informées de leur séropositivité doivent avoir accès à un traitement, et 90% des personnes recevant un traitement ne doivent plus avoir de charges virales. Cette déclaration a également pris note de la réunion de haut niveau de l’ONU sur l’éradication du SIDA qui s’est déroulée en juin à New York, aux États-Unis, et durant laquelle les pays se sont engagés à accélérer la riposte afin de mettre un terme à l'épidémie de sida d’ici 2030.
Fin 2015, presque une personne sur trois vivant avec le VIH résidait dans un pays BRICS, tandis que ces nations comptaient également pour près d’un tiers des nouvelles infections du VIH.
« Le leadership continu des BRICS sera essentiel afin de mettre un terme à l’épidémie de sida » a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « La coopération Sud-Sud sera la clé dans l’atteinte des objectifs 90-90-90 portant sur l’accélération et l’intensification de nos efforts dans la riposte contre le VIH afin de sauver des vies » a t-il ajouté.
Les objectifs 90-90-90 font partie de l’accélération de la riposte dont les objectifs sont l’atteinte d’étapes cruciales d’ici 2020, avec moins de 500 000 personnes nouvellement infectées par le VIH, moins de 500 000 personnes décédées de maladies liées au sida et l’élimination de la discrimination liée au VIH.
On estime que l'échec dans l'adoption du processus d'accélération aurait pour conséquence une augmentation mondiale de 17,6 millions de nouvelles infections par le VIH ainsi que 10,8 millions de décès supplémentaires liés au SIDA entre 2016 et 2030.




Press Release
Le prestigieux Prix du leadership de l'ONUSIDA décerné à Kofi Annan
13 juin 2016 13 juin 2016L'ancien Secrétaire général des Nations Unies a été récompensé pour ses contributions exceptionnelles et remarquables à la riposte au sida
GENÈVE, 13 juin 2016 — L'ONUSIDA a rendu hommage à l'ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan en lui remettant le Prix du leadership de l'ONUSIDA en reconnaissance de ses contributions exceptionnelles et remarquables à la riposte mondiale au VIH. M. Annan a reçu son prix des mains du Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, à l'occasion du gala de bienfaisance 2016 de l'ONUSIDA organisé à Bâle, en Suisse.
« Au nom de l'ONUSIDA, je souhaite vous remercier pour tout ce que vous avez fait et continuez de faire pour redonner leur dignité aux personnes dans le monde entier et améliorer leur vie », a déclaré M. Sidibé. « Vous avez contribué à construire un monde plus juste et plus pacifique ».
Lorsque M. Annan prend ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 1997, les perspectives ne sont pas réjouissantes pour l'épidémie de sida. À cette époque, environ 23,9 millions [21,7 millions – 26,6 millions] de personnes vivent avec le VIH et on compte 3,5 millions [3,2 millions – 3,8 millions] de nouvelles infections à VIH et 1,1 million [890 000 – 1,3 million] de décès dus au sida ; quant à l'accès au traitement vital, il est réservé à quelques privilégiés.
La riposte qui s'en est suivie a changé le cours de l'histoire. En 2000, sous le leadership de M. Annan, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte la résolution 1308, qui identifie le sida comme une menace pour la sécurité internationale. En 2001, M. Annan organise la première session spéciale de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida et appelle à la création d'un fonds mondial et d'un « trésor de guerre » pour riposter au VIH et aux autres maladies infectieuses. Son appel débouche sur la création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui aide aujourd'hui 8,6 millions de personnes sur les 17 millions qui ont accès au traitement antirétroviral.
Les efforts de M. Annan pour améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus ont été essentiels dans la baisse du nombre de nouvelles infections à VIH, qui ont diminué de 40 %, et dans la hausse du nombre de personnes sous traitement de quelques milliers seulement à plus de 17 millions en 2015. Toutefois, moins de la moitié de toutes les personnes qui ont besoin d'un traitement y ont aujourd'hui accès et dans certaines régions du monde les nouvelles infections à VIH augmentent.
« Nous constatons aujourd'hui d'énormes progrès, mais la lutte n'est pas terminée », a déclaré M. Annan. « Nous devons continuer le combat et nous lever chaque matin prêts à lutter encore et encore, jusqu'à la victoire. »
PRIX DU LEADERSHIP DE L'ONUSIDA 2016
Le Prix du leadership de l'ONUSIDA est décerné à une personne ou une organisation ayant apporté une contribution majeure et durable pour redonner leur dignité aux personnes et améliorer leur vie. L'ONUSIDA reconnaît le rôle clé que joue le leadership dans la création d'un environnement propice au changement social positif et dans l'accélération des progrès dans la riposte au sida et au-delà.











Mettre à jour
Tirer les leçons de la riposte aux épidémies émergentes, par exemple sida, Ebola et Zika
09 juin 2016
09 juin 2016 09 juin 2016Les meilleures façons de riposter aux épidémies émergentes ont été décrites par des décideurs de haut niveau et des spécialistes de la santé à l'occasion d'une manifestation parallèle intitulée « Urgences sanitaires mondiales : leçons tirées de la riposte au sida pour Ebola, Zika et d'autres épidémies émergentes » qui a eu lieu le 9 juin.
Le leadership politique, l'implication des communautés et une riposte d'urgence conjointe ont été mis en avant comme des éléments essentiels lors de cet événement organisé en marge de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui s'est tenue à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.
La riposte au sida, et plus récemment aux virus Ebola et Zika, a servi de point de départ pour examiner quelles leçons pourraient en être tirées.
Les débats ont été présidés par Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, et animés par Laurie Garrett du groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations.
Parmi les participants figuraient Alfred Palo Conteh, Ministre de l'Intérieur de Sierra Leone, Alessandra Nilo, Directrice exécutive de Gestos, Brésil, Jason Cone, Directeur exécutif de Médecins Sans Frontières, Ren Minghui, Sous-Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé chargé du VIH/sida, de la tuberculose, du paludisme et des maladies tropicales négligées, Marie Laga, professeur à l'Institut belge de médecine tropicale, et Monseigneur Robert Vitillo, Conseiller spécial pour la santé et le VIH auprès de l'organisme caritatif Caritas Internationalis.
Les participants ont évoqué la manière dont les données probantes recueillies sur trois décennies de riposte au VIH ont montré qu'une riposte aux problèmes organisée de front au sein des communautés et en impliquant les personnes vivant avec le VIH était essentielle.
Les nombreuses similitudes entre le VIH et les épidémies des virus Ebola et Zika ont permis aux participants d'examiner les meilleures pratiques pour gérer des épidémies à propagation rapide qui sont étroitement liées à la pauvreté, aux inégalités et aux questions de genre.
Les participants ont également étudié comment surmonter la peur, la stigmatisation et la discrimination associées à des épidémies aussi étroitement liées à des sujets sensibles comme la mort et le comportement sexuel.
Les recommandations formulées lors de cet événement ont conclu que des mesures devaient être prises pour comprendre le contexte culturel des épidémies et que la gestion de fonds à l'échelle mondiale était nécessaire pour lutter contre ces épidémies.
Les autres recommandations ont porté sur l'intégration dans la riposte des impératifs concernant les droits sexuels, reproductifs et humains, l'alignement des nouvelles capacités pour développer rapidement des diagnostics, des vaccins et des médicaments, la mise à disposition de ressources humaines suffisamment qualifiées et le développement d'infrastructures de laboratoire et de systèmes de surveillance solides.
Quotes
« Nous savons que nous devons aller au-delà de la Déclaration politique adoptée en début de semaine. Ce que nous faisons maintenant doit avoir du sens. Il n'y a pas de manière de lutter contre le sida aujourd'hui qui n'implique pas de travailler en collaboration et de tirer les leçons des ripostes à beaucoup d'autres maladies émergentes. »
« Dans chaque épidémie, nous constatons que la stigmatisation engendre une crainte disproportionnée. Pourtant, ces patients sont ceux qui devraient être pris en charge, mais la société les repousse à cause de leur maladie. »
« Nous savons que la certitude d'avoir de nouvelles épidémies fait partie de l'évolution. La question est la suivante : le monde est-il prêt pour cela ? Est-ce qu'il prend la chose au sérieux ? Est-ce que nos priorités sont les bonnes ? »
« Je crois que l'une des leçons que nous n'avons pas tirée d'autres maladies est que les directives et les plans de riposte sont souvent complètement déconnectés des réalités sociales et économiques des patients qui en ont le plus besoin. Mais qu'il s'agisse du sida, d'Ebola ou de la polio, nous devons rester attentifs et nous concentrer sur les moyens d'atteindre ces communautés reculées que nous devons toucher. »
« Avec tout le respect dû aux nombreux experts de la santé publique et responsables gouvernementaux présents dans la salle, je dois dire que parfois nous nous exprimons d'une façon qui n'est pas comprise de la meilleure manière pour les communautés. De plus, ce dialogue avec les communautés doit se produire plus tôt. En situation d'urgence, nous n'en avons pas le temps. »
« Je crois que la leçon à tirer de l'épidémie d'Ebola est la décentralisation. Lorsque les chefs religieux locaux s'expriment, les gens les écoutent. L'engagement de la communauté et la décentralisation sont essentiels pour lutter contre ces épidémies. »
« Pourquoi ne parlons-nous pas de la responsabilité de l'État dans la lutte prioritaire contre la stigmatisation, car la stigmatisation n'est jamais liée à un seul aspect : sexualité, genre, séropositivité au VIH, etc.. Ce sont plusieurs couches de stigmatisation qui s'additionnent ! »
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L'EECAAC 2016 s'ouvre avec un appel urgent adressé à l'Europe de l'Est et à l'Asie centrale à accélérer la riposte pour mettre fin au sida
23 mars 2016
23 mars 2016 23 mars 2016La cinquième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale (EECAAC 2016) s'est ouverte le 23 mars à Moscou, en Russie, par des débats portant sur les mesures urgentes que les pays et les partenaires doivent prendre pour accélérer la riposte et mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Cette conférence de trois jours, qui est aussi le plus grand forum sur le VIH de la région, réunit plus de 2 000 militants, scientifiques, experts, professionnels de santé et travailleurs communautaires venus de plus de 70 pays. Ils échangeront ainsi leurs meilleures pratiques et stratégies de riposte au sida.
L'EECAAC 2016 va également s'appuyer sur les engagements pris en 2015 par les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) de contribuer au renforcement de la coopération internationale en appui aux efforts des pays pour atteindre leurs objectifs en matière de santé. Parmi ces derniers figure l'objectif de traitement 90-90-90 à atteindre d'ici 2020, essentiel pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace pour la santé publique d'ici 2030.
Dans son message officiel adressé aux participants à la conférence, Dmitry Medvedev, Premier ministre russe, a déclaré que « le problème de l'infection à VIH va bien au-delà de la sphère médicale, réunissant des partenaires multiples, depuis les professionnels de santé et les scientifiques jusqu'à la société civile, aux gouvernements et aux experts ».
Représentant le gouvernement russe, Olga Golodets, Vice-Premier ministre, a confirmé que la Fédération de Russie contribuait à l'effort mondial pour mettre fin à l'épidémie de sida. Elle a remercié l'ONUSIDA pour son dialogue constructif. « Je suis certaine qu'ensemble, nous pouvons arrêter l'épidémie de sida », a-t-elle déclaré.
Dans son discours d'ouverture de la conférence, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a fait part de son appui au renouvellement de l'engagement urgent ciblé sur la lutte contre l'épidémie de sida en Russie et dans toute la région. « Conformément aux Objectifs de développement durable et au principe de ne laisser personne de côté, nous devons avoir le courage d'examiner toutes les options politiques progressistes en Europe de l'Est et en Asie centrale. Une riposte urgente est nécessaire pour inverser la tendance des nouvelles infections à VIH dans la région et accélérer les actions pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 », a-t-il déclaré.
Veronika Skvortsova, Ministre de la Santé de la Fédération de Russie, a souligné que la Russie avait réussi à diviser par cinq le nombre d'enfants infectés par le VIH nés de mères vivant avec le VIH au cours des dernières années. « En 2006, le risque de transmission verticale du VIH était de 10,5 % (...). En 2015, les données indiquent qu'il n'était plus que de 2 %. 98 % des enfants sont donc nés en bonne santé », a déclaré Mme Skvortsova.
Anna Popova, Coprésidente de la conférence et Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor, a exprimé l'espoir que l'EECAAC 2016 fasse perdurer la tradition d'un effort conjoint pour l'obtention de résultats concrets afin d'accroître rapidement la couverture des services de prévention et de traitement du VIH.
Yana Panfilova s'est exprimée au nom des adolescents vivant avec le VIH : « nous sommes prêts à devenir les leaders de demain qui créeront un monde où le VIH ne sera qu'un petit aspect de nos vies épanouies et productives ! ».
Plusieurs pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale font des progrès dans le sens de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. On ne peut pourtant pas en dire autant en ce qui concerne la prévention des nouvelles infections à VIH. Selon les estimations, entre 2000 et 2014, les nouvelles infections à VIH sont passées de 100 000 à 140 000 par an dans la région. La faible couverture de traitement du VIH pour les personnes vivant avec le virus représente également un problème majeur pour la plupart des pays. Fin 2014, on estime que 1,5 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale, dont plus de 70 % en Russie.
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Compte à rebours pour la Réunion 2016 de haut niveau sur l'éradication du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies
02 mars 2016 02 mars 2016D'ici moins de 100 jours, des dirigeants du monde entier vont se rencontrer à New York et concentrer leurs efforts sur les façons de mettre fin une bonne fois pour toutes à l'épidémie du SIDA
GENEVE, le 2 mars 2016 — D'ici moins de 100 jours, la Réunion de haut niveau sur l'éradication du sida de 2016 de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies se tiendra à New York, aux États-Unis d'Amérique. La réunion, qui aura lieu du 8 au 10 juin, concentrera son attention sur l'importance d'accélérer la lutte contre le VIH au cours des cinq prochaines années afin de guider le monde vers la suppression de l'épidémie du SIDA d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.
La réunion sera dirigée par le Président de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, Mogens Lykketoft, et animée conjointement par Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès de l'Organisation des Nations unies, et Patricia Mwaba Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies.
« Nous sommes à un moment crucial de la lutte contre l'épidémie du SIDA, » explique Mr Lykketoft. « Tous les États membres doivent travailler ensemble à l'élaboration d'une déclaration politique forte qui créera les conditions requises pour accélérer les actions et mettre fin à l'épidémie du SIDA d'ici 2030. »
L'approche Fast-Track de l'ONUSIDA contient un ensemble d'objectifs assortis de délais, notamment pour ce qui est de réduire le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH évalué à 2 millions en 2014 à moins de 500 000 en 2020, ainsi que le nombre de décès liés au SIDA qui était de 1,2 million en 2014 à moins de 500 000 en 2020 et d'éliminer la discrimination liée au VIH.
« D'ici les cinq prochaines années, nous avons une fragile fenêtre d'opportunité pour passer à une vitesse supérieure et accélérer fermement la riposte mondiale contre le VIH afin d'en finir avec l'épidémie du SIDA, » a déclaré Michel Sidibé, le directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Cette réunion est essentielle afin d'exploiter la dynamique que nous avons mise en place et de renforcer l'engagement mondial quant à l'éradication définitive de l'épidémie ».
Le monde a un besoin urgent d'accroître maintenant les investissements en matière de lutte contre le VIH ou nous risquons de perdre les grands succès obtenus les 15 premières années de ce millénaire. En 2015,
21,7 milliards US$ ont été investis dans la lutte contre le SIDA dans des pays à revenus faibles et moyens. Ces investissements doivent augmenter au fil des ans à partir de 2015, jusqu'à représenter au maximum 40 % de plus en 2020, afin d'atteindre les objectifs de la démarche « Fast-Track ». Adopter cette conduite accélérée qui consiste à cibler les lieux géographiques et les populations et à réaffecter les ressources là où il y en a le plus besoin garantira l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH aux personnes les plus affectées. Atteindre tous les objectifs Fast-Track dans les temps permettrait que les besoins globaux estimés en matière de ressources commencent à diminuer dès 2021. Sans ces investissements en amont, l'épidémie risque de se prolonger indéfiniment.
Lors de la dernière Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale consacrée au VIH/sida, tenue en 2011, les dirigeants mondiaux avaient fixé un ambitieux objectif qui consistait à donner accès à un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes avant la fin de l'année 2015. Le Secrétaire général des Nations Unies, Mr Ban Ki-moon, a annoncé l'an dernier que non seulement l'objectif avait été atteint sinon dépassé, avec près de 16 millions de personnes ayant accès à un traitement antirétroviral à la fin du premier semestre de 2015, soit le double du chiffre de 2011.
Dans les semaines qui vont précéder la réunion du mois de juin, des personnes vivant avec et touchées par le VIH, la société civile, le secteur privé, les gouvernements et les organismes régionaux se rencontreront dans le cadre d'une série de réunions et d'évènements afin de réaffirmer les priorités de la lutte contre le VIH.
Le Compte à rebours pour la Réunion 2016 de haut niveau sur l'éradication du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies sera suivi de près sur le site Internet de l'ONUSIDA, illustré par des messages de partenaires du monde entier qui exprimeront ce que signifie pour eux l'éradication du SIDA.
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Les femmes et les filles sont confrontées à des difficultés extraordinaires dans les crises humanitaires à travers le monde, déclare le FNUAP
07 décembre 2015
07 décembre 2015 07 décembre 2015Les nombreuses crises, guerres et catastrophes naturelles dans le monde entier entraînent pour les femmes et les adolescentes un risque significativement accru de grossesse non désirée, de mortalité maternelle, de violence sexiste et d’infection par le VIH, selon un nouveau rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
Le rapport État de la population mondiale 2015 - À l’abri dans la tourmente : un programme porteur de changements pour les femmes et les filles d’un monde en crise est un « appel à l'action » pour répondre aux besoins et garantir les droits de dizaines de millions de femmes et de filles prises dans la tourmente des conflits et des catastrophes. Plus de 100 millions de personnes ont maintenant besoin d'aide humanitaire, plus qu'à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale.
Bien que des progrès remarquables aient été accomplis ces dix dernières années sur le plan des services humanitaires destinés aux femmes et aux filles, le rapport fait valoir que ce n'est pas encore suffisant pour répondre à leurs vulnérabilités particulières. Il met en évidence comment, par exemple, le risque de contracter le VIH est accru et comment cette augmentation du risque devrait être prise en compte dans les programmes et les aides. Les femmes et les filles victimes de crises humanitaires sont souvent confrontées à la violence sexuelle et sexiste, dont le viol, qui est un facteur de risque de transmission du VIH. Les autres facteurs rencontrés comprennent le trafic, les relations sexuelles transactionnelles et le commerce du sexe.
L'accès aux services de prévention contre le VIH et aux traitements vitaux peut aussi être considérablement réduit, voire disparaître complètement en temps de crise. La disponibilité des médicaments pour la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant est souvent gravement perturbée. Par ailleurs, les femmes et les filles handicapées sont encore plus vulnérables au VIH dans les situations de crise, avec un accès encore plus limité aux services et à l'information.
À l'abri dans la tourmente énonce des moyens concrets pour faire face aux vulnérabilités. Il énumère un nombre de services et de matériels essentiels pour la santé reproductive convenus au plan international et devant être disponibles dès le début d'une crise. Cet ensemble de base comprend des programmes visant à prévenir les violences sexuelles et à en gérer les conséquences, à faire baisser la transmission du VIH, à prévenir les décès et les maladies maternelles et néonatales ainsi qu’à intégrer les soins de santé sexuelle et reproductive dans les soins de santé primaires.
Des opportunités peuvent également émerger des crises, affirme le rapport. L'exemple du VIH est cité, avec des camps bien gérés ayant des ressources suffisantes permettant aux personnes déplacées d'avoir un meilleur accès aux services.
L'accent est également mis sur le fait de s'éloigner de la simple réaction aux crises lorsqu'elles apparaissent et d'adopter une approche préventive favorisant la prévention, la préparation et la résilience. Le rapport fait valoir que les personnes qui sont en bonne santé, qui sont instruites et dont les droits humains sont protégés sont susceptibles d'avoir de meilleures perspectives en cas de catastrophe.
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Conférence de haut niveau des Nations Unies : la communauté internationale se réunit pour discuter de la réduction des risques de catastrophe
17 mars 2015
17 mars 2015 17 mars 2015Les catastrophes naturelles représentent une menace croissante pour la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes dans le monde et peuvent avoir un impact profond sur la situation en matière sociale, économique et sanitaire. Les participants à la Troisième Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe, organisée à Sendai, au Japon, ont discuté de la manière de promouvoir un agenda de développement durable qui tienne compte des risques et favorise une plus grande résilience des pays et des communautés.
Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, plusieurs chefs d'État et responsables d'agences des Nations Unies, ainsi que plus d'une centaine de ministres ont assisté à cette réunion de haut niveau, qui s'est tenue du 14 au 18 mars. Près de 8 000 délégués d'organismes gouvernementaux, de la société civile, du secteur privé et des organismes donateurs étaient également présents, ainsi que des dizaines de milliers de personnes qui ont assisté aux divers forums ouverts au public.
Des questions couvrant un large éventail de thèmes ont été évoquées au cours de ces cinq jours, allant des moyens de faire face aux situations d'urgence lors de catastrophes telles que séismes, sécheresses et tsunamis, à la réduction des risques d'épidémie comme Ebola, la grippe aviaire et le VIH. L'accent a été mis tout du long sur l'apport de solutions pratiques destinées à protéger les plus vulnérables. Il a également été dit que les efforts visant à atteindre des objectifs clés en matière de développement, d'économie et de santé ne sauraient être couronnés de succès si les catastrophes continuent de nuire aux progrès accomplis et de coûter des centaines de milliards de dollars chaque année à l'échelle planétaire.
L'ONUSIDA était présente en force lors de cette conférence et a coorganisé, avec l'OMS, l'UNFPA et l'UNISDR, plusieurs manifestations officielles, notamment un forum public d'une journée sur la protection de la santé des personnes contre les risques de catastrophe.
L'un des thèmes dominants de ces événements a porté sur la manière dont la réduction des risques pouvait s'inspirer de l'expérience, des leçons et des réussites de la riposte au sida dans l'agenda pour le développement après 2015. L'importance de mobiliser les communautés vulnérables, de les mettre au cœur de la prévention des catastrophes, des actions de préparation, de réhabilitation et de redressement, a été mise en avant, de même que la nécessité d'encourager une responsabilité partagée effective. L'intégration des interventions sanitaires dans les programmes de gestion des risques a également constitué un message prééminent.
Un cadre de réduction des risques de catastrophe après 2015, qui régira ce domaine pour les 15 prochaines années, sera défini à l'issue de la conférence. La santé fait partie intégrante du cadre actuel, avec une mention particulière sur les pandémies et les épidémies. Une Déclaration de Sendai sera également adoptée, réaffirmant l'engagement politique de renforcement des efforts et de la coopération pour la réduction des risques de catastrophe dans le monde.
Quotes
« Ce qu'il faut retenir, c'est que la résilience ne peut jamais émerger de manière isolée : nous devons réunir les acteurs et fournir les moyens d'une coordination multisectorielle basée sur une approche pour toute la société. »
« Les communautés constituent le fondement de la résilience mondiale face aux catastrophes. Les leçons apprises en matière de préparation et de redressement en situation de catastrophe et d'épidémie (notamment VIH et Ebola) démontrent que les personnes et les communautés réussissent lorsqu'elles figurent au centre de la prise de décision et de l'action. »
« Renforcer les systèmes de santé doit aller de pair avec le renforcement et la résilience des communautés. C'est là qu'interviennent les bénévoles de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : mettre les personnes au cœur de l'action, accompagner les communautés pour répondre à leurs besoins et s'appuyer sur leurs normes, leurs valeurs et leurs connaissances. »
« Dans les 10 années qui ont suivi Hyogo, les gouvernements ont progressivement compris que des personnes en bonne santé sont des personnes résilientes et que les personnes résilientes se redressent beaucoup plus vite face à des situations d'urgence humanitaire et de catastrophe. »
« La santé et le bien-être sont à la base de la résilience, et un cadre de réduction des risques de catastrophe ne peut avoir de résultat positif sans ces éléments. C'est pourquoi la santé est une composante essentielle du cadre pour le développement après 2015. »