Gender equality

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Présentation de Safe, un nouveau magazine numérique sur le thème de la lutte contre la violence sexuelle

26 novembre 2013

Cette semaine, pour célébrer les 16 jours d'action contre la violence sexuelle, le magazine Safe présente le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé comme l'une des 50 personnalités mondiales qui agissent pour mettre fin aux violences sexuelles à l'encontre des enfants. Le magazine évoque le leadership de M. Sidibé dans la sensibilisation sur la corrélation entre le VIH et la violence sexuelle.

Safe est soutenu par Together for Girls, un partenariat public-privé axé sur la lutte contre les violences à l'encontre des enfants, en particulier la violence sexuelle envers les filles, et c'est aussi le premier magazine sur support numérique dont le but est d'aider à mettre fin aux violences sexuelles dans le monde. Le magazine relate les histoires de survivants d'abus sexuels subis dans l'enfance et propose des conseils à ses lecteurs sur la façon de se protéger et de protéger leurs enfants. Il explique également comment les individus, les ONG, les gouvernements et les communautés travaillent pour éradiquer les violences.

« Au cours des 18 derniers mois, nous avons observé un élan sans précédent contre la violence sexuelle », déclare la Directrice de Together for Girls Michele Moloney-Kitts. « De Delhi à Steubenville, il est incroyablement encourageant de voir des réponses inédites aux cas d'abus sexuel ».

Le premier numéro, avec en couverture Kayla Harrison, médaillée d'or olympique, présente 50 personnalités, allant de chefs de gouvernement à des magnats des médias, en passant par des scientifiques, des membres de familles royales, des rappeurs et d'anciennes victimes de violences, qui ont également apporté leur contribution pour mettre fin à la violence sexuelle à l'encontre des enfants. Dans cette liste figurent l'avocate et ancienne victime Somaly Mam, l'ancienne Secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, l'auteur et militante Eve Enslet, l'actrice Jane Fonda et Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe aux Programmes de l'UNICEF.

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L'égalité des sexes et l'émancipation des femmes et des filles sont des éléments essentiels pour parvenir à l'objectif zéro

26 juillet 2013

L'impact particulier que le VIH a sur les femmes et les filles a été discuté lors d'un pannel de discussion organisé dans le cadre de la 55e session du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Une grande discussion a eu lieu pendant l'événement sur la manière dont l'inégalité des sexes, la pauvreté, les pratiques culturelles néfastes ainsi que les relations de pouvoir inégalitaires exacerbent leur vulnérabilité aux infections à VIH.

Le rôle important, sinon central, des droits de l'homme a été souligné ainsi que la création d'un environnement favorable pour les femmes et les filles. Les participants ont admis que les pays doivent faire plus pour garantir que les femmes et les filles aient accès à des services complets de santé sexuelle et reproductive et anti-VIH.

Lors de son discours d'ouverture, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, a déclaré que le Comité pourrait aider à garantir que les gouvernements rendent les services anti-VIH disponibles et accessibles à toutes les femmes, les filles, y compris aux professionnelles du sexes, aux consommatrices de drogues injectables et aux femmes transgenres. Par rapport l'agenda post-2015, elle a souligné l'importance de l'utilisation des synergies de tous les mouvements pour faire avancer la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes et des filles.

Les participants ont convenu que toutes les barrières entravant l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive pour les femmes doivent être supprimées et en appellent aux Etats membres du CEDAW de faire les investissements nécessaires afin de faciliter l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive. Ils ont également encouragé les Etats membres à renforcer leurs déclarations sur les questions des droits de l'homme puisqu'elles sont reliées aux femmes et au VIH, et de mieux utiliser le CEDAW pour faire progresser les droits des femmes et des femmes vivant avec le VIH en particulier.

Quotes

Pour l'ONUSIDA, l'intégration des droits de l'homme dans la riposte au sida est non négociable. Mettre un terme aux nouvelles infections au VIH et aux décès liés au sida ne sera pas possible sans prendre en compte les contextes sociaux et juridiques dans lesquels vivent les personnes. Atteindre l'objectif zéro discrimination ne sera pas possible si les personnes n'ont pas accès à la justice.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

La riposte au VIH la plus efficace est l'émancipation mondiale des femmes. La Convention du CEDAW devrait être la base pour cette émancipation, à savoir l'accès égalitaire des femmes à l'emploi et leur participation complète à la vie économique et sociale.

Nicole Ameline, Présidente du CEDAW

La discrimination fondée sur le sexe est au cœur de la plus grande vulnérabilité à laquelle les femmes sont confrontées. Lorsque les femmes n'ont pas un rôle social et politique fort, lorsque leur accès à l'éducation est inégal, nous constatons que le risque d'infection par le VIH est tellement plus élevé.

Flavia Pansieri, Haut Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme

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Les questions touchant les femmes doivent rester centrales dans le développement durable

29 avril 2013

Un groupe de travail de haut niveau pour le CIPD présentant le document Policy Recommendations for ICPD Beyond 2014 (Recommandations des politiques pour le CIPD au-delà de 2014) : Sexual and Reproductive Health and Rights for All (la santé et les droits sexuels et reproductifs pour tous). 25 avril 2013, New York.
Photo : ONUSIDA

En 1994, lors de la Conférence internationale sur la Population et le Développement (CIPD) au Caire, 179 pays ont adopté un Programme d'action phare sur 20 ans plaçant l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes ainsi que leurs droits reproductifs au centre de la population et du développement durable.

La semaine dernière, dans le cadre d'une analyse des progrès qui s'est tenue à New York, un groupe de travail de haut niveau a fermement invité la communauté internationale à agir de manière bien plus ambitieuse pour honorer les engagements.

Dans un document Policy Recommendations for ICPD Beyond 2014: Sexual and Reproductive Health and Rights for All, le groupe de travail a souligné les étapes spécifiques pour garantir que les engagements pris deviennent des composants centraux, pas uniquement pour la conférence de l'année prochaine, mais également pour l'agenda pour le développement au-delà de 2015. Le groupe de travail en appelle également à une intensification des mécanismes de responsabilités pour garantir une action concertée par les gouvernements afin de réaliser ces objectifs.

Alors que nous sommes encouragés par les réalisations des mises en œuvre de la CIPD, le défi est que de trop nombreuses personnes dans le monde sont encore bafouées quand il s'agit de leur santé et droits sexuels et reproductifs

L'ancien Président de Finlande et co-président du groupe de travail de haut niveau de la CIPD, Tarja Halonen

Co-présidé par les anciens Présidents Joaquim Chissano du Mozambique et Tarja Halonen de Finlande, le groupe de travail comprend 26 éminents gouvernements, la société civile et des leaders du secteur privé. Sa mission est de galvaniser la volonté politique et d'anticiper un agenda pour le Programme d'action de la CIPD qui respecte la santé et les droits sexuels et reproductifs de toutes les personnes.

« Alors que nous sommes encouragés par les réalisations des mises en œuvre de la CIPD, le défi est que de trop nombreuses personnes dans le monde sont encore bafouées lorsqu'il s'agit de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs, » déclare l'ancien Président Halonen. « Il s'agit de libertés fondamentales et de droits humains qui sont dans le cœur même de la dignité humaine. »

Le panel mondial d'experts a souligné quatre recommandations principales pour l'action gouvernementale :

  • Le respect, la protection et la réalisation des droits sexuels et reproductifs pour tous par l'éducation publique et les réformes juridiques et politiques.
  • La réalisation de l'accès universel aux informations, à l'éducation et aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité, complets et intégrés.
  • La garantie de l'accès universel à une éducation sexuelle complète pour tous les jeunes
  • L'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles et la sécurisation de l'accès universel à des services critiques pour toutes les victimes/survivants de la violence sexiste.

Dans le cadre de ces quatre domaines, il y a des recommandations pour des actions spécifiques sur une série de questions incluant l'éradication des avortements dangereux, l'éradication de la violence à l'égard des femmes et des filles et la sécurisation de l'égalité au regard de la loi, indépendamment de l'orientation sexuelle, de l'identité de genre, du statut sérologique ou autres. 

La Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, Jan Beagle participant au lancement des recommandations des politiques.
Photo : Elsa M. Ruiz

Les quatre recommandations clés sont très importantes pour l'ONUSIDA et la riposte mondiale au sida. L'épidémie de VIH continue de toucher de manière disproportionnée les jeunes femmes et les filles, avec des taux d'infection deux fois plus élevés que ceux des jeunes hommes. Chaque minute, une jeune femme contracte le VIH. Au plan mondial, le sida est la principale cause de décès chez les femmes en âge de procréer.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance souligne que la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles, l'égalité des sexes et l'élimination de la violence sexiste sont au cœur du travail de l'ONUSIDA dans la réalisation des objectifs de la Déclaration politique sur le VIH/sida de l'Assemblée générale des Nations Unies 2011.

« Pour réaliser notre objectif de développement universel basé sur l'égalité et la justice sociale, nous devons tirer partie des synergies de tous les mouvements en réunissant la capacité et l'innovation de la riposte au sida avec des mouvements pour faire avancer la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes et des jeunes, » déclare Madame Beagle.

Les participants lors du lancement : Luis Ubiñas, Président de la Fondation Ford ; Son Excellence Tarja Halonen, ancien Président de Finlande et co-président du groupe de travail de haut niveau de la CIPD ; Son Excellence Joaquim Chissano, ancien Président du Mozambique et co-président du groupe de travail de haut niveau de la CIPD ; Dr. Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif, Fonds des Nations Unies pour la Population ; Ishita Chaudhry, PDG & fondateur de The YP Foundation et membre du groupe de travail de haut niveau de la CIPD ; Son Altesse Royale la princesse Mary du Danemark, membre du groupe de travail de haut niveau de la CIPD ; Son Excellence Joy Phumaphi, ancien Ministre de la Santé du Botswana & membre du Conseil des responsables de la santé mondiale pour la santé reproductive.

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Le premier Forum mondial des femmes francophones promeut les droits des femmes

20 mars 2013

Plus de 400 femmes décidées à garantir le respect des droits fondamentaux pour les femmes, leur accès à l'école et à l'éducation, l'égalité des sexes ou la représentation des femmes dans la sphère politique se sont rassemblées à Paris le 20 mars à l'occasion du premier Forum mondial des femmes francophones.

Ce forum a été l'occasion de partager des expériences et de trouver des moyens de promouvoir les droits des femmes et de garantir l'égalité des sexes dans les pays francophones. Les participants ont mis au point un plan d'action qui sera remis au Président de la République française et au Secrétaire général de la Francophonie.

Au cours de cet événement, l'ONUSIDA a présenté un nouveau rapport intitulé 5 mesures en faveur des femmes dans le cadre de la lutte contre le VIH dans l'espace francophone, qui décrit 5 mesures pour relever les défis auxquels les femmes et les filles sont confrontées et les soutenir en tant que partenaires dans la riposte au sida.

Quotes

Nous ne pouvons pas accepter et nous n'accepterons pas tout ce qui limite l'accès des femmes à la santé et à l'éducation. Nous ne pouvons pas accepter et nous n'accepterons pas que les femmes puissent être victimes de violences sexuelles. La liberté, l'égalité, la dignité des femmes est une cause universelle.

François Hollande, Président de la République française

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les femmes et les filles sont vulnérables au sida, notamment l’inégalité entre les sexes, les violences et les violations de leurs droits sexuels et reproductifs. Les sociétés peuvent changer, en renforçant l’autonomisation des femmes et des filles dans les domaines social, économique et politique et en les impliquant en tant que partenaires et leaders de la riposte au sida. Les mesures proposées dans ce rapport contribuent à un état de santé et un avenir meilleurs pour les femmes et les filles dans l’espace francophone. Faisons-en une réalité.

Yamina Benguigui, Ministre déléguée chargée de la Francophonie, République française

Les hommes et les femmes manifestent un intérêt commun à relever ces défis. Au moyen d’une participation équitable et effective, les femmes des États membres de l’Organisation internationale de la francophonie peuvent exploiter leurs propres compétences et ressources afin de concrétiser les objectifs communs de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Un événement spécial à la Commission de la condition de la femme vise l'accélération de la tolérance zéro à l'encontre de la violence sexiste par le biais de la riposte au sida

12 mars 2013

Co-présidents Hon Thokozani Khupe, vice-présidente du Zimbabwe (à gauche) et Hon Julia Duncan Cassell, Ministre de l'Égalité des sexes et du Développement du Libéria lors de la Consultation de haut niveau sur l'accélération de la tolérance zéro à l'encontre de la violence sexiste par le biais de la riposte au sida. New York le 9 mars 2013.
Photo : ONUSIDA/M. Taamallah

Quels sont les progrès réalisés grâce à la riposte mondiale au sida pour garantir que les femmes et les filles vivent leurs vies sans violence ? Quelles sont les prochaines étapes nécessaires pour intensifier le défi contre la violence sexiste et ses liens au VIH ? Ces questions essentielles ont dominé la consultation à haut niveau qui s'est tenue à New York le 9 mars pendant la 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW).

Organisée par ONUSIDA et ONU Femmes, et co-sponsorisée par le Gouvernement d'Irlande, le Programme des Nations Unies pour le Développement ainsi que le Fonds des Nations Unies pour la Population, la consultation a réuni des militants clés de la société civile, des organisations des Nations Unies et des représentants gouvernementaux.

Coprésidée par Hon Thokozani Khupe, vice-présidente du Zimbabwe et Hon Julia Duncan-Cassell, Ministre de l'Égalité des sexes et du Développement du Liberia, la consultation portait sur le thème prioritaire de la CSW : l'élimination et la prévention de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles comme tremplin pour trouver les moyens d'accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement 3 (promouvoir l'égalité des sexes) et 6 (stopper le VIH). Les participants ont également discuté du positionnement de la violence sexiste et du VIH dans l'agenda pour le développement post-2015.

« L'agenda post-2015 doit être vu comme étant le franchissement dernier cap, » déclare Thokozani Khupe, vice-présidente du Zimbabwe. « Nous devons voir les choses qui ne sont pas terminées et essayer de les aborder d'une manière différente », ajoute-t-elle.

La naissance d'un enfant est généralement le plus beau jour de la vie d'une femme Mais dans certains pays, le jour où un enfant naît d'une femme vivant avec le VIH, c'est le jour où elle meurt ou que commence sa confrontation à la discrimination

Jennifer Gatsi, membre de la coalition namibienne pour la Santé des Femmes

La violence sexiste est une épidémie mondiale, et c'est la manifestation la plus brutale de l'inégalité entre les sexes. Selon l'ONUSIDA, au moins une femmes sur trois est battue, contrainte à des rapports sexuels forcés ou abusée d'une autre manière par un partenaire intime au cours de sa vie. Dans certains pays, jusqu'à 45% des filles de moins de 15 ans indiquent que leur première expérience sexuelle était forcée.

« La violence n'est pas inévitable, » indique Charlotte Watts de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. « Même si les chiffres sont choquants, nous devrions nous en inspirer pour agir et en parler. »

Traiter les questions de la violence faite aux femmes et aux filles est cruciale si leur vulnérabilité au VIH en est réduite. Les femmes peuvent être forcées à avoir des rapports sexuels non désirés ou non protégés et elles peuvent faire face à la violence si elles révèlent qu'elles vivent avec le VIH. Des recherches en Afrique du Sud démontrent que les jeunes femmes soumises à la violence de partenaires intimes ont 12% plus de chance d'être infectées par le VIH. Les femmes mariées en Inde qui subissent à la fois la violence physique et sexuelle par leurs partenaires ont trois fois plus de chance de vivre avec le VIH que les femmes qui ne sont pas soumises à de telles attaques. Des cas de stérilisations et d'avortements forcés pratiqués sur les femmes vivant avec le VIH sans leur consentement informé sont répandus et documentés dans de nombreux pays.

Les représentants de la société civile ont partagé différentes perspectives sur la manière dont le VIH et la violence sexiste sont intimement liés. Jennifer Gatsi, membre de la coalition namibienne pour la Santé des Femmes a souligné les conséquences négatives dont souffrent les femmes vivant avec le VIH.

Photo de groupe lors de la Consultation de haut niveau sur l'accélération de la tolérance zéro à l'encontre de la violence sexiste par le biais de la riposte au sida. New York le 9 mars 2013.
Photo : ONUSIDA/M. Taamallah

« La naissance d'un enfant est généralement le plus beau jour de la vie d'une femme », commente Madame Gatsi. « Mais dans certains pays, le jour où un enfant naît d'une femme vivant avec le VIH, c'est le jour où elle meurt ou que commence sa confrontation à la discrimination. »

La consultation a discuté le fait que, malgré l'ampleur et les conséquences de la violence sexiste et son rôle dans l'alimentation de l'épidémie de VIH, trop souvent personne n'en parle ou ces faits ne sont pas punis. Il a été souligné que le simple fait de travailler à la transformation sociale des relations entre les sexes, y compris la responsabilisation économique et juridique des femmes, peut apporter les changements nécessaires pour les aider à rester en sécurité.

Selon la directrice, Droits, sexospécificité et mobilisation communautaire, Mariangela Simao, faire de véritables progrès contre la violence sexiste est un objectif clé pour des ripostes au VIH efficaces, comme cela est traduit dans la Stratégie de l'ONUSIDA 2011-2015.

Lynn Collins, une conseillère sur le VIH auprès du UNFPA qui a animé un panel lors de l'événement affirme, « Nous, au UNFPA, avons accueilli cette occasion de rassembler une série de voix, unies dans l'appel pour éradiquer la violence sous toutes ses formes haineuses par le biais de l'éducation et d'autres moyens de responsabilisation, de réformes et réparations juridiques ainsi que des services basés sur la santé et les droits sexuels et reproductifs et le VIH. »

La Commission de la condition de la femme qui se réunit tous les ans est l'un des principaux organismes de décision politique engagé pour l'égalité des sexes et l'avancement des femmes. Cette année, la réunion se tient du 4 au 15 mars.

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Les reines du carnaval en appellent aux jeunes femmes du Panama pour prendre l'initiative et se protéger elles-mêmes contre l'infection à VIH

18 février 2013

Image de l'une des photos promotionnelles de la campagne montrant les reines du Carnaval.
Photo : ONUSIDA

C'était le Carnaval au Panama la semaine dernière. Faisant partie des festivités les 11 et 12 février, les reines du « Calle Arriba » et « Calle Abajo », représentant des voisinages opposés, se sont adonnées à une multitude de concours. Toutefois, lorsqu'il s'agit du VIH, les deux rivales ont réuni leurs forces pour la prévention des nouvelles infections à VIH chez les femmes.

L'ONUSIDA, en partenariat avec les directions du Carnaval « Calle Arriba » et « Calle Abajo » - les institutions nationales en charge de la planification et de la coordination des activités en relation avec ces festivités, le Programme national de lutte contre le sida et PROBIDSIDA - ont lancé une campagne nationale intitulée « Je décide, je prends soin de moi » (Yo decido, yo me cuido).

La campagne qui durera jusqu'à la fin du mois de février a pour objectif d'aider à réduire les inégalités entre les sexes, à responsabiliser les femmes et à promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs. L'un des objectifs majeur est de garantir que les femmes peuvent prendre des décisions éclairées par rapport à leur santé sexuelle, surtout lorsqu'il s'agit de prévention à VIH.

« Si nous voulons que plus aucune femme ne soit infectée à VIH au Panama, nous devons réunir nos efforts à tous les niveaux, y compris les institutions, les organisations de la société civile et les agences internationales. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de prendre cette initiative, » déclare Pilar De Amores, représentante de la direction du Carnaval « Calle Arriba ».

Dans les dix dernières années, le nombre de nouvelles infections à VIH a augmenté chez les jeunes femmes au Panama. Une étude nationale sur la santé sexuelle et reproductive qui s'est tenue en 2009 et 2010 a révélé que seules 9% des femmes utilisent des préservatifs comme mesure préventive lors d'un rapport sexuel. L'inégalité entre les sexes est la force agissante derrière le manque de droits sexuels et reproductifs des femmes dans le pays.

L'inégalité entre les sexes affecte la force des femmes pour insister et négocier des pratiques sexuelles protégées comme l'utilisation du préservatif, et donc se protéger elles-mêmes contre l'infection à VIH

Ricardo Garcia, Coordonnateur de l'ONUSIDA au Panama et Costa Rica

« L'inégalité entre les sexes affecte la force des femmes pour insister et négocier des pratiques sexuelles protégées comme l'utilisation du préservatif, et donc se protéger elles-mêmes contre l'infection à VIH » explique Ricardo Garcia, Coordonnateur de l'ONUSIDA au Panama et Costa Rica. « Nous avons créé cette campagne pour accentuer la reconnaissance des femmes comme ayant des droits sexuels et capables de les exercer elles-mêmes, en lignée avec le Cadre d'action de l'ONUSIDA sur les femmes, les filles, l'égalité des sexes et le VIH ».

La Campagne inclut des spots télévisés qui sont diffusés sur les chaînes nationales ainsi que des affiches dans les écoles, les organisations et dans les rues montrant les reines du Carnaval qui en appellent aux jeunes femmes panaméennes pour prendre l'initiative et se protéger elles-mêmes contre l'infection à VIH. Mise à part cette campagne, les Reines ont bénéficié d'une formation spéciale sur les questions traitant de la prévention à VIH et de l'inégalité entre les sexes pour participer à des événements publics et des programmes médiatiques promouvant la campagne.

« Les femmes doivent avoir accès aux informations et à l'éducation sur le VIH, ainsi qu'aux services de lutte contre le virus pour avoir le contrôle de leurs corps et être en mesure de négocier l'utilisation de préservatifs avec leurs partenaires, » indique Maruquel Madeleine González Velásquez, Reine de « Calle Arriba ». « Je me sens très accomplie de faire partie de ce projet, » ajoute-t-elle.

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Une brochure de l'UNESCO qui milite en faveur du renforcement des liens entre éducation, sexe et VIH

18 janvier 2013

La pauvreté et l'inégalité entre les sexes, ajoutées à l'absence d'accès à l'éducation, accroissent la vulnérabilité à l'infection à VIH. C'est là l'un des principaux messages de la brochure intitulée Égalité des sexes, VIH et éducation, récemment publiée par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Cette nouvelle publication souligne le caractère fondamental du traitement de ces questions pour l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des autres engagements internationaux en matière d'éducation, de droits de l'homme, d'égalité et de justice sociale. Entrant dans le cadre d'une série de l'UNESCO sur les bonnes politiques et les bonnes pratiques dans le domaine du VIH et de l'éducation à la santé, cette brochure comprend des documents de travail qui étudient les liens entre sexe, VIH et éducation.

Les conclusions révèlent qu'à ce jour, des efforts ont été mis en œuvre en parallèle à grande échelle pour faire avancer les questions liées à l'éducation, au sexe et au VIH. Toutefois, tout le monde s'accorde de plus en plus à dire que ces questions ne peuvent pas être abordées de façon isolée. Selon la brochure, il est nécessaire de trouver des moyens de veiller à ce que les politiques et les programmes concernant l'égalité des sexes, le VIH et l'éducation se renforcent mutuellement afin de maximiser leur impact.

En traitant des sujets tels que l'égalité des sexes, la pauvreté, le rôle de l'éducation, l'engagement entre le système éducatif et la communauté dans son ensemble et le leadership des jeunes, la brochure vise à mettre en avant les expériences, les approches novatrices et les leçons tirées d'actions passées dans le but d'éclairer l'élaboration des futurs programmes et politiques.

Les obstacles à l'éducation des filles

Les inégalités entre les sexes sont profondément ancrées dans les attitudes et les comportements, et le point de vue selon lequel « la seule vocation d'une fille est de se marier » est revenu très souvent parmi les pères interrogés dans le cadre de l'enquête de base. La brochure reprend les paroles d'une jeune fille de 13 ans qui observe que « d'après nos pères, aller à l'école est un privilège, pas un droit ».

Les disparités par rapport aux filles tendent à être plus extrêmes et persistantes que par rapport aux garçons. À titre d'exemple, plus de 60 % des adolescentes sont déscolarisées dans des pays tels que la République centrafricaine, Djibouti, l'Érythrée, la Guinée, le Pakistan et la Tanzanie, tandis qu'au Sénégal et au Niger, ce chiffre dépasse les 70 %.

Selon la brochure, il sera possible d'avoir un impact sur l'égalité entre les sexes et le VIH si des mesures d'urgence sont prises afin de réduire les inégalités existantes en termes de richesses et d'éducation. L'éducation a un rôle clé à jouer dans la lutte contre certains schémas transmis de génération en génération. Les programmes destinés à combattre les obstacles directs à l'accès à la scolarisation, dont le plus répandu est la pauvreté, peuvent avoir un effet immédiat et bénéfique sur l'accès à l'éducation. La brochure conclut que ces actions auront un impact favorable sur la promotion d'une santé sexuelle positive et la prévention des infections à VIH pour tous les jeunes gens.

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Les femmes s’expriment : Le rôle des femmes vivant avec le VIH dans la lutte mondiale contre le sida

11 décembre 2012

Dans un nouveau rapport intitulé Les femmes s'expriment, l'ONUSIDA étudie l'impact du VIH chez les femmes et le rôle majeur joué par les femmes qui vivent avec le virus dans l'éradication du sida. Ce rapport présente les données les plus récentes ainsi que les commentaires de militants de premier plan sur les sujets des femmes et du VIH.

Il inclut les déclarations de près de 30 femmes vivant avec le VIH qui ont donné leur avis personnel sur la manière dont l'épidémie affecte les femmes et dont ces dernières œuvrent activement pour réduire la propagation et l'impact du sida.

Le VIH continue d'avoir un effet disproportionné sur la vie des femmes. Il est toujours la première cause de mortalité pour les femmes en âge de procréer et les inégalités entre les sexes et les violations des droits des femmes persistent à rendre les femmes et les filles plus vulnérables au VIH et à les empêcher d'accéder aux services essentiels en matière de lutte contre le VIH.

« La réalisation de l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida nécessite une action accélérée en faveur des femmes et des filles », déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les femmes doivent avoir accès à l'éducation et aux connaissances et être en mesure de se protéger contre le VIH. Nous devons être à l'écoute de leurs besoins et de leurs sentiments et transformer leurs mots en action. »

Chaque minute, une jeune femme contracte le VIH

Le taux d'infection chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans est deux fois plus élevé que chez les jeunes hommes, ce qui souligne l'impact que le VIH a sur la vie des jeunes femmes. Cette disparité est la plus marquée en Afrique subsaharienne, où 3 % des jeunes femmes vivent avec le VIH.

Une éducation complète sur la sexualité pour tous les jeunes est essentielle pour qu'ils puissent se protéger du VIH, en particulier les jeunes femmes. Toutefois, le pourcentage de jeunes femmes qui peuvent identifier convenablement les différentes manières de prévenir le VIH est encore extrêmement faible dans de nombreux pays à forte prévalence du VIH.

« Aujourd'hui, près de 60 % des adultes vivant avec le VIH dans les régions les plus touchées sont des femmes ; nous devons donc agir rapidement », affirme Michelle Bachelet, Directeur exécutif ONU Femmes. « Pour que notre riposte soit plus efficace, il faut que les femmes impliquées dans les prises de décision soient plus nombreuses, que l'accès aux informations et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive soit plus aisé et que la promotion et la protection des droits des femmes et des filles soient mieux mises en valeur. »

Les inégalités entre les sexes ont une influence déterminante sur le risque d'infection à VIH

Des progrès importants doivent être réalisés pour assurer l'égalité entre les sexes et le respect des droits et de la santé sexuelle et reproductive des femmes, et plus particulièrement de celles qui vivent avec le VIH. Des normes défavorables aux femmes et l'absence d'autonomisation économique rendent les femmes plus vulnérables à la contamination par le VIH par le biais d'une transmission par voie sexuelle.

« L'amélioration du statut social et économique des femmes et le renforcement de leur pouvoir de décision réduisent le risque d'infection à VIH », précise Jennifer Gatsi, Directrice exécutive du Réseau namibien pour la santé des femmes.

Pour que notre riposte soit plus efficace, il faut que les femmes impliquées dans les prises de décision soient plus nombreuses, que l'accès aux informations et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive soit plus aisé et que la promotion et la protection des droits des femmes et des filles soient mieux mises en valeur

Michelle Bachelet, Directrice exécutive ONU Femmes

Les femmes marginalisées demeurent les plus touchées par le VIH

Les professionnels du sexe et les consommateurs de drogues sont particulièrement vulnérables au VIH. Lorsque le sexe sert de monnaie d'échange pour de l'argent ou de la drogue, les femmes n'ont souvent qu'une influence très limitée sur le port du préservatif. Les professionnelles du sexe sont 13,5 fois plus nombreuses à vivre avec le VIH que les autres femmes. Certains pays ont signalé un taux de prévalence du VIH supérieur à 20 % chez les professionnelles du sexe dans les capitales. Des études conduites dans neuf pays de l'Union européenne ont indiqué, en moyenne, une prévalence du VIH 50 % plus élevé chez les consommatrices de drogues injectables que chez les consommateurs masculins de ces produits.

Stopper les nouvelles infections chez les enfants et maintenir leurs mères en vie

Depuis que l'ONUSIDA a lancé le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, les nouvelles infections chez les enfants en Afrique subsaharienne ont baissé de près de 25 % (2009 à 2011). Cela représente une progression considérable vers la réalisation de l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants d'ici 2015.

Néanmoins, la stigmatisation et la discrimination ou la menace de ces dernières empêchent encore de nombreuses femmes d'accéder à des services de soins prénataux. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, quasiment deux femmes enceintes sur trois ne connaissent pas leur statut sérologique.

Il est essentiel de protéger les droits et la santé sexuelle et reproductive de toutes les femmes vivant avec le VIH. Cela inclut aussi leur droit d'accéder de façon volontaire et confidentielle au dépistage et aux conseils sur le VIH, à des informations précises et sans jugement et à des traitements et des services de qualité, et de porter leurs enfants dans un environnement sain, exempt de toute stigmatisation, discrimination et violence.

Droits et politiques visant à protéger les droits des femmes qui vivent avec le VIH

Les droits et les politiques devraient protéger les femmes et les filles. Toutefois, certains punissent, stigmatisent et exercent une discrimination à l'encontre des femmes qui vivent avec le VIH, créant ainsi un obstacle considérable à l'accès des femmes à des services en rapport tant avec le VIH qu'avec la réduction des risques. Le rapport souligne la nécessité de modifier les lois, les politiques, les programmes et les pratiques, et appelle les femmes à faire partie intégrante des processus décisionnels et de programmation.

L'amélioration du statut social et économique des femmes et le renforcement de leur pouvoir de décision réduisent le risque d'infection à VIH

Jennifer Gatsi, Directrice exécutive du Réseau namibien pour la santé des femmes

« Les femmes s'expriment » donne un aperçu détaillé des nombreux défis auxquels sont confrontées les femmes et en particulier celles qui vivent avec le VIH. Il offre en outre une vue d'ensemble de la manière dont les femmes façonnent la riposte au VIH et de l'importance de leur implication active dans la prise de décision et dans la programmation.

L'avant-propos de « Les femmes s'expriment » est signé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michelle Bachelet, Directrice exécutive ONU Femmes et Jennifer Gatsi, Cofondatrice et Directrice exécutive du Réseau namibien pour la santé des femmes. Ce rapport a été présenté officiellement à la Mission polonaise de Genève le mardi 11 décembre 2012 par Igor Radziewicz-Winnicki, Sous-secrétaire d'État auprès du Ministère de la Santé polonais et Président du 31e CCP, et Son Excellence Remigiusz A. Henczel, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Représentant permanent de la République de Pologne auprès du Bureau des Nations Unies et d'autres organisations internationales à Genève.

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Les femmes angolaises disent « non » à la discrimination et « oui » à l'égalité des sexes

16 août 2012

Dans son discours, Son Excellence Genoveva da Conceição Lino, Ministre angolaise de la Famille et de la Promotion des femmes, a insisté sur le rôle des femmes dans les familles et les communautés et l'importance de renforcer leur position au sein de la société.

Des décideuses de haut niveau se sont récemment réunies à l'Assemblée nationale angolaise afin d'adopter l'Appel à l'action de Harare et de discuter de la manière dont le pays compte lutter contre le VIH et la violence sexiste. Elles se sont engagées sur les questions en lien avec la violence conjugale et sexiste et l'inclusion des femmes dans les décisions concernant leur famille, le développement économique ainsi que la santé sexuelle et reproductive et les droits.

Adopté en mai 2012 au Zimbabwe, l'Appel à l'action de Harare est un plan d'action unifié pour la santé des femmes en Afrique, avec un axe spécifique sur la santé sexuelle et reproductive et les droits dans le contexte du VIH. Il admet que le développement de l'Afrique reste entravé par des problèmes d'accès à la santé sexuelle et reproductive ainsi qu'aux services anti-VIH, et reconnaît que l'inégalité des sexes rend les femmes et les filles particulièrement vulnérables.

L'inégalité des sexes et l'émancipation des femmes sont des éléments fondamentaux dans la réduction de la vulnérabilité des femmes et des filles sur le plan de la santé sexuelle et reproductive, notamment en ce qui concerne le VIH/sida

Son Excellence Genoveva da Conceição Lino, Ministre de la Famille et de la Promotion des femmes

Les femmes et les filles africaines supportent une grande part du fardeau de l'épidémie. Plus de 60 % des adultes vivant avec le VIH en Afrique sont des femmes et 76 % des femmes vivant avec le VIH dans le monde vivent en Afrique. En Afrique subsaharienne, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont huit fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes.

Les facteurs biologiques qui rendent les femmes et les filles plus vulnérables à l'infection à VIH sont aggravés par la violence sexiste, des pratiques juridiques et socio-culturelles négatives, les relations sexuelles avec des partenaires multiples, les relations avec une forte différence d'âge, les inégalités économiques, une éducation inadaptée et un manque d'accès à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité.

Le Ministère angolais de la Famille et de la Promotion des femmes a organisé la consultation nationale en Angola avec l'appui de l'ONUSIDA. Cette rencontre a réuni des femmes ministres du gouvernement, vice-ministres, gouverneurs, vice-gouverneurs, ainsi que 56 parlementaires du parti au pouvoir et des partis d'opposition, des membres du Réseau national des femmes vivant avec le VIH (appelé localement Rede Mwenho) et plus d'une centaine d'autres participants des secteurs public et privé.

Dans son discours, la Ministre de la Famille et de la Promotion des femmes, Genoveva da Conceição Lino, a insisté sur le rôle des femmes dans les familles et les communautés et l'importance de renforcer leur position au sein de la société. Elle a appelé toutes les personnes présentes à la réunion à s'engager sérieusement dans la mesure du possible pour assurer des résultats positifs.

« L'inégalité des sexes et l'émancipation des femmes sont des éléments fondamentaux dans la réduction de la vulnérabilité des femmes et des filles sur le plan de la santé sexuelle et reproductive, notamment en ce qui concerne le VIH/sida », a déclaré Mme da Conceição Lino.

Le Coordonnateur résident des Nations Unies en Angola, Maria do Valle Ribeiro, a souligné l'importance de l'égalité des sexes dans la baisse de la mortalité maternelle, l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et la diminution de la transmission du VIH par voie sexuelle.

« La route vers l'émancipation totale des femmes est longue et l'ONUSIDA va continuer de travailler avec les pays africains pour éliminer les inégalités entre les sexes et toutes les formes d'injustices sociales et économiques dont sont victimes les femmes et les filles africaines. Je vous invite tous à joindre nos forces pour résoudre tous les problèmes qui contribuent à la vulnérabilité des femmes et des filles à l'infection à VIH », a déclaré le Dr Ribeiro.

À l'issue de la consultation, les participants ont adopté l'Appel à l'action de Harare et se sont engagés à mettre en œuvre ses recommandations. Ils ont promis de travailler ensemble pour veiller à ce que les femmes, en particulier celles qui vivent avec le VIH, puissent vivre dans la dignité avec leur famille, sur leur lieu de travail et à tous les niveaux de la société.

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