Gender equality

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L'École Rudra-Béjart danse pour l'égalité entre les femmes et les hommes à l'ONUSIDA

06 mars 2015

L'École de danse Rudra-Béjart de Lausanne a donné une représentation spéciale au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse, pour célébrer la Journée internationale de la Femme.

Cette chorégraphie imaginée spécialement pour l'occasion, exécutée par 38 danseurs venus de 15 pays, s'est présentée comme une visualisation puissante de la force, de l'esprit d'innovation et de l'unité des jeunes : des qualités essentielles pour faire progresser l'égalité entre les sexes et Accélérer la marche vers la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030.

Plus de 200 personnes ont assisté à l'événement, notamment les ambassadeurs des missions permanentes des Nations Unies en Haïti, en Namibie et en Zambie.

L'École Rudra-Béjart de Lausanne est une école de danse internationale libre privée sponsorisée par la Fondation Sandoz, Béjart Ballet Lausanne, Loterie Romande, la Fondation Leenaards, la Fondation Maurice Béjart et Jaquet Droz.

Quotes

« C'est notre deuxième collaboration avec l'ONUSIDA. Il s'agit d'un merveilleux partenariat et nous sommes heureux d'utiliser le langage de la danse et de la musique pour soutenir l'émancipation des femmes et la lutte contre le sida. »

Michel Gascard, Directeur de l'École de danse Rudra-Béjart de Lausanne

« L'émancipation des femmes est essentielle pour mettre fin à l'épidémie de sida. La vitalité, le courage et la créativité de la jeunesse seront les clés de l'accélération de notre riposte au VIH. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

Press Statement

Il est impératif de renforcer le pouvoir d’action des femmes pour mettre fin à l’épidémie de sida

Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé à l’occasion de la Journée internationale de la femme

GENÈVE, 8 mars 2015—Alors que nous célébrons la Journée internationale de la femme, les dirigeants mondiaux et la société civile se réunissent à New York pour participer à la 59ème session de la Commission de la condition de la femme. Là, ils examineront les progrès réalisés depuis l’adoption il y a 20 ans de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, qui fixaient des objectifs ambitieux visant à améliorer la vie des femmes autour du monde. Le Programme d’action s’efforçait de faire en sorte que les femmes et les filles puissent exercer leur liberté et réaliser leurs droits de vivre sans violence, aller à l’école, prendre des décisions, et avoir un accès illimité à des soins de santé de qualité, notamment à des services de santé sexuelle et reproductive.

En matière de riposte au VIH, il y a eu des avancées majeures au cours des 20 dernières années et les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida continuent de diminuer. Toutefois, s’agissant de la réduction des nouvelles infections, ce succès n’a pas été le même pour tous.

En 2013, 64% des nouvelles infections parmi les adolescents dans le monde concernaient des jeunes femmes. En Afrique subsaharienne, les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont près de deux fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH que leurs homologues masculins. Les inégalités entre les sexes, la pauvreté, les pratiques culturelles néfastes et l’inégalité des relations de pouvoir aggravent la vulnérabilité des femmes au VIH, mais un engagement et une action concertés au niveau mondial peuvent renverser cette tendance.

Il y a 20 ans, les dirigeants du monde reconnaissaient que les inégalités entre les sexes représentaient un obstacle important empêchant les femmes d’atteindre le niveau de santé le plus élevé possible, et que les femmes n’avaient pas les mêmes chances concernant la protection de leur santé et de leur bien-être. La Déclaration et le Programme d’action de Beijing reconnaissaient fondamentalement que les droits humains des femmes comprennent leur droit d’exercer un contrôle sur les questions liées à leur sexualité, notamment la santé sexuelle et reproductive, sans contrainte, discrimination ou violence. Nous devrions tous être préoccupés par le fait que 20 ans plus tard, le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing souligne la lenteur inacceptable des progrès réalisés dans de nombreux domaines, notamment le déni persistant des droits à la santé sexuelle et reproductive.

Les principes de base de la Déclaration de Beijing sont au cœur de l’engagement de l’ONUSIDA visant à mettre fin à l’épidémie de sida. Alors que le monde se dirige vers des objectifs acceptés de manière collective en matière de développement durable, nous devons réaffirmer l’engagement de ne laisser personne de côté.

L’ONUSIDA a proposé un objectif mondial pour l’accélération qui consiste à réduire les infections à VIH à moins d’un demi-million par an d’ici à 2020. Atteindre cet objectif ambitieux signifie s’engager à réduire les nouvelles infections parmi les femmes et les filles d’au moins 75% au cours des cinq prochaines années. Les cibles de traitement 90-90-90 sont également importantes, car le sida est la principale cause de décès dans le monde parmi les femmes en âge de procréer et parmi les adolescentes en Afrique. Les cibles de traitement 90-90-90 sont les suivantes : 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut VIH ; 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité au VIH bénéficient d’un traitement ; et 90% des personnes sous traitement contre le VIH ont une charge virale supprimée pour que leur système immunitaire reste fort et qu’elles ne soient plus infectieuses.

Faire en sorte que les femmes et les filles aient les moyens de se protéger contre le VIH, de prendre des décisions à propos de leur propre santé et de vivre sans violence, notamment la violence liée à leur statut VIH, sera crucial pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.

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Les dirigeants africains réaffirment leur engagement en faveur de la riposte au sida et de l'émancipation des femmes

11 février 2015

Le 24e Sommet de l'Union africaine et les événements organisés en parallèle ont vu une réaffirmation de l'engagement actuel et futur de l'Afrique en faveur de l'émancipation des femmes et de la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030. Le Sommet a eu lieu à Addis Abeba, en Éthiopie, du 23 au 31 janvier 2015, sur le thème annuel de l'Union africaine pour 2015 : « L'émancipation des femmes et le développement vers l'Agenda 2063 pour l'Afrique ».

L'importance de la fin du sida a été particulièrement mise en avant lors de la réunion sur l'égalité des sexes avant le sommet, durant laquelle les participants ont noté que les États membres devaient s'assurer que la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030 fasse partie de l'Agenda 2063 et favoriser une approche inclusive en matière de droits humains qui ne laisse personne de côté, notamment les enfants, les adolescents, les femmes en âge de procréer et les femmes et les filles dans les situations de conflit et postérieures à un conflit.

Les participants à cette réunion avant le sommet ont également fait remarquer que les États membres devaient veiller à ce que la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes africaines soient exercés sans renégociation de leur contenu.

Le Sommet a adopté l'Agenda 2063, qui correspond à la vision des cinquante prochaines années de l'Union africaine, et validé la création du Groupe de négociateurs africains sur l'agenda pour le développement après 2015 en tant qu'organe de négociation unique agissant au nom du continent.

Quotes

« Nous ne devons faire l'économie d'aucun effort pour accélérer la progression vers l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le développement, ou s'en rapprocher autant que possible durant le temps qui reste. »

Sam K. Kutesa, Président de l'Assemblée générale de l'Union africaine

« Des soins de santé abordables et de qualité doivent être un élément central de l'agenda pour le développement de l'Afrique. Les succès remarquables des efforts de lutte contre le sida sur tout le continent montrent que nous pouvons y arriver en agissant ensemble. »

Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Nous devons investir dans nos peuples, leur santé, leur éducation, l'accès à l'eau et à l'assainissement, et bâtir une résilience et des systèmes de santé publique qui nous permettront de vaincre des maladies telles qu'Ebola, le paludisme et le VIH. »

Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine

« Mettre fin au sida est possible si nous réduisons les inégalités entre les sexes, y compris les actes de violence. L'égalité entre les sexes exige une transformation sociale, qui commence par un leadership politique et une action spécifique. »

Rosemary Museminali, Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

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Les femmes vivant avec le VIH font entendre leur voix contre la violence

26 novembre 2014

Afin de marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, célébrée le 25 novembre, ainsi que les 16 jours d'action pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, l'ONUSIDA a publié Les femmes vivant avec le VIH font entendre leur voix contre la violence, un recueil de récits très forts écrits par des femmes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

Les violences commises par un partenaire intime touchent une femme sur trois dans le monde et augmenteraient le risque de contracter le VIH, tandis que des études montrent que la prévention de telles violences permet de réduire l'incidence du VIH de 12 %. Dans certains endroits, les jeunes femmes victimes de violences commises par un partenaire intime sont 50 % plus susceptibles de contracter le VIH que les autres femmes. Comme le relate cette publication, les femmes vivant avec le VIH sont également confrontées à la violence institutionnelle, notamment la stérilisation forcée et les avortements contraints, ainsi que le refus de l'accès aux services de santé.

Mme Sabine Böhlke-Möller, Ambassadrice de la Namibie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, ont présenté ensemble la publication. Tout en décrivant les expériences de violence vécues par ces femmes et en proposant des actions pour mettre fin à l'épidémie de sida et à la violence à l'égard des femmes, la publication met également en avant la nécessité d'une riposte unie et multisectorielle pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030.

Quotes

« Quiconque commet un acte de violence contre une femme commet un acte de violence contre toute l'humanité. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

Press Statement

Seize jours d’activisme contre la violence faite aux femmes et aux filles

25 novembre 2014

Michel Sidibé

Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Secrétaire général adjoint des Nations Unies

Alors que nous nous unissons contre la violence sexiste, je dédie ce message à chaque femme et à chaque enfant qui a connu la violence.

Une femme sur trois est confrontée à une forme ou une autre de violence sexiste au cours de son existence – et environ 120 millions de filles sont agressées sexuellement ou violées avant d’atteindre l’âge de 20 ans.

La violence existe souvent dans une impunité presque totale, cachée derrière la notion de valeurs culturelles.

Le lien entre violence et VIH est irréfutable.

Pour les femmes vivant avec le VIH, la violence qui s’exerce sous la forme de stérilisation forcée est une violation des droits humains fondamentaux.

Je salue la décision de la Cour suprême namibienne, qui a confirmé le jugement selon lequel les droits de trois femmes vivant avec le VIH avaient été violés lorsqu’elles ont été stérilisées sous la contrainte.

Nous ne pouvons jamais garder le silence. Nous ne pouvons jamais être neutres. Nous ne pouvons jamais tolérer la violence à l’encontre des femmes et des filles.

Pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030, nous devons éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes.

Press centre

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Accélérer le tempo sur la suppression des lois punitives pour faire avancer les droits humains et l'égalité des sexes

21 juillet 2014

Les lois punitives et les pratiques répressives d'application de ces lois continuent d'être des obstacles à une riposte efficace au VIH. Le 21 juillet, une session de la 20e Conférence internationale sur le sida, intitulée Ne laisser personne de côté : Accélérer le tempo sur la suppression des lois punitives pour faire avancer les droits humains et l'égalité des sexes, s'est penchée sur la manière dont ces lois empêchent les individus d'accéder aux services de santé et de lutte contre le VIH et accroissent leur vulnérabilité aux infections à VIH.

Les participants ont présenté des exemples de lois punitives existantes et leurs effets néfastes sur les populations les plus vulnérables. Les participants ont également insisté sur le fait que, même dans les pays où des lois protectrices ont été mises en place pour soutenir la riposte au VIH et défendre les droits des personnes vivant avec le VIH, des femmes et des filles et des populations les plus exposées, leur application est souvent inappropriée et leur impact reste limité.

Durant cette session, les participants ont souligné qu'en réponse à ces inquiétudes, la Stratégie de l'ONUSIDA 2011-2015 et la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida de l'Assemblée générale des Nations Unies avaient appelé à adopter et à faire appliquer des lois qui soutiennent des ripostes efficaces au VIH. Entre 2010 et 2012, la Commission mondiale sur le VIH et le droit a passé en revue les lois et les pratiques d'application du droit à l'échelle mondiale et leur impact sur la riposte au VIH et formulé des recommandations audacieuses pour faire avancer les droits humains dans le contexte du VIH.

Quotes

« Au PNUD, nous pensons que des lois fondées sur les droits humains sont essentielles pour prévenir le VIH. Il est fondamental de supprimer les lois punitives pour mettre un terme à cette épidémie. »

Helen Clark, Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement

« Les législateurs rejettent souvent les preuves épidémiologiques par ignorance ou pour des raisons idéologiques. Pour que le changement ait lieu, il faut impérativement des responsables politiques qui acceptent ces données probantes et veulent réellement s'appuyer sur ce capital et le développer pour promouvoir la réforme. »

Charles Chauvel, Programme des Nations Unies pour le développement

« Nous devons être capables de montrer comment les lois restrictives en matière de droits humains n'affectent pas seulement les gays, mais aussi toutes les autres personnes. »

Michael Ighodaro, militant pour les droits des personnes gays

« La criminalisation des relations entre personnes de même sexe, des professionnel(le)s du sexe et des consommateurs de drogue éloigne ces personnes des services et la crainte d'être arrêté fait tomber les personnes vivant avec le VIH dans la clandestinité. »

Eliot Ross Albers, Directeur exécutif du Réseau international des consommateurs de drogues

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