Gender based violence


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La formation des femmes pour défendre le traitement du VIH en Afrique occidentale et centrale
06 novembre 2015
06 novembre 2015 06 novembre 2015Les femmes vivant avec le VIH en Afrique occidentale et centrale se sont réunies à Abuja, au Nigeria, du 2 au 5 Novembre pour un atelier afin d'améliorer leurs compétences en leadership et leur capacité de militer pour atteindre l'objectif ambitieux de traitement 90-90-90.
L'objectif est que d'ici 2020 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90% soient sous traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable. Si l'objectif est atteint d'ici 2020, mettre fin à l'épidémie de sida comme une menace pour la santé publique est possible d'ici 2030.
Sous l'égide de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida, Afrique de l'Ouest, les 47 participantes de 16 pays ont renforcé leur compréhension de l'objectif ambitieux de traitement et des politiques sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Elles ont convenu de soutenir l'objectif 90-90-90 de traitement en Afrique occidentale et centrale et à exhorter leurs gouvernements à accroître le financement national pour la santé, y compris la riposte au sida, de 15% les budgets nationaux comme cela est recommandé par l'Union africaine dans sa Déclaration d'Abuja de 2001 sur le VIH/sida, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes Les participantes ont également convenu de militer en faveur de l'engagement et de la représentation des femmes vivant avec le VIH dans la planification nationale et les processus de prise de décision.
L'ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et le Fonds Robert Carr pour les réseaux de la société civile ont financé la formation.
Quotes
« Nous passons des Objectifs du Millénaire pour le développement aux Objectifs de développement durable et c'est l'occasion pour nous de faire que nos gouvernements considèrent le traitement comme une priorité. »
« Cet atelier de formation donne aux femmes vivant avec le VIH l'occasion de mieux comprendre l'objectif de traitement 90-90-90 et le rôle important qu'elles ont à jouer pour y parvenir. »
« La voix des femmes africaines vivant avec le VIH restera le moteur qui fera avancer la riposte au sida et la source d'une transformation sociale plus profonde pour accéder à l'égalité des sexes, à la justice sociale, au traitement et aux droits humains pour tous. »
« Les équipes d'appui aux régions et les bureaux nationaux de l'ONUSIDA travailleront en étroite collaboration avec la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH / SIDA, Afrique de l'Ouest pour que l'Objectif de traitement 90-90-90 soit à la portée de tous. Je suis convaincue que c'est la seule manière d'agir pour que cette stratégie fonctionne et pour garantir que nous sommes sur la bonne voie afin de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici à 2030. »
Region/country
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Les Nations Unies appellent à la fin des violences et de la discrimination à l'encontre des personnes LGBTI
29 septembre 2015
29 septembre 2015 29 septembre 2015Douze entités des Nations Unies (ONU) ont publié une déclaration commune appelant à mettre un terme aux violences et à la discrimination à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI). Cette déclaration commune met en avant l'engagement interinstitutions des Nations Unies dans le travail avec les États membres en vue de protéger, respecter et faire valoir les droits des personnes LGBTI pour qu'elles puissent vivre à l'abri des violences, de la persécution, de la discrimination et de la stigmatisation. Elle appelle également les pays à abroger les lois discriminatoires.
Les personnes LGBTI sont confrontées à toute une série de violations de leurs droits humains. Les Nations Unies et d'autres institutions ont documenté les violences physiques et psychologiques largement répandues à l'encontre des personnes LGBTI dans toutes les régions, y compris meurtre, agression, séquestration, viol et violences sexuelles, ainsi que des actes de torture et de maltraitance dans un cadre institutionnel ou autre.
Dans de nombreux pays, la réponse à ces violations n'est pas adéquate, tandis que dans d'autres, les défenseurs des droits de l'homme qui combattent ces violations sont souvent persécutés et confrontés à des restrictions dans leurs activités. Le cadre législatif peut exacerber la situation, avec 76 pays qui criminalisent les relations entre adultes consentants de même sexe. Ces lois exposent les individus au risque d'arrestation arbitraire, de poursuites judiciaires, d'incarcération, voire même de peine capitale dans au moins cinq pays.
Les environnements punitifs qui marginalisent les personnes LGBTI peuvent aussi donner lieu à des problèmes considérables dans la riposte au VIH. Les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont 19 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que la population générale et la prévalence du VIH chez ces hommes est en hausse dans certaines régions, notamment en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Les femmes transsexuelles sont 49 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH.
En plus de violer les droits humains fondamentaux des personnes LGBTI, les lois punitives restreignent gravement la capacité de ces personnes à accéder aux services anti-VIH vitaux et à d'autres services de santé. Les prestataires de services sont souvent obligés de cesser leur travail en raison du harcèlement et de la crainte d'être poursuivis en justice.
Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a réaffirmé son soutien en faveur des droits des personnes LGBTI avec un message délivré lors de l'Assemblée générale des Nations Unies l'an dernier. « La défense des droits de l'homme, et la lutte contre la discrimination, est au cœur de la mission des Nations Unies. La lutte pour l'égalité des droits exige un engagement mondial. C'est pourquoi les Nations Unies travaillent activement pour combattre l'homophobie et la transphobie dans le monde entier », a-t-il déclaré.
Les entités de l'ONU ayant signé la déclaration commune sur la fin des violences et de la discrimination à l'encontre des personnes LGBTI sont les suivantes : Organisation internationale du travail (OIT), Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme (BHCDH), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation de la femme (ONU Femmes), Programme alimentaire mondial (PAM), Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
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Press Statement
Mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes
29 septembre 2015 29 septembre 2015Les entités des Nations Unies appellent les États à agir d’urgence pour mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI)[1] qu’il s’agisse d’adultes, d’adolescents ou d’enfants.
Toute personne a un droit égal à une vie sans violence, persécution, discrimination ou stigmatisation. Le droit international des droits de l’homme établit des obligations juridiques selon lesquelles les États sont tenus de veiller à ce que chacun, sans distinction, puisse jouir de ces droits. Tout en saluant les efforts croissants dans de nombreux pays pour protéger les droits des personnes LGBTI, nous restons très préoccupés par le fait que partout dans le monde des millions de personnes LGBTI, ou perçues comme telles, et leurs familles font face à des violations généralisées des droits de l’homme. Cela est un motif d’inquiétude — et d’action.
Le non-respect des droits des personnes LGBTI et l'absence de protections contre les abus dont elles sont victimes, notamment la violence et les lois et pratiques discriminatoires, constituent des violations graves du droit international des droits de l’homme qui ont un impact profond sur la société, car cela contribue à accroître la vulnérabilité aux problèmes de santé, y compris l'infection par le VIH, l’exclusion sociale et économique, fragiliser les familles et les communautés, et a un impact négatif sur la croissance économique, le travail décent et les progrès vers la réalisation des futurs Objectifs de développement durable. Selon le droit international, les États sont responsables au premier chef de la protection de tous contre la discrimination et la violence. Ces violations nécessitent donc une réponse urgente des gouvernements, des parlements, des systèmes judiciaires et des institutions nationales des droits de l’homme. Les dirigeants communautaires, religieux et politiques, les organisations de travailleurs, le secteur privé, les prestataires de santé, les organisations de la société civile et les médias ont également un rôle important à jouer. Les droits de l’homme sont universels : les pratiques et croyances culturelles, religieuses et morales et les attitudes sociales ne peuvent être invoquées pour justifier des violations des droits de l’homme à l’encontre d’un groupe quelconque, y compris les personnes LGBTI.
PROTECTION DES INDIVIDUS CONTRE LA VIOLENCE
Les États doivent protéger les personnes LGBTI contre la violence, la torture et les mauvais traitements, y compris en prenant les mesures suivantes :
- Enquêter, poursuivre en justice et assurer des réparations aux victimes en cas d’actes de violence, de torture et de mauvais traitement à l’encontre des adultes, adolescents et enfants LGBTI, ou de ceux qui défendent leurs droits ;
- Renforcer les efforts pour prévenir, suivre et signaler de tels actes de violence ;
- Intégrer l’homophobie et la transphobie en tant que facteurs aggravants dans les lois contre les crimes de haine et les discours de haine ;
- Reconnaitre que la persécution d’une personne parce qu’elle est (ou est perçue comme) LGBTI peut constituer un motif valable de demande d’asile, et ne pas renvoyer de tels refugiés dans un endroit où leur vie ou leur liberté serait menacée ;
L’Organisation des Nations Unies, et d’autres, ont documenté une violence physique et psychologique généralisée contre les personnes LGBTI dans toutes les régions, y compris des assassinats, des agressions, des enlèvements, des viols, des violences sexuelles, ainsi que de la torture et des mauvais traitements dans des institutions et dans d’autres contextes. Les jeunes personnes LGBTI et les femmes lesbiennes, bisexuelles et transgenres sont particulièrement exposés au risque de violence physique, psychologique et sexuelle dans des contextes familiaux et communautaires. Les personnes LGBTI sont souvent confrontées à la violence et à la discrimination lorsqu’elles cherchent un refuge contre la persécution et lors des urgences humanitaires. Elles peuvent également être confrontées à la violence en milieu médical, y compris sous forme de soi-disant « thérapies » nocives et contraires à l’éthique visant à modifier l’orientation sexuelle, de stérilisation forcée ou obligatoire, d’examens génitaux ou anaux forcés, et d’interventions chirurgicales ou traitements non justifiés sur des enfants intersexes sans leur consentement. Dans de nombreux pays, la réponse à ces violations est insuffisante. Ces violations ne sont pas suffisamment signalées, et souvent ne font pas l’objet d’enquêtes ou de poursuites en bonne et due forme, ce qui entraîne une impunité généralisée qui prive les victimes de justice, de réparations et de soutien. Les défenseurs des droits de l’homme qui luttent contre ces violations sont fréquemment persécutés et font face à des restrictions discriminatoires à leurs activités.
ABROGATION DES LOIS DISCRIMINATOIRES
Les États doivent respecter les normes internationales relatives aux droits de l’homme, y compris à travers la révision, l’abrogation et l’imposition d’un moratoire sur l’application :
Des lois qui pénalisent les relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe ;
- Des lois qui pénalisent les personnes transgenres sur la base de l’expression de leur identité de genre ;
- De toutes les autres lois utilisées pour arrêter, punir ou discriminer les personnes sur la base de leur orientation sexuelle, leur identité de genre ou l’expression de leur genre ;
Soixante-seize (76) pays ont toujours des lois qui pénalisent les relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe, ce qui expose les personnes concernées à un risque d’arrestation arbitraire, de poursuites et d’emprisonnement, voire à la peine de mort dans au moins cinq pays. Des lois pénalisant le travestissement sont utilisées pour arrêter et punir les personnes transgenres. D’autres lois sont utilisées pour harceler, détenir et soumettre à des discriminations les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres ou imposer des restrictions à leur liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Ces lois discriminatoires contribuent à perpétuer la stigmatisation et la discrimination, ainsi que les crimes de haine, les violences, la torture et les mauvais traitements, les abus infligés par la police, la violence familiale et communautaire, et nuisent à la santé publique en empêchant l’accès aux services de santé et aux services liés au VIH.
PROTECTION DES INDIVIDUS CONTRE LA DISCRIMINATION
Les États doivent faire respecter les normes internationales des droits de l’homme relatives à la non-discrimination, y compris en prenant les mesures suivantes :
Interdire la discrimination à l’égard des adultes, des adolescents et des enfants LGBTI dans tous les domaines, y compris dans l’éducation, l’emploi, la santé, le logement, la protection sociale, la justice pénale, l’asile et les centres de détention ;
- Assurer la reconnaissance légale de l’identité de genre des personnes transgenres sans exigences et conditions abusives ;
- Lutter contre les préjugés envers les personnes LGBTI à travers le dialogue, la formation et l’éducation publique ;
- Veiller à ce que les personnes LGBTI soient consultées et participent à la conception, la mise en œuvre et le suivi des lois, politiques et programmes qui les concernent, y compris les initiatives de développement et humanitaires.
Les personnes LGBTI sont confrontées à l'exclusion et à une discrimination généralisée dans tous les contextes, ce qui inclut des formes multiples de discrimination fondées sur d’autres facteurs tels que le sexe, la race, l’origine ethnique, l’âge, la religion, la pauvreté, la migration, le handicap et l’état de santé. Les enfants sont confrontés au harcèlement, à la discrimination ou à l’expulsion des écoles sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre réelle ou supposée, ou celle de leurs parents. Les jeunes personnes LGBTI rejetés par leurs familles connaissent des niveaux disproportionnés de suicide, d’itinérance et d’insécurité alimentaire. Alors que la discrimination et la violence contribuent à la marginalisation des personnes LGBTI et à leur vulnérabilité aux problèmes de santé, y compris l’infection par le VIH, elles sont également victimes de refus de soins, d’attitudes discriminatoires et de pathologisation dans les milieux médicaux et autres. Les personnes transgenres se voient souvent refuser la reconnaissance juridique du genre de leur choix ou sont confrontées pour l’obtenir à des exigences abusives telles que la stérilisation forcée, les traitements forcés ou le divorce, alors que sans cette reconnaissance elles sont victimes d’exclusion et de marginalisation. L’exclusion des personnes LGBTI de la conception, de la mise en œuvre et du suivi des lois et des politiques qui les concernent perpétue leur marginalisation sociale et économique.
APPUI DES NATIONS UNIES
Nos organisations sont prêtes à soutenir et à aider les États membres et les autres parties prenantes dans leurs efforts pour relever les défis énoncés dans la présente déclaration, notamment à travers des réformes constitutionnelles, législatives et de politiques, le renforcement des institutions nationales, et de l’éducation, de la formation et d’autres initiatives pour le respect, la protection, la promotion et la réalisation des droits de l’homme de toutes les personnes LGBTI.
[1] Même si la présente déclaration se réfère aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes, elle doit également être comprise comme s’appliquant aux autres personnes victimes de violence et de discrimination sur la base de leur orientation sexuelle, leur identité de genre et leurs caractéristiques sexuelles, réelles ou supposées, y compris dans le cas où elles s’identifient avec d’autres termes.
Press centre
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Documents
Guide de terminologie de l’ONUSIDA
20 novembre 2019
Le langage donne forme aux concepts et peut influencer les comportements. L’emploi réfléchi d’un langage approprié est de nature à renforcer la riposte mondiale à l'épidémie de sida. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a le plaisir de mettre ce guide de la terminologie à privilégier à la libre disposition des membres de son personnel, de leurs collègues des onze organisations coparrainantes du Programme et des autres partenaires de la riposte mondiale au VIH.
Ce guide peut être librement copié et reproduit, à condition que ce ne soit pas dans un but lucratif et que la source soit précisée. Les commentaires et suggestions en matière d’ajout, de suppression ou de modification doivent être adressés à communications@unaids.org.
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Indicators and questions for monitoring progress on the 2021 Political Declaration on HIV and AIDS — Global AIDS Monitoring 2025
17 décembre 2024
Frequently Asked Questions — Global AIDS Monitoring 2025
17 décembre 2024
Take the rights path to end AIDS — World AIDS Day report 2024
26 novembre 2024
Empowering youth to lead Togo’s HIV response

31 octobre 2024




Debrief
Accélérer l'action pour les droits humains et l'égalité des sexes en Afrique occidentale et centrale
01 juillet 2015
01 juillet 2015 01 juillet 2015Afin de soutenir les capacités de pays à intégrer les droits humains dans leurs approches Accélérer des programmes de lutte contre le VIH, l'ONUSIDA et l'Alliance nationale contre le sida (ANCS) du Sénégal ont organisé un atelier de renforcement des capacités sur 3 jours, du 22 au 24 juin 2015, à Dakar, au Sénégal.
Cet atelier a mis en avant les difficultés qui persistent sur le plan politique, juridique, culturel, social et programmatique et entravent les efforts de lutte contre l'épidémie de VIH. Les participants ont fait le constat que les programmes existants pour résoudre ces problèmes dans les pays d'Afrique occidentale et centrale restaient largement insuffisants et inappropriés.
Selon les participants, les droits humains, l'égalité des sexes et l'implication des personnes vivant avec le VIH et des populations les plus exposées sont souvent cités dans les documents de planification sur le VIH. Pourtant, ces aspects apparaissent rarement dans les programmes spécifiques sur les droits humains. Et lorsque ces programmes figurent dans les documents nationaux de planification sur le VIH, ils ne sont pas traités dans la phase de calcul des coûts et de définition des budgets, les statistiques pour mesurer les progrès sont peu nombreuses et, quand ils sont mis en œuvre, ces programmes ne sont souvent pas évalués ni amplifiés.
Participants
L'atelier a réuni plus de 50 participants venus de 10 pays d'Afrique occidentale et centrale : Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Ghana, Guinée Bissau, Mali, Nigéria et Sénégal.
Parmi les participants figuraient des décideurs et des experts techniques impliqués dans la planification stratégique de la lutte contre le VIH au niveau national, des responsables des commissions nationales sur le sida ainsi que des ministères de la Santé et de la Justice, des personnes vivant avec le VIH et d'autres représentants des populations les plus touchées et des organisations communautaires. Un large éventail de partenaires techniques et autres, notamment le PNUD, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, l'Alliance internationale contre le VIH/sida et l'Unité d'appui technique pour l'Afrique occidentale et centrale, ont également participé à l'atelier.
Cet atelier était le septième et dernier d'une série d'ateliers régionaux organisés depuis 2011 avec le soutien de la Fondation Ford.
Principaux messages
- Les participants ont insisté sur l'importance de l'atelier dans la mise en avant des approches et des outils destinés à garantir l'inclusion des programmes pour faire avancer les droits humains et l'égalité des sexes.
- L'atelier a conduit à l'élaboration par chaque équipe nationale d'un plan d'action national avec des engagements spécifiques pour intégrer des programmes sur les droits humains et l'égalité des sexes dans la riposte nationale au sida qui indiquent clairement les partenaires et le calendrier de mise en œuvre.
- La rencontre s'est conclue avec l'élaboration et l'adoption de la « Déclaration de Dakar sur l'intensification de la riposte au VIH, la réalisation des Droits de l’Homme et un accès aux services pour tout le monde en Afrique de l’Ouest et du Centre », dans laquelle les participants s'engagent à mener des actions spécifiques dans leurs pays respectifs pour faire avancer les programmes basés sur les droits et éclairés par des fais probants dans les ripostes nationales au VIH.
Quotes
«Si les environnements juridique et social ne protègent pas les personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au VIH, ces dernières ne voudront ou ne pourront pas se présenter pour bénéficier d'une prévention et d'un traitement du VIH. Les droits humains doivent se trouver au cœur de nos efforts d'accélération vers la fin de l'épidémie de sida dans la région.»
«Nous avons pour ambition de parvenir à l'objectif 90-90-90, afin de mettre fin aux nouvelles infections à VIH et à la discrimination. Les communautés doivent être à la barre et au cœur de cette action pour réussir. Leurs voix, leur expertise et leurs actions doivent être entendues et soutenues.»
«La riposte au VIH en Afrique occidentale et centrale se trouve dans une phase critique. Les droits humains et les questions de genre demeurent parmi les principaux défis à relever dans la riposte. À travers la Déclaration de Dakar, nous nous engageons en faveur d'approches éclairées par des faits probants, sensibles aux questions de genre et basées sur les droits pour des actions visant à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 dans la région.»
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Protéger les filles et les jeunes femmes au Zimbabwe : une question de santé et de droits humains
12 juin 2015
12 juin 2015 12 juin 2015Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a visité la Mbare City Health Clinic à Harare, au Zimbabwe, ce 11 juin. Cette clinique publique gère un programme de traitement antirétroviral comprenant également des services pour les victimes de viol.
Au cours la visite de cette clinique, soutenue par la ville de Harare et Médecins sans Frontières, il a rencontré des personnes vivant avec le VIH, notamment la jeune Thandiwe, 19 ans. M. Sidibé a écouté la douloureuse histoire de son infection par le VIH à la suite d'un viol et décrit ses larmes comme « un signe de nos échecs collectifs. Nous devons faire mieux pour elle et pour toutes les femmes et les filles ».
Intervenant à la clinique, le Chef Chiveso, dirigeant traditionnel, a dénoncé la violence envers les femmes et appelé les hommes à être de fervents défenseurs de la lutte contre les violences sexistes. M. Sidibé a salué le Chef comme un champion de l'égalité des sexes et de la lutte pour la fin des violences sexistes et de l'épidémie de sida.
Auparavant, M. Sidibé s'était entretenu avec des chefs communautaires, qui lui ont expliqué les difficultés posées par la marginalisation et le chômage. M. Sidibé a indiqué que les adolescentes étaient touchées par la mauvaise situation économique, avec pour résultat un nombre de filles infectées par le VIH supérieur à celui de leurs pairs masculins.
Les deux tiers de la population du Zimbabwe ont moins de 25 ans et la prévalence du VIH est près de deux fois supérieure chez les femmes âgées de 15 à 24 ans que chez les hommes du même âge. Le Zimbabwe enregistre le sixième taux annuel mondial le plus élevé de décès liés au sida chez les adolescents.
M. Sidibé a loué les efforts combinés de la société civile et du gouvernement du Zimbabwe, qui ont permis la baisse de la prévalence du VIH et du nombre de décès dus au sida, tout en prévenant que le pays devait en faire plus pour Accélérer la riposte au VIH et mettre fin à l'épidémie de sida au Zimbabwe d'ici 2030. « Si nous ne faisons pas attention, après 2015 les gens oublieront le sida, l'autosatisfaction gagnera du terrain et les gens s'intéresseront à d'autres crises », a-t-il expliqué.
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L'École Rudra-Béjart danse pour l'égalité entre les femmes et les hommes à l'ONUSIDA
06 mars 2015
06 mars 2015 06 mars 2015L'École de danse Rudra-Béjart de Lausanne a donné une représentation spéciale au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse, pour célébrer la Journée internationale de la Femme.
Cette chorégraphie imaginée spécialement pour l'occasion, exécutée par 38 danseurs venus de 15 pays, s'est présentée comme une visualisation puissante de la force, de l'esprit d'innovation et de l'unité des jeunes : des qualités essentielles pour faire progresser l'égalité entre les sexes et Accélérer la marche vers la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030.
Plus de 200 personnes ont assisté à l'événement, notamment les ambassadeurs des missions permanentes des Nations Unies en Haïti, en Namibie et en Zambie.
L'École Rudra-Béjart de Lausanne est une école de danse internationale libre privée sponsorisée par la Fondation Sandoz, Béjart Ballet Lausanne, Loterie Romande, la Fondation Leenaards, la Fondation Maurice Béjart et Jaquet Droz.
Quotes
« C'est notre deuxième collaboration avec l'ONUSIDA. Il s'agit d'un merveilleux partenariat et nous sommes heureux d'utiliser le langage de la danse et de la musique pour soutenir l'émancipation des femmes et la lutte contre le sida. »
« L'émancipation des femmes est essentielle pour mettre fin à l'épidémie de sida. La vitalité, le courage et la créativité de la jeunesse seront les clés de l'accélération de notre riposte au VIH. »
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Press Statement
Il est impératif de renforcer le pouvoir d’action des femmes pour mettre fin à l’épidémie de sida
04 mars 2015 04 mars 2015Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé à l’occasion de la Journée internationale de la femme
GENÈVE, 8 mars 2015—Alors que nous célébrons la Journée internationale de la femme, les dirigeants mondiaux et la société civile se réunissent à New York pour participer à la 59ème session de la Commission de la condition de la femme. Là, ils examineront les progrès réalisés depuis l’adoption il y a 20 ans de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, qui fixaient des objectifs ambitieux visant à améliorer la vie des femmes autour du monde. Le Programme d’action s’efforçait de faire en sorte que les femmes et les filles puissent exercer leur liberté et réaliser leurs droits de vivre sans violence, aller à l’école, prendre des décisions, et avoir un accès illimité à des soins de santé de qualité, notamment à des services de santé sexuelle et reproductive.
En matière de riposte au VIH, il y a eu des avancées majeures au cours des 20 dernières années et les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida continuent de diminuer. Toutefois, s’agissant de la réduction des nouvelles infections, ce succès n’a pas été le même pour tous.
En 2013, 64% des nouvelles infections parmi les adolescents dans le monde concernaient des jeunes femmes. En Afrique subsaharienne, les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont près de deux fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH que leurs homologues masculins. Les inégalités entre les sexes, la pauvreté, les pratiques culturelles néfastes et l’inégalité des relations de pouvoir aggravent la vulnérabilité des femmes au VIH, mais un engagement et une action concertés au niveau mondial peuvent renverser cette tendance.
Il y a 20 ans, les dirigeants du monde reconnaissaient que les inégalités entre les sexes représentaient un obstacle important empêchant les femmes d’atteindre le niveau de santé le plus élevé possible, et que les femmes n’avaient pas les mêmes chances concernant la protection de leur santé et de leur bien-être. La Déclaration et le Programme d’action de Beijing reconnaissaient fondamentalement que les droits humains des femmes comprennent leur droit d’exercer un contrôle sur les questions liées à leur sexualité, notamment la santé sexuelle et reproductive, sans contrainte, discrimination ou violence. Nous devrions tous être préoccupés par le fait que 20 ans plus tard, le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing souligne la lenteur inacceptable des progrès réalisés dans de nombreux domaines, notamment le déni persistant des droits à la santé sexuelle et reproductive.
Les principes de base de la Déclaration de Beijing sont au cœur de l’engagement de l’ONUSIDA visant à mettre fin à l’épidémie de sida. Alors que le monde se dirige vers des objectifs acceptés de manière collective en matière de développement durable, nous devons réaffirmer l’engagement de ne laisser personne de côté.
L’ONUSIDA a proposé un objectif mondial pour l’accélération qui consiste à réduire les infections à VIH à moins d’un demi-million par an d’ici à 2020. Atteindre cet objectif ambitieux signifie s’engager à réduire les nouvelles infections parmi les femmes et les filles d’au moins 75% au cours des cinq prochaines années. Les cibles de traitement 90-90-90 sont également importantes, car le sida est la principale cause de décès dans le monde parmi les femmes en âge de procréer et parmi les adolescentes en Afrique. Les cibles de traitement 90-90-90 sont les suivantes : 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut VIH ; 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité au VIH bénéficient d’un traitement ; et 90% des personnes sous traitement contre le VIH ont une charge virale supprimée pour que leur système immunitaire reste fort et qu’elles ne soient plus infectieuses.
Faire en sorte que les femmes et les filles aient les moyens de se protéger contre le VIH, de prendre des décisions à propos de leur propre santé et de vivre sans violence, notamment la violence liée à leur statut VIH, sera crucial pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
Press centre
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Les dirigeants africains réaffirment leur engagement en faveur de la riposte au sida et de l'émancipation des femmes
11 février 2015
11 février 2015 11 février 2015Le 24e Sommet de l'Union africaine et les événements organisés en parallèle ont vu une réaffirmation de l'engagement actuel et futur de l'Afrique en faveur de l'émancipation des femmes et de la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030. Le Sommet a eu lieu à Addis Abeba, en Éthiopie, du 23 au 31 janvier 2015, sur le thème annuel de l'Union africaine pour 2015 : « L'émancipation des femmes et le développement vers l'Agenda 2063 pour l'Afrique ».
L'importance de la fin du sida a été particulièrement mise en avant lors de la réunion sur l'égalité des sexes avant le sommet, durant laquelle les participants ont noté que les États membres devaient s'assurer que la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030 fasse partie de l'Agenda 2063 et favoriser une approche inclusive en matière de droits humains qui ne laisse personne de côté, notamment les enfants, les adolescents, les femmes en âge de procréer et les femmes et les filles dans les situations de conflit et postérieures à un conflit.
Les participants à cette réunion avant le sommet ont également fait remarquer que les États membres devaient veiller à ce que la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes africaines soient exercés sans renégociation de leur contenu.
Le Sommet a adopté l'Agenda 2063, qui correspond à la vision des cinquante prochaines années de l'Union africaine, et validé la création du Groupe de négociateurs africains sur l'agenda pour le développement après 2015 en tant qu'organe de négociation unique agissant au nom du continent.
Quotes
« Nous ne devons faire l'économie d'aucun effort pour accélérer la progression vers l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le développement, ou s'en rapprocher autant que possible durant le temps qui reste. »
« Des soins de santé abordables et de qualité doivent être un élément central de l'agenda pour le développement de l'Afrique. Les succès remarquables des efforts de lutte contre le sida sur tout le continent montrent que nous pouvons y arriver en agissant ensemble. »
« Nous devons investir dans nos peuples, leur santé, leur éducation, l'accès à l'eau et à l'assainissement, et bâtir une résilience et des systèmes de santé publique qui nous permettront de vaincre des maladies telles qu'Ebola, le paludisme et le VIH. »
« Mettre fin au sida est possible si nous réduisons les inégalités entre les sexes, y compris les actes de violence. L'égalité entre les sexes exige une transformation sociale, qui commence par un leadership politique et une action spécifique. »
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Les femmes vivant avec le VIH font entendre leur voix contre la violence
26 novembre 2014
26 novembre 2014 26 novembre 2014Afin de marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, célébrée le 25 novembre, ainsi que les 16 jours d'action pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, l'ONUSIDA a publié Les femmes vivant avec le VIH font entendre leur voix contre la violence, un recueil de récits très forts écrits par des femmes vivant avec le VIH et touchées par le virus.
Les violences commises par un partenaire intime touchent une femme sur trois dans le monde et augmenteraient le risque de contracter le VIH, tandis que des études montrent que la prévention de telles violences permet de réduire l'incidence du VIH de 12 %. Dans certains endroits, les jeunes femmes victimes de violences commises par un partenaire intime sont 50 % plus susceptibles de contracter le VIH que les autres femmes. Comme le relate cette publication, les femmes vivant avec le VIH sont également confrontées à la violence institutionnelle, notamment la stérilisation forcée et les avortements contraints, ainsi que le refus de l'accès aux services de santé.
Mme Sabine Böhlke-Möller, Ambassadrice de la Namibie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, ont présenté ensemble la publication. Tout en décrivant les expériences de violence vécues par ces femmes et en proposant des actions pour mettre fin à l'épidémie de sida et à la violence à l'égard des femmes, la publication met également en avant la nécessité d'une riposte unie et multisectorielle pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030.
Quotes
« Quiconque commet un acte de violence contre une femme commet un acte de violence contre toute l'humanité. »