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Intensifier les efforts pour faire de la fin du sida une réalité au Ghana
15 février 2016
15 février 201615 février 2016Alors que le Ghana entame son mandat à la Vice-présidence nouvellement élue du Conseil de coordin
Alors que le Ghana entame son mandat à la Vice-présidence nouvellement élue du Conseil de coordination du Programme (CCP) pour 2016, son Président, John Dramani Mahama, a souligné à quel point le renforcement de la sensibilisation, des partenariats et de l'investissement dans la riposte au sida donneront des résultats qui vont au-delà du domaine de la santé. De tels efforts vont également améliorer plus largement les progrès en matière d'égalité des sexes, de droits et de développement dans le cadre de l'agenda pour le développement durable.
Au cours de ses entretiens avec Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, le Président Mahama a déclaré qu'il fallait lutter contre l'autosatisfaction en élargissant les initiatives, les programmes et les services basés sur les droits et éclairés par des données probantes. L'un des moyens pour ce faire consiste à renforcer les capacités de production locale de médicaments antirétroviraux.
Le Ghana a accompli des progrès considérables dans sa riposte au sida grâce à des ripostes multisectorielles intégrées qui apportent une expérience utile à l'Afrique occidentale. Le Ghana a enregistré une diminution de 53 % des nouvelles infections à VIH et de 45 % des décès dus au sida entre 2001 et 2014. Selon les enquêtes menées en 2008 et 2014 sur la démographie et la santé, le dépistage du VIH chez les femmes a quasiment doublé entre 2008 et 2014.
Lors de son séjour au Ghana, Mme Beagle a rencontré des hauts responsables du gouvernement, de la société civile et des partenaires internationaux afin de préparer la vice-présidence du pays au CCP et son rôle à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida.
Tout en saluant la nouvelle fonction du Ghana au sein du CCP, Mme Beagle a félicité le pays pour son approche exhaustive et intersectorielle, qui s'est traduite en particulier par une collaboration entre les domaines d'intervention gouvernementaux de la santé, de l'éducation, de l'égalité des sexes, de la culture et de la justice. Elle a souligné l'importance d'une focalisation soutenue sur la lutte contre les facteurs sociaux du VIH au Ghana et plus largement dans la région de l'Afrique occidentale, en insistant sur les besoins des populations les plus exposées au risque, notamment, et de façon critique, les adolescentes.
Le Ministre de la Santé, Alexander Segbefia, a indiqué qu'en ciblant la riposte sur les endroits et les populations où le risque et la vulnérabilité face au VIH sont les plus élevés, le Ghana sera en mesure de s'appuyer sur les acquis obtenus, de pérenniser le mouvement et d'avancer vers une génération sans sida.
Déclarations
« Ce n'est pas le moment de baisser la garde. Il est temps d'intensifier nos ripostes pour aller vers la fin du sida. Nous sommes honorés d'être nommés à la Vice-présidence du Conseil de coordination du Programme et nous allons jouer notre rôle avec une grande efficacité auprès de l'ONUSIDA, un partenaire solide pour réussir. »
« L'approche intergouvernementale du Ghana est impressionnante et elle stimule le changement. En tant que Vice-président, le Ghana va apporter son expérience et son dynamisme au sein du Conseil de coordination du Programme. Nous nous réjouissons du soutien du Ghana en faveur d'une déclaration politique forte à l'occasion de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, pour nous aider à faire de la fin du sida une réalité. »
« Alors que le Ghana prend ses fonctions en tant que Vice-président du Conseil de coordination du Programme, il est évident que nous allons travailler dur pour être à la hauteur de la confiance qui nous est témoignée. Nous nous engageons à travailler en étroite collaboration avec l'ONUSIDA pour atteindre notre objectif collectif de libérer notre monde du sida d'ici 2030. »