Press Release

Des gouvernements prennent des mesures contre le déficit des ressources de l’ONUSIDA nécessaires pour mettre fin au sida d’ici 2030

GENÈVE, le 18 novembre 2022—Les donateurs ont annoncé aujourd’hui qu’ils allaient augmenter leur financement en faveur du travail de l’ONUSIDA, travail fondé sur des données probantes et les droits humains pour mettre fin au sida. Lors d’un échange de qualité au siège mondial de l’ONUSIDA à Genève, les Pays-Bas et l’Allemagne ont annoncé une rallonge de leur enveloppe allouée à l’ONUSIDA, en plus des ressources déjà promises.

L’Allemagne a annoncé une enveloppe supplémentaire de 500 000 € et les Pays-Bas ont promis un supplément de 3 millions d’euros et une augmentation de 15 % de leur financement ainsi qu’un accord pluriannuel avec l’ONUSIDA concernant leur financement pour 2023-2025.

« Financer totalement les besoins de l’ONUSIDA est important, car le sida reste une épidémie pour laquelle il n’y a ni vaccin ni remède, mais il s’agit d’une épidémie pour laquelle il existe un traitement. C’est une épidémie qui touche les populations les plus vulnérables, les plus marginalisées et les plus opprimées, et c’est là que l’ONUSIDA joue un rôle primordial », a déclaré Kitty van der Heijden, vice-ministre néerlandaise de la Coopération au développement. « L’ONUSIDA doit être en mesure d’apporter ce qu’elle sait faire : aider à la prévention et au traitement au VIH. Nous encourageons davantage de donateurs à suivre cet exemple. »

En juillet, l’ONUSIDA a publié un rapport montrant que la riposte était en danger, car elle est encore plus fragilisée par la crise de la COVID et la guerre en Ukraine. En 2021, une personne est décédée chaque minute d’une maladie opportuniste et une jeune femme a été infectée par le VIH toutes les deux minutes.

« Le sida reste une pandémie mortelle et nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher maintenant nos efforts », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « L’ONUSIDA a élaboré une stratégie qui nous mettra sur la voie pour mettre fin au sida, sauver la vie de millions de personnes, supprimer les inégalités qui favorisent les pandémies et bâtir des systèmes de santé plus solides, mais nous avons besoin de financements pour y parvenir. Nous saluons les engagements supplémentaires en faveur de l’ONUSIDA qui renforceront nos efforts pour atteindre notre but. »

L’ONUSIDA travaille avec ses 11 organisations coparrainantes, en combinant toute l’expertise technique, le travail intersectoriel et la portée politique nécessaires pour remettre la riposte sur la bonne voie. Il est essentiel de financer totalement l’ONUSIDA. Investir maintenant est primordial pour atteindre l’objectif 2030 de mettre fin au sida. Un déficit des investissements ne servira qu’à prolonger indéfiniment l’épidémie et se traduira par une hausse des coûts si nous n’agissons pas maintenant.