

Press Statement
L’ONUSIDA se félicite de nouvelles données probantes montrant qu’un traitement antirétroviral efficace permet de stopper la transmission du VIH
03 mai 2019 03 mai 2019Les résultats d’une étude européenne à grande échelle menée auprès de couples gays sérodifférents montrent que l’observance d’un traitement efficace empêche la transmission du VIH.
GENÈVE, 3 mai 2019 – L’ONUSIDA se félicite des résultats de l’étude PARTNER2, qui montrent que la transmission du VIH est évitée lorsqu’une personne vivant avec le VIH se trouve sous traitement antirétroviral efficace. Cette étude, à laquelle ont participé près de 1 000 couples gays dans lesquels l’un des partenaires vivait avec le VIH et pas l’autre, a montré que si la personne vivant avec le VIH prenait un traitement antirétroviral efficace et présentait une charge virale indétectable, il n’y avait pas de transmission du VIH au sein du couple.
« C’est une excellente nouvelle. Les personnes vivant avec le VIH ont désormais la confirmation qu’à condition de prendre leur traitement régulièrement et d’avoir une charge virale indétectable, elles ne seront pas contagieuses », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Il s’agit d’un message fort et positif qui va permettre de réduire la stigmatisation autour du VIH et d’améliorer l’estime de soi et la confiance en soi chez les personnes vivant avec le VIH ».
À la fin de cette étude qui a duré huit ans, on a dénombré 15 personnes infectées par le VIH. Une analyse du virus a montré qu’aucune de ces nouvelles infections n’était liée au partenaire séropositif au VIH du couple concerné par l’étude, mais provenait d’un partenaire sexuel extérieur au couple. Les chercheurs ont estimé que dans le cadre de l’étude, qui s’est déroulée dans 14 pays européens, près de 472 transmissions du VIH ont été évitées au cours de ces huit années.
L’ONUSIDA espère que ces résultats vont encourager davantage de personnes à se faire dépister le plus tôt possible et à prendre un traitement efficace. Ces dernières années, on a observé une forte expansion dans le déploiement et le recours au traitement antirétroviral. En 2017, sur les 36,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 59 % (21,7 millions) ont eu accès au traitement et 47 % ont vu leur charge virale devenir indétectable. Des efforts concertés sont nécessaires pour faire en sorte que toutes les personnes vivant avec le VIH aient accès à un traitement antirétroviral efficace et l’observent correctement.
La majeure partie des transmissions du VIH continue d’avoir lieu avant que les personnes ne prennent connaissance de leur état sérologique. Le risque de transmission du VIH est au maximum durant les semaines et les mois suivant immédiatement l’infection, lorsque la charge virale est élevée et que la personne qui a contracté le virus est peu susceptible de connaître son état sérologique, n’est pas sous traitement et ne présente pas une charge virale indétectable. Cela démontre l’importance critique de poursuivre les efforts de prévention du VIH, y compris l’emploi du préservatif et la prophylaxie pré-exposition, c’est-à-dire la prise de médicaments par une personne séronégative au VIH afin de prévenir l’infection à VIH.
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