
Press Statement
Les BRICS mettent en exergue l'impératif d’une avancée en matière de coopération et d'action contre le HIV et la tuberculose
17 octobre 2016 17 octobre 2016GENÈVE, le 17 octobre 2016 - Au terme du Sommet BRICS 2016 de Goa, en Inde, les leaders des BRICS (Brésil, Fédération de Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont souligné l’impératif d’une avancée en matière d’action et de coopération afin de s’engager contre les épidémies du VIH et de tuberculose.
Dans leur déclaration, les leaders ont mis en lumière l’importance de la coopération parmi les BRICS afin de promouvoir la recherche et le développement d’outils de diagnostic et pharmaceutiques et ainsi favoriser l’accès à des traitements sûrs, efficaces, de qualité et abordables.
La déclaration de Goa publiée à la fin des deux jours de sommet a également pris note des efforts réalisés par les ministères de la santé des BRICS afin d’atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici 2020, selon lesquels d’ici là, 90% des personnes vivant avec le VIH doivent connaître leur séropositivité, 90% des personnes informées de leur séropositivité doivent avoir accès à un traitement, et 90% des personnes recevant un traitement ne doivent plus avoir de charges virales. Cette déclaration a également pris note de la réunion de haut niveau de l’ONU sur l’éradication du SIDA qui s’est déroulée en juin à New York, aux États-Unis, et durant laquelle les pays se sont engagés à accélérer la riposte afin de mettre un terme à l'épidémie de sida d’ici 2030.
Fin 2015, presque une personne sur trois vivant avec le VIH résidait dans un pays BRICS, tandis que ces nations comptaient également pour près d’un tiers des nouvelles infections du VIH.
« Le leadership continu des BRICS sera essentiel afin de mettre un terme à l’épidémie de sida » a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « La coopération Sud-Sud sera la clé dans l’atteinte des objectifs 90-90-90 portant sur l’accélération et l’intensification de nos efforts dans la riposte contre le VIH afin de sauver des vies » a t-il ajouté.
Les objectifs 90-90-90 font partie de l’accélération de la riposte dont les objectifs sont l’atteinte d’étapes cruciales d’ici 2020, avec moins de 500 000 personnes nouvellement infectées par le VIH, moins de 500 000 personnes décédées de maladies liées au sida et l’élimination de la discrimination liée au VIH.
On estime que l'échec dans l'adoption du processus d'accélération aurait pour conséquence une augmentation mondiale de 17,6 millions de nouvelles infections par le VIH ainsi que 10,8 millions de décès supplémentaires liés au SIDA entre 2016 et 2030.