Déclaration à la presse
La Guinée équatoriale accroît ses investissements domestiques pour le sida
12 octobre 201212 octobre 2012L’ONUSIDA recommande instamment un élargissement rapide des programmes de lutte contre le VIH
L’ONUSIDA recommande instamment un élargissement rapide des programmes de lutte contre le VIH pour atteindre les objectifs mondiaux liés au sida d’ici à 2015
GENÈVE, 12 octobre 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) reconnaît les efforts de la Guinée équatoriale visant à financer l’intégralité de sa riposte nationale au sida à partir de ressources domestiques. Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a déclaré que « la Guinée équatoriale finance ses programmes nationaux sur la prévention du VIH/sida dans les écoles, la distribution de préservatifs et la fourniture d’antirétroviraux pour les populations infectées. » Il a fait cette déclaration lors d’une manifestation spéciale organisée par l’Union africaine en marge de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue le mois dernier à New York.
« La Guinée équatoriale est un exemple de la manière dont l’appropriation nationale et la responsabilité partagée pour la riposte au sida peuvent réduire la dépendance par rapport au sida, » a affirmé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « En tant que pays africain à revenu élevé, elle a pris la responsabilité d’investir dans la riposte au sida à partir de sources domestiques. Un effort concerté est désormais nécessaire pour élargir les programmes de lutte contre le VIH dans le pays afin de stopper les nouvelles infections à VIH, et faire en sorte que chaque personne qui est éligible pour le traitement y ait accès. »
La prévalence du VIH est élevée en Guinée équatoriale. À la fin de 2009, près de 5% de la population adulte vivait avec le virus, soit 20 000 personnes selon les estimations. D’après son rapport d’activité national pour 2012, plus de 4500 personnes ont accès à la thérapie antirétrovirale en Guinée équatoriale – 48% des individus éligibles pour un traitement en 2011. Le rapport souligne également que moins de 19% des femmes enceintes vivant avec le VIH bénéficiaient d’une thérapie antirétrovirale pour empêcher la transmission du VIH à leurs enfants, contre 57% qui y ont accès sur le plan mondial.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement, à la demande du gouvernement, apporte son soutien pour l’approvisionnement en médicaments antirétroviraux et en trousses de dépistage du VIH. L’Équipe des Nations Unies dans le pays fournit un appui technique. L’ONUSIDA continuera de soutenir la Guinée équatoriale pour accélérer encore sa riposte au sida et atteindre les objectifs liés au sida à l’horizon 2015.
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tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
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