Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à la rencontre des patients du centre de bien-être Les Cannelles.
(De gauche à droite) Dr Daniella Malulu, Consultante en charge du Centre de bien-être Les Cannelles ; Mitcy Larue, Ministre de la Santé des Seychelles ; Peggy Vidot, Secrétaire principale auprès du Ministère de la Santé ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Claire Mulanga, Coordonnatrice de l'ONUSIDA aux Seychelles ; et Pierre Somse, Directeur adjoint de l'ONUSIDA pour l'Afrique orientale et australe.
Reportage
Aux Seychelles, un centre de bien-être vise à rétablir la dignité humaine
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08 mai 201408 mai 2014Le centre de bien-être Les Cannelles, aux Seychelles, a ouvert ses portes en 2013 avec pour objec
Le centre de bien-être Les Cannelles, aux Seychelles, a ouvert ses portes en 2013 avec pour objectif d'aider ses patients à arrêter ou réduire leur consommation de drogue au moyen d'un traitement substitutif aux opiacés, de diminuer les méfaits d'une consommation de drogue prolongée et de réintégrer les patients dans leurs communautés pour mener une vie saine et productive.
En visite dans ce centre le 22 avril 2014, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a insisté une nouvelle fois sur l'importance de mettre en place un programme complet de traitement substitutif aux opiacés pour gérer les effets psychologiques, physiques et sociologiques de la consommation de drogue. « C'est l'un des meilleurs centres de désintoxication de tous ceux que j'ai visités. Il ne se contente pas de traiter les personnes dépendantes aux drogues et de leur sauver la vie, il rétablit aussi la dignité de personnes qui sont laissées de côté », a déclaré M. Sidibé.
Depuis son inauguration en janvier 2013 par le Président des Seychelles James Michel, le centre a accueilli des centaines de patients en soins hospitaliers et en consultation externe. « Je suis en train de sortir de mon addiction et je commence à réaliser ce qu'est la vraie vie après six années de consommation d'héroïne. Lorsqu'on prend de l'héroïne, on a l'impression que tout va bien alors qu'en fait tout va mal », raconte un patient. « Je recommence à vivre grâce au formidable soutien du personnel du centre de bien-être. J'espère que ce centre sera toujours là pour nous ».
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