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Ouverture de l’ICASA à Abidjan

04 décembre 2017

Quelques jours seulement après la Journée mondiale de lutte contre le sida, la 19e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) s’est ouverte à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a supplié les participants de ne pas laisser les troubles politiques et sociaux actuels menacer les nombreuses réussites de la riposte au sida. Dans son discours, il a exposé les priorités les plus fondamentales, notamment une meilleure protection contre le VIH pour les femmes et les adolescents, et demandé à ce que la société civile se voit accorder plus d’espace, en raison de son énorme impact dans la riposte au sida.

Organisée tous les deux ans, l’ICASA se tient cette année du 4 au 9 décembre et rassemble des personnes qui travaillent dans le domaine du VIH, aux côtés de dirigeants, de personnes vivant avec le VIH, d’activistes et de représentants de la société civile. En outre, des chercheurs du monde entier vont échanger sur les dernières avancées scientifiques afin de développer des stratégies pour de nouvelles possibilités de prévention et de traitement du VIH. Plus de 4000 délégués venus de plus de 125 pays sont réunis pour cet événement. 

Pendant la conférence, l’ONUSIDA organise plusieurs sessions sur le thème du plan de rattrapage sur le VIH pour l’Afrique occidentale et centrale. Parmi les autres événements organisés par l’ONUSIDA dans le cadre de l’ICASA, il y aura également des sessions concernant la revitalisation de la prévention du VIH suite à l’initiative de la Coalition pour la prévention, les partenariats innovants pour stimuler l’implication des hommes, la fin de l’épidémie de sida chez les enfants et les jeunes femmes dans le cadre du programme Start Free, Stay Free, AIDS Free, ainsi que l’accomplissement des objectifs de la stratégie Accélérer dans les villes.

C’est la deuxième fois qu’Abidjan accueille l’ICASA. Lors de l’édition 1997 de l’ICASA, le Président français Jacques Chirac avait dénoncé les injustices qui frappaient les personnes vivant avec le VIH en Afrique.

Quotes

« La ville d’Abidjan est ravie d’accueillir pour la deuxième fois cette importante conférence sur le sida, qui réunit des dirigeants politiques, des scientifiques et des personnes travaillant dans le domaine du VIH. N’oublions pas le rôle important que peut jouer la recherche. Nous devons accroître nos investissements globaux, en particulier dans la recherche, afin d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH. »

Alassane Ouattara Président de Côte d’Ivoire

« Les nombreux changements qui ont lieu actuellement dans le monde ne doivent pas mettre en péril la pérennité des immenses progrès accomplis dans la riposte au sida. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre ces acquis. Si nous voulons en finir avec cette épidémie, nous devons agir maintenant et agir autrement. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« La santé est un droit, en finir avec le sida est notre devoir. »

Raymonde Goudou Coffie Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique de Côte d’Ivoire

« J’ai 20 ans et je suis née avec le VIH. Je suis ici devant vous, jeune et en bonne santé grâce aux médicaments, alors n’abandonnez pas. Et pour ceux d’entre vous qui n’ont pas le VIH, faites tout ce que vous pouvez pour vous protéger. »

Asseta Yabyouré Asao une personne vivant avec le VIH

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Naomi Watts en visite au foyer pour enfants de Nyumbani pour en savoir plus sur le traitement pédiatrique du VIH

12 juillet 2017

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, a visité le foyer pour enfants de Nyumbani au Kenya le 11 juillet dernier afin d’en apprendre davantage sur le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant mené au Kenya, ainsi que sur le travail réalisé dans ce foyer pour soigner les enfants vivant avec le VIH.

En l’espace de quelques années seulement, grâce à un partenariat solide entre le leadership politique, les responsables de la mise en œuvre du programme et la communauté, les nouvelles infections à VIH chez les enfants âgés de 0 à 14 ans au Kenya sont passées de 12 000 en 2013 à 6 600 en 2015. En juin, sous la houlette de sa Première dame, Margaret Kenyatta, le Kenya a lancé un nouveau cadre pour accélérer les efforts du pays en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et de la syphilis d’ici à 2021. Ce cadre appelle à l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination, ainsi qu’à la création d’un environnement propice à l’autonomisation des femmes vivant avec le VIH.

Le foyer pour enfants de Nyumbani a ouvert ses portes en 1992 et accueille actuellement 124 enfants vivant avec le VIH. Le foyer apporte une aide nutritionnelle, médicale, psychosociale et spirituelle aux enfants et à la communauté environnante, en offrant un refuge sûr aux enfants abandonnés vivant avec le VIH à Nairobi. De plus, l’organisation dispose d’un programme à base communautaire qui vient en aide à plus de 3 100 enfants vivant avec le VIH qui résident dans les bidonvilles de Nairobi, ainsi qu’à un millier d’orphelins dans les villages de Nyumbani.

Mme Watts et ses deux fils ont visité plusieurs installations du foyer, notamment son laboratoire de pointe équipé pour prendre en charge le diagnostic précoce chez les nourrissons et les tests de charge virale. Mme Watts a félicité le foyer de Nyumbani pour l’impact qu’il exerce au quotidien dans la vie d’autant d’enfants aussi exceptionnels et indépendants. Elle s’est engagée à poursuivre son travail de sensibilisation sur la nécessité de veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH ne développent pas le sida.

Quotes

« Aujourd’hui, j’ai été témoin de réussites incroyables. Les enfants de Nyumbani sont un exemple vivant de l’impact du traitement antirétroviral sur la santé et le bien-être des enfants vivant avec le VIH. »

Naomi Watts Ambassadrice itinérante internationale de l’ONUSIDA

« Nous devons lutter contre la stigmatisation et la discrimination, en particulier envers les enfants vivant avec le VIH. Ils méritent notre amour et notre compassion pour que le sida ne les atteigne pas. »

Jantine Jacobi Directrice nationale de l’ONUSIDA au Kenya

« Tous les jours, je constate la puissance du traitement antirétroviral. Nos enfants sont heureux, en bonne santé, et ils vont à l’école. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les enfants vivant avec le VIH déploient tout leur potentiel. »

Protus Lumiti Responsable en chef, Foyer pour enfants de Nyumbani

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Éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants

24 octobre 2016

L'expansion et l'amélioration constantes des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant ont permis de réduire le nombre annuel de nouvelles infections chez les enfants de 56 % depuis 2010 et de 70 % depuis 2000 à l'échelle mondiale. Depuis 1995, on estime avoir évité 1,6 million de nouvelles infections à VIH chez les enfants grâce à l'administration de médicaments antirétroviraux aux femmes vivant avec le VIH pendant la grossesse ou l'allaitement. La grande majorité de ces infections (1,3 million) a été évitée entre 2010 et 2015. Des problèmes complexes restent cependant à résoudre pour parvenir à l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Journée mondiale du sida 2016

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Éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et les adolescents et fournir un traitement aux femmes et aux enfants

20 juillet 2016

À l'occasion de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, différents acteurs se sont réunis le 18 juillet pour faire avancer l'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free lancée lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida en juin 2016. Cette initiative a été conçue comme une suite de la remarquable réussite du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Lors d'une session intitulée « Start Free, Stay Free, AIDS Free : achever le travail du Plan mondial », les acteurs concernés ont fait le bilan des avancées obtenues dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et examiné comment accélérer davantage l'accès au traitement pédiatrique pour les mères et les enfants. La session était organisée par un groupe incluant l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le cadre Start Free, Stay Free, AIDS Free propose une liste de mesures politiques et programmatiques conçues pour permettre aux pays et aux partenaires de combler les lacunes restantes dans la prévention et le traitement du VIH chez les enfants, les adolescents, les jeunes femmes et les futures mamans. Les participants ont discuté de la manière de construire une action concertée et coordonnée pilotée par les pays et soutenue par un appui mondial, de façon à ce que les pays puissent avancer rapidement. Le cadre tient compte du fait que chaque pays a besoin d'une accélération et d'un plan de mise en œuvre taillés sur mesure. Chaque plan devrait correspondre au contexte national et s'appuyer sur les stratégies couronnées de succès pour le renforcement des systèmes et l'identification des opportunités et actions critiques capables d'étendre l'accès aux services vitaux de traitement et de prévention du VIH pour tous les enfants, adolescents et jeunes femmes aussi rapidement que possible.

Les participants ont également abordé la nécessité de veiller à ce que les enfants soient au cœur d'une génération sans sida et ils ont évoqué les principaux obstacles, lacunes et opportunités pour parvenir à cet objectif. Ils ont aussi parlé du rôle des partenariats public-privé et des femmes vivant avec le VIH.

Parmi les intervenants figuraient Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, Chip Lyons, Directeur exécutif de la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF, et Gottfried Hirnschall de l'OMS. Des représentants d'organisations du secteur privé, notamment MAC AIDS Fund, Johnson & Johnson et Born Free, se sont également exprimés.

Le cadre Start Free, Stay Free, AIDS Free crée trois blocs programmatiques étroitement liés entre eux et qui doivent avancer de concert. Les participants ont évoqué les moyens de faire en sorte que la riposte tienne compte de la réalité et de la variété des priorités des pays, des gouvernements et des partenaires, et la façon de créer un environnement de mise en œuvre qui optimise les partenariats. Ils ont débattu du rôle de la responsabilisation et de la mesure, ainsi que des mécanismes permettant de veiller à ce que les pays reçoivent des réponses et un appui en temps opportun. Pour appuyer la mise en œuvre, le cadre en appelle aussi à l'industrie, à la société civile et aux partenaires internationaux pour qu'ils ciblent leurs investissements et trouvent de nouvelles solutions efficaces et rentables qui simplifient et innovent afin de maximiser les résultats des programmes.

Quotes

« Nous devons faire cesser les nouvelles infections à VIH chez les enfants, assurer l'accès au traitement vital pour les personnes vivant avec le VIH et briser le cycle des nouvelles infections chez les filles et les jeunes femmes ; ce n'est qu'ainsi que nous en finirons avec le sida chez l'enfant. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous n'en finirons pas avec le sida en tant que crise de santé publique si nous n'en finissons pas avec le sida chez l'enfant d'abord. »

Chip Lyons Directeur exécutif, Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation

« La prochaine étape de notre riposte au VIH consiste à briser la chaîne de la transmission tout au long du cycle de vie, de la mère à l'enfant, puis à l'adolescent, puis à nouveau à la mère. Et ce grâce à la prévention et au traitement à tout moment. »

Tony Lake Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

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L’ONUSIDA et le PEPFAR annoncent une baisse spectaculaire des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans les 21 pays les plus touchés par le VIH en Afrique

Les efforts concertés à l’échelle mondiale ont permis une baisse de 60 % des nouvelles infections chez les enfants, ce qui a permis d’éviter 1,2 million de nouvelles infections à VIH chez les enfants dans 21 pays prioritaires depuis 2009.

NEW YORK/GENÈVE, 8 juin 2016 — L’ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont annoncé aujourd’hui la baisse de 60 % du nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne qui sont le plus touchés par l’épidémie.

Les nouvelles infections à VIH chez les enfants dans ces 21 pays sont passées de 270 000 [230 000 – 330 000] en 2009 à 110 000 [78 000 – 150 000] en 2015. Des progrès tout aussi impressionnants ont été réalisés pour combler les lacunes de traitement chez les enfants. En 2005, moins d’un enfant sur dix avait accès au traitement antirétroviral ; cet écart est aujourd’hui passé à un sur deux. Au cours des seules cinq dernières années, l’accès au traitement pour les enfants a été multiplié par deux. En conséquence, les décès liés au sida chez les enfants ont été réduits de 44 %.

« Ces résultats extraordinaires montrent que le monde est en voie d’accélération pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et veiller à ce que leurs mères restent en vie et en bonne santé », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « C’est magnifique de penser que nous pourrions bientôt avoir une nouvelle génération sans VIH ».

Ces résultats ont fait l’objet d’un nouveau rapport intitulé On the Fast-Track to an AIDS-free generation (Accélérer vers une génération sans sida), présenté lors d’un événement organisé par l’ONUSIDA et le PEPFAR le jour de l’ouverture de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui se tient à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.

« Cela montre ce qui est possible grâce au pouvoir combiné de la science, des communautés et d’une action ciblée », a expliqué Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale. « Le PEPFAR s’appuie sur ce succès, en travaillant plus dur et plus intelligemment pour prévenir les infections à VIH et en finir avec le sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes par l’intermédiaire de notre partenariat DREAMS, pour l’accélération de l’initiative de traitement du VIH/sida chez les enfants et d’autres efforts ».

À cette occasion, l’ONUSIDA a également publié des données mondiales concernant les enfants qui montrent que les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont globalement baissé de 50 % depuis 2010, passant de 290 000 en 2010 à 150 000 en 2015. Ces données indiquent par ailleurs que 49 % des enfants vivant avec le VIH dans le monde ont désormais accès à un traitement qui leur sauve la vie. À la veille de cet événement, l’ONUSIDA et ses partenaires ont annoncé que l’Arménie, le Belarus et la Thaïlande avaient rejoint Cuba dans le groupe des pays bénéficiaires de certificats officiels de validation de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants. La Thaïlande est le premier pays présentant une épidémie de VIH importante (450 000 personnes vivant avec le VIH en 2014) à recevoir une telle validation.

C’est en 2011, lors de la Réunion de haut niveau sur le VIH et le sida, que l’ONUSIDA et le PEPFAR se sont associés à des partenaires pour lancer le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial). L’objectif numéro un du Plan mondial était d’accroître les efforts de prévention des nouvelles infections à VIH dans tous les pays, mais plus particulièrement dans les 22 pays qui, en 2009, représentaient 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH.

Le nouveau rapport publié aujourd’hui montre les progrès accomplis depuis le lancement du Plan mondial. Il indique que sept pays ont réduit les nouvelles infections à VIH chez les enfants de plus de 70 % depuis 2009 (année de référence du Plan mondial), à savoir : l’Ouganda de 86 % ; l’Afrique du Sud et le Burundi de 84 % ; le Swaziland de 80 % ; la Namibie de 79 % ; le Mozambique de 75 % et le Malawi de 71 %. En revanche, au Nigéria, la baisse a été bien moindre, à seulement 21 %. En Inde, seul pays du Plan mondial situé hors de l’Afrique subsaharienne, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont chuté de 44 % et la couverture des services aux femmes enceintes est passée de moins de 4 % en 2010 à 31 % en 2015. 

Le nouveau rapport montre que la couverture de traitement ou de prophylaxie (exception faite de la névirapine monodose moins efficace) pour les femmes enceintes vivant avec le VIH dans les pays les plus touchés par l’épidémie s’est accrue de manière spectaculaire depuis 2009. En 2015, plus de 80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne ont eu accès aux médicaments permettant de prévenir la transmission du virus à leur enfant, contre seulement 36 % en 2009 (exception faite de la névirapine monodose moins efficace).

L’Organisation mondiale de la Santé recommande que toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH se voient proposer un traitement contre le VIH à vie, avec une extension au-delà de l’Option B+ afin d’inclure toutes les femmes diagnostiquées séropositives au VIH, qu’elles soient enceintes ou non. En 2015, tous les pays du Plan mondial, à l’exception du Nigéria, ont proposé systématiquement un traitement anti-VIH à vie à toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. L’élargissement massif de l’accès au traitement a permis de réduire le nombre de décès dus au sida chez les femmes en âge de procréer, qui a baissé de 43 % entre 2009 et 2015.  

Un parcours incroyable

Six pays (Botswana, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland et Ouganda) ont atteint l’objectif du Plan mondial d’assurer à au moins 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH un accès aux médicaments antirétroviraux qui leur sauvent la vie. Six autres pays ont fourni des médicaments antirétroviraux à plus de 80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH : Burundi, Cameroun, Malawi, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

Des réussites majeures ont également été constatées dans l’élargissement de l’accès au traitement pour les enfants vivant avec le VIH dans les 21 pays : l’accès a plus que triplé depuis 2009, passant de 15 % en 2009 à 51 % en 2015. Toutefois, cela ne représente toujours que la moitié des enfants ayant besoin d’un traitement. Des efforts importants sont nécessaires pour veiller à ce que tous les enfants nés de mères séropositives au VIH bénéficient d’un dépistage du VIH au cours des deux premiers mois de leur vie. Sans accès immédiat au traitement, environ 30 % des enfants vivant avec le VIH mourront avant leur premier anniversaire et plus de 50 % avant leur cinquième anniversaire.

Le Plan mondial aspirait également à réduire les nouvelles infections à VIH chez les femmes en âge de procréer de 50 %. La baisse réelle a été de seulement 5 %, bien en dessous de l’objectif fixé. Cela signifie que les femmes, y compris les jeunes femmes, restent des laissées-pour-compte de la riposte et que les services de prévention du VIH ne les atteignent pas. Entre 2009 et 2015, environ 4,5 millions [3,8 millions – 5,4 millions] de femmes ont été nouvellement infectées par le VIH dans les 21 pays prioritaires d’Afrique subsaharienne et les maladies liées au sida demeurent la cause principale de décès chez les adolescents sur le continent.

À l’occasion de la présentation du rapport, l’ONUSIDA, le PEPFAR et leurs partenaires ont également lancé un super cadre d’accélération pour en finir avec le sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes : Start Free, Stay Free, AIDS-Free. Cette initiative va s’appuyer sur les progrès déjà accomplis dans le cadre de la stratégie Accélérer pour mettre fin à l’épidémie de sida et fixe des objectifs ambitieux pour éliminer les nouvelles infections chez les enfants, trouver et assurer l’accès au traitement pour tous les enfants vivant avec le VIH et prévenir les nouvelles infections à VIH chez les adolescents et les jeunes femmes. Ensemble, ces actions mettront le monde sur la bonne voie pour en finir avec le sida chez les enfants.

 

Contact

UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
PEPFAR
David Haroz
tel. +1 202 445 3269
harozd@state.gov

Press centre

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Press Release

L’OMS valide l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova

Copenhague, Genève et Istanbul, 7 juin 2016

Les organismes des Nations Unies félicitent le Bélarus pour avoir éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, et l'Arménie et la République de Moldova pour avoir éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, respectivement. Au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à New York, des certificats validant l'élimination ont été présentés aux ministres de la Santé de ces trois pays européens, qui assistaient à la réunion de haut niveau sur la fin du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies.

« Veiller à ce que les enfants naissent en bonne santé, c'est leur donner le meilleur départ possible dans la vie. Il est extrêmement encourageant de voir que des pays réussissent à éliminer la transmission mère-enfant de ces deux maladies », déclare le docteur Margaret Chan, directeur général de l'OMS. « Il s'agit d'une éclatante réussite, signalant clairement aux autres pays qu'une élimination est possible et que le monde verra bientôt l'avènement d'une génération libérée du sida. » Mettre fin à l'épidémie de sida pour 2030 est une cible clé de l'objectif de développement durable relatif à la santé et au bien-être.

« Chaque enfant qui, grâce aux médicaments antirétroviraux, grandit à l'abri du VIH témoigne de la progression de la planète sur la voie de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH », se félicite Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Rassemblés à New York pour la réunion de haut niveau sur la fin du sida, afin de planifier la prochaine phase – cruciale – de la riposte au VIH, nous brandirons les succès enregistrés par ces pays pour souligner les accomplissements extraordinaires qui sont à notre portée grâce à l'élargissement rapide de l'accès à une thérapie salvatrice. »

Des succès en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova

Depuis 2010, avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) œuvre à l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova.

« C'est une réussite pour ces pays et une fête pour les enfants et leur famille. Nous pensons que ces succès pousseront beaucoup d'autres pays d'Europe à tenter d'obtenir la validation de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis », ajoute le docteur Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l'OMS pour l'Europe. « C'est seulement en assurant un accès véritablement universel à la prévention, au traitement et aux soins contre le VIH et la syphilis, tout en respectant les droits de chacun, que les épidémies de VIH et de syphilis seront éliminées. »

« Après 20 ans d'efforts intensifs dans la Région, nous avons désormais la preuve validée qu'il est possible de concrétiser le droit de tout nouveau-né à échapper à la contamination par le VIH. Tandis que nous progressons, il est important que les enfants aient un accès équitable aux services qui peuvent les aider à s'épanouir et à grandir dans un environnement familial favorable où leur mère, en vie, veille à leur bien-être », explique Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Europe et l'Asie centrale.

En fonction des résultats obtenus au niveau national, les pays peuvent choisir de faire valider l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH, de la syphilis ou de ces deux maladies. L'Arménie, le Bélarus et la République de Moldova ont travaillé pour assurer un accès universel précoce à des services gratuits de soins prénatals, un dépistage du VIH et de la syphilis pour les femmes enceintes et leurs partenaires, un traitement pour les femmes séropositives, un diagnostic précoce et des préparations gratuites pour les nourrissons, et une participation des communautés locales. Ces services sont dispensés dans le cadre d'un système de santé équitable, accessible et universel, dans lequel les programmes pour la santé de la mère et de l'enfant sont intégrés aux programmes contre les infections à VIH et les infections sexuellement transmissibles.

Selon le docteur Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'UNFPA, « les succès remarquables obtenus par ces pays concernant l'élimination de la transmission du VIH et de la syphilis aux nouveau-nés soulignent l'importance de services performants pour la santé maternelle. Ce n'est qu'en proposant aux femmes enceintes des soins intégrés contre le VIH et la syphilis dans le cadre d'un ensemble complet de services de santé sexuelle et reproductive fondés sur des droits, y compris une planification familiale, que nous pourrons véritablement maintenir sain et sauf le couple mère-enfant. » Le processus de validation pour les trois pays a été géré par l'OMS, en collaboration avec l'ONUSIDA, l'UNICEF et l'UNFPA.

Progrès réalisés par l'Europe pour limiter la transmission du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant

La réduction du nombre de nouveaux cas d'infections par le VIH ou par une syphilis congénitale chez les enfants est l'un des succès enregistrés ces dernières années par l'Europe dans sa réaction contre les infections à VIH et les infections sexuellement transmissibles. En 2014, la transmission mère-enfant représentait un tout petit peu plus de 1 % des nouveaux cas d'infections à VIH signalés dans la Région européenne de l'OMS.

En garantissant aux femmes enceintes vivant avec le VIH et à leurs enfants un accès à la thérapie antirétrovirale, on ramène à 1 % le risque de transmission mère-enfant du VIH, qui peut atteindre jusqu'à 45 %. En Europe, jusqu'à 95 % des femmes enceintes infectées par le VIH bénéficient d'une thérapie antirétrovirale – soit le pourcentage le plus élevé au monde ; plus de 70 % des nourrissons nés de femmes séropositives subissent un dépistage dans les deux mois suivant leur naissance.

Le dépistage et le traitement durant la grossesse sont essentiels pour prévenir la transmission mère-enfant de la syphilis, qui peut provoquer jusqu'à 80 % des cas de fausse couche, de mortinaissance ou de décès du nouveau-né. Plus de 60 % des pays européens proposent un dépistage de la syphilis aux femmes enceintes, et tous les pays de la Région proposent un traitement gratuit aux femmes enceintes infectées par cette maladie.

Le soutien de l'OMS aux pays européens

L'OMS aide les pays d'Europe à éliminer la transmission mère-enfant en prodiguant des conseils sur l'usage de médicaments antirétroviraux et sur les critères et processus de validation de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis.

En 2015, les progrès réalisés ont été examinés au cours de deux consultations régionales. On y a évoqué les problèmes persistants et recommandé des mesures visant à accélérer les efforts consentis pour éliminer la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, ainsi que pour valider leur élimination.

Grâce à un nouveau plan d'action sur la riposte au VIH, l'OMS continuera à soutenir les pays de la Région européenne de l'OMS dans leurs efforts d'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis pour 2030.

Contact

Cristiana Salvi
tel. +45 29 63 42 18
salvic@who.int
Siff Malue Nielsen
tel. +45 4533 69 91
nielsensm@who.int
WHO headquarters
Christian Lindmeier
tel. +41 79 500 6552
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WHO headquarters
Pru Smith
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smithp@who.int
UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896
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UNAIDS
Snizhana Kolomiiets
tel. +79161079416
kolomiietss@unaids.org
UNICEF
Kristen Elsby
tel. +41 79 938 8273
kelsby@unicef.org
UNFPA
Jens-Hagen Eschenbaecher
tel. +90 549 748 36 55
eschenbaecher@unfpa.org
UNFPA
Omar Gharzeddine
tel. +1 917 912 5957
gharzeddine@unfpa.org

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Annie Lennox reçoit la prestigieuse médaille Livingstone

21 mars 2016

À l'occasion d'une cérémonie spéciale organisée par la Royal Scottish Geographical Society, l'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA Annie Lennox a reçu la prestigieuse médaille Livingstone pour sa contribution exceptionnelle aux actions humanitaires, notamment son travail dans la riposte au VIH.

Depuis plus de vingt ans, Mme Lennox se sert de sa popularité pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination associées au VIH, en faisant entendre la voix des personnes les plus vulnérables de la société et en défendant avec conviction l'émancipation des femmes et des filles. Elle a effectué de nombreux séjours au sein des communautés les plus touchées en Afrique et soutient plusieurs organisations non gouvernementales qui œuvrent pour l'élimination du VIH chez les enfants, notamment mothers2mothers. Mme Lennox est Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA depuis 2010.

La médaille Livingstone est décernée depuis 1901 en hommage à l'explorateur britannique du XIXe siècle David Livingstone ; parmi ses récipiendaires, on compte l'astronaute américain Neil Armstrong, l'alpiniste néozélandais Sir Edmund Hillary et Mary Robinson, ancienne Présidente irlandaise et Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme.

Quotes

« Je suis vraiment honorée de recevoir une récompense aussi importante et historique que la médaille Livingstone. De nombreuses transformations sociales et médicales se sont produites depuis l'époque de David Livingstone, mais il reste encore tant à faire avant de pouvoir envisager la fin de l'épidémie de sida, qui a affecté la vie de millions d'hommes, de femmes et d'enfants dans toutes les régions de l'Afrique subsaharienne. Ma contribution est bien modeste, mais mon rêve serait de voir la fin du sida dans un futur qui ne soit pas trop lointain. »

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Je félicite ma chère amie Annie pour cette reconnaissance parfaitement méritée. Je suis fier que son action cruciale soit ainsi reconnue. La voix et le militantisme d'Annie ont tellement contribué à la riposte au sida et aux résultats que nous constatons aujourd'hui, notamment le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Documents

2015 - Rapport d’avancement sur le Plan mondial visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie

26 novembre 2015

Ce rapport est le quatrième rapport annuel du Plan mondial, et il résume les progrès réalisés jusqu’en décembre 2014. Le rapport final du Plan mondial sera publié en 2016 lorsque les données pour la fin 2015 seront disponibles. Le Plan mondial a été développé en 2010 par une équipe spéciale mondiale (« Global Task Team», GTT), co-présidée par l’ONUSIDA et le Gouvernement des États- Unis d’Amérique. La GTT était composée d’un consortium d’intervenants provenant de 25 pays et 30 organisations de la société civile, de partenaires du secteur privé, de réseaux de personnes vivant avec le VIH et d’organisations internationales. Le Plan mondial a été lancé en 2011 comme une nouvelle initiative globale importante, mais il utilise l’année 2009 comme année de référence pour mesurer les progrès.

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L'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et l'intensification des soins pédiatriques anti-VIH en Afrique occidentale et centrale

25 novembre 2015

Les représentants des ministères de la Santé, les comités nationaux sur le sida et les organisations de la société civile de 19 pays d'Afrique occidentale et centrale se sont réunis à Dakar, Sénégal, du 16 au 18 novembre pour faire le point sur les progrès, les défis et les opportunités de prévention pour la transmission du VIH de la mère à l'enfant et des soins pédiatriques anti-VIH.

Avec des experts d'organisations internationales, ils appellent à une stratégie orientée sur l'action pour accélérer la riposte au sida et atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 d'ici 2020. Pour atteindre ces objectifs dans le contexte de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et des soins pédiatriques anti-VIH, il est essentiel d'intensifier le dépistage du VIH et l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes enceintes et les enfants vivant avec le VIH.

Les participants sont tombés d'accord sur les éléments clés d'une stratégie régionale pour accélérer l'identification et une gestion efficace des femmes enceintes et des enfants vivant avec le VIH. Ils appellent également les acteurs nationaux et internationaux à se mobiliser et à coopérer pour que les enfants ne naissent plus avec le VIH ou ne décèdent plus d'une cause liée au sida en Afrique occidentale et centrale.

Quotes

« Mettre fin à l'épidémie de sida ne sera possible que si nous éliminons la transmission du VIH de la mère à l'enfant et intensifions les soins pédiatriques anti-VIH. »

Safiatou Thiam, Secrétaire exécutif, Conseil national sur le sida, Sénégal

« Plusieurs dizaines d'années d'expérience et de leçons apprises dans la riposte au sida nous ont montré qu'aucun résultat ne peut être tangible et durable sans partenariat, tant au niveau national que mondial. Dans l'unité, nous devons lutter pour relever le défi en Afrique occidentale et centrale et avoir une génération sans sida. »

Meskerem Grunitzky Bekele, Directeur régional par intérim de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique occidentale et centrale

« Réunissons nos forces pour une meilleure santé des femmes et des enfants qui sont la base et le futur de nos nations, et pour une meilleure santé de la population en Afrique occidentale et centrale. »

Katy Fall, Directrice régionale pour l'Afrique centrale, Fonds mondial

« Il n'est pas normal que 30 ans plus tard des enfants meurent encore comme s'il n'y avait aucun progrès jusque là. »

Jeanne Gapiya, présidente de l'Association nationale burundaise de soutien pour les personnes vivant avec le VIH et le sida

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Accélérer l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant à Djibouti

13 octobre 2015

Kadra Mahamoud Haid, Première dame de Djibouti, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont participé à un événement organisé pour l'annonce d'une nouvelle accélération dans la campagne du pays en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

À cette occasion, le Ministre de la Santé de Djibouti, Kassim Issak Osman, a déclaré que les programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant avaient eu des résultats clairement positifs et qu'ils seront étendus afin de permettre à davantage de femmes enceintes et de jeunes mamans d'y accéder.

Fin 2014, environ une femme enceinte sur cinq vivant avec le VIH à Djibouti avait accès aux médicaments antirétroviraux pour rester en bonne santé et éviter de transmettre le virus à ses enfants.

Quotes

« Tout comme Cuba a été le premier pays en développement à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant, Djibouti, grâce à tout notre engagement et nos efforts conjoints, peut être le premier pays à montrer la voie dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. »

Kadra Mahamoud Haid, Première dame de Djibouti

« Grâce au leadership du Président et à l'engagement de la Première dame, Djibouti est parvenu à étendre la couverture de traitement chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, faisant ainsi baisser les nouvelles infections chez les enfants. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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